« Le jeune être qui venait à nous était ivre de printemps. La tête rejetée en arrière, il se laissait entièrement inonder par les flots du soleil de mai, immobile en eux, il était là, les bras allongés en toute liberté et les mains ouvertes. Ses lèvres s’ouvrirent à la ferveur des vers goethéens, qui, libres et légers, s’envolaient de ses lèvres comme s’il venait de trouver les mots éternels »
Walter Flex
Le pèlerin entre deux mondes (Der Wanderer zwischen beiden Welten), 1916, trad. Philippe Marcq, éditions ACE, 2020