« Je lisais il y a quelques temps le récit que Jean Guéhenno a fait de sa jeunesse. On s’y débat dans le social le plus noir. Son père était cordonnier. Il en a fait un damné de la terre. Le mien aussi était cordonnier, et à la même époque, notre maison était la maison de la joie, mais il faut dire que le “social” n’y avait pas mis les pieds. On y faisait très attention : s’il essayait, on le foutait à la porte. »
Jean Giono
Les terrasses de l’île d’Elbe, 1976, éditions Gallimard, coll. L’Imaginaire, 2017