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Citations sur le printemps

Citations sur le printemps : découvrez 7 citations de Louis Alphonse de Bourbon, Yukio Mishima, Walter Flex, Jean Mabire, Albert Thibaudet, Homère

Le printemps s’ouvre sur la fête de Pâques…

« Le prin­temps s’ouvre sur la fête de Pâques, por­teuse d’un mes­sage d’espoir conte­nu au cœur de la reli­gion catho­lique, et qui délivre une espé­rance uni­ver­selle, pro­mise à tous les peuples en géné­ral et à chaque homme en par­ti­cu­lier. Elle nous pousse à croire qu’après chaque cré­pus­cule, après chaque nuit, si longue et pénible soit-elle, une aube revient, plus écla­tante à chaque fois. »

Louis-Alphonse de Bourbon
« Que Pâques soit un moment d’es­pé­rance indi­vi­duelle et de renou­veau social », Marianne, 7 avril 2023

Il y avait certainement quelque chose d’insolite dans l’éclat de ce printemps…

« Jamais la muni­fi­cence inépui­sable et l’extravagance inutile de la Nature n’avaient déployé une beau­té aus­si fan­tas­tique. Je me deman­dais avec inquié­tude si la Nature n’en était pas venue à recon­qué­rir la terre à son béné­fice. Il y avait cer­tai­ne­ment quelque chose d’insolite dans l’éclat de ce prin­temps. »

Yukio Mishi­ma
Confes­sion d’un masque, 1949, trad. Renée Vil­lo­teau, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1971, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1983

Le jeune être qui venait à nous était ivre de printemps…

« Le jeune être qui venait à nous était ivre de prin­temps. La tête reje­tée en arrière, il se lais­sait entiè­re­ment inon­der par les flots du soleil de mai, immo­bile en eux, il était là, les bras allon­gés en toute liber­té et les mains ouvertes. Ses lèvres s’ou­vrirent à la fer­veur des vers goe­théens, qui, libres et légers, s’en­vo­laient de ses lèvres comme s’il venait de trou­ver les mots éternels »

Wal­ter Flex
Le pèle­rin entre deux mondes (Der Wan­de­rer zwi­schen bei­den Wel­ten), 1916, trad. Phi­lippe Marcq, édi­tions ACE, 2020

Ce feu résume une vivante tradition. Non pas une image inconsistante…

« La Flamme.
Ce feu résume une vivante tra­di­tion. Non pas une image incon­sis­tante, mais une réa­li­té. Une réa­li­té aus­si tan­gible que la dure­té de cette pierre ou ce souffle de vent. Le sym­bole du sol­stice est que la vie ne peut pas mou­rir. Nos ancêtres croyaient que le soleil n’abandonne pas les hommes et qu’il revient chaque année au ren­dez-vous du prin­temps.
Nous croyons avec eux, que la vie ne meurt pas et que par-delà la mort des indi­vi­dus, la vie col­lec­tive continue.
Qu’importe ce que sera demain. C’est en nous dres­sant aujourd’­hui, en affir­mant que nous vou­lons res­ter ce que nous sommes, que demain pour­ra venir.
Nous por­tons en nous la flamme. La flamme pure de ce feu de foi. Non pas un feu de sou­ve­nir. Non pas un feu de pié­té filiale. Mais un feu de joie et de gra­vi­té qu’il convient d’allumer sur notre terre. Là nous vou­lons vivre et rem­plir notre devoir d’hommes sans renier aucune des par­ti­cu­la­ri­tés de notre sang, notre his­toire, notre foi entre­mê­lés dans nos sou­ve­nirs et dans nos veines…
Ce n’est pas la résur­rec­tion d’un rite abo­li. C’est la conti­nua­tion d’une grande tra­di­tion. D’une tra­di­tion qui plonge ses racines au plus pro­fond des âges et ne veut pas dis­pa­raître. Une tra­di­tion dont chaque modi­fi­ca­tion ne doit que ren­for­cer le sens sym­bo­lique. Une tra­di­tion qui peu à peu revit. »

Jean Mabire
Les Sol­stices, His­toire et actua­li­té, édi­tions Le Flam­beau, 1991

L’harmonie de cette jeune voix…

« L’har­mo­nie de cette jeune voix était un cris­tal sonore, enser­rant le vin lim­pide de la parole éter­nelle. Cet homme aux nobles pro­por­tions, aux lignes élan­cées, était en soi un monu­ment d’ac­tion de grâces dres­sé par la créa­tion dans la claire splen­deur du jar­din de Dieu, la fraî­cheur de ses lèvres exha­laient le souffle d’un prin­temps reli­gieux, répan­du sur la Terre et les hommes. »

Wal­ter Flex
Le pèle­rin entre deux mondes (Der Wan­de­rer zwi­schen bei­den Wel­ten), 1916, trad. Phi­lippe Marcq, édi­tions ACE, 2020

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