« La vie de l’individu ne peut être regar­dée comme un phé­no­mène du temps, mais elle est éter­nelle comme la vie même. Celui qui vit véri­ta­ble­ment pour un but éter­nel, celui-là, dis-je, ne peut jamais mou­rir : car la vie elle-même est immor­telle.
Ain­si, sous ce point de vue, la vie tem­po­relle et sa conser­va­tion ne peuvent jamais être un but ; la vie n’est qu’un moyen ; mais par le but qui lui est pro­po­sé, et comme phé­no­mène de la vie même, elle est éter­nelle indé­pen­dam­ment du libre arbitre. »

Johann Got­tlieb Fichte
De l’i­dée d’une guerre légi­time. Trois leçons faites à Ber­lin en mai 1813, trad. M. Lor­tet, Louis Babeuf édi­teur, 1831.