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Le livre
Confession d'un masque

Confession d'un masque

Auteur : Yukio Mishi­ma
Édi­teur : édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1971, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1983

Pré­sen­ta­tion de l’é­di­teur : Confes­sions d’un masque est un roman aux échos auto­bio­gra­phiques de l’é­cri­vain japo­nais Yukio Mishi­ma publié en 1949. Ce der­nier fait ici état de ses dif­fi­cul­tés à être un homme, dans ses rela­tions sociales et ses rap­ports à la sexualité.

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Découvrez 5 citations extraites du livre

Il y avait certainement quelque chose d’insolite dans l’éclat de ce printemps...

« Jamais la muni­fi­cence inépui­sable et l’extravagance inutile de la Nature n’avaient déployé une beau­té aus­si fan­tas­tique. Je me deman­dais avec inquié­tude si la Nature n’en était pas venue à recon­qué­rir la terre à son béné­fice. Il y avait cer­tai­ne­ment quelque chose d’insolite dans l’éclat de ce prin­temps. »

Yukio Mishi­ma
Confes­sion d’un masque, 1949, trad. Renée Vil­lo­teau, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1971, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1983

Ce que je voulais, c’était mourir parmi des étrangers...

« Ce que je vou­lais, c’était mou­rir par­mi des étran­gers, pai­si­ble­ment, sous un ciel sans nuages. Pour­tant mon désir était bien éloi­gné des sen­ti­ments de cet ancien Grec qui sou­hai­tait mou­rir sous un ciel écla­tant. Ce que je vou­lais, c’était un sui­cide natu­rel, spontané. »

Yukio Mishi­ma
Confes­sion d’un masque, 1949, trad. Renée Vil­lo­teau, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1971, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1983

La guerre avait suscité en nous une maturité étrangement sentimentale...

« La guerre avait sus­ci­té en nous une matu­ri­té étran­ge­ment sen­ti­men­tale. Elle venait de ce que la vie nous parais­sait sus­cep­tible de se ter­mi­ner vers nos vingt ans ; nous n’envisagions même pas qu’il pût y avoir quelque chose au-delà de ces quelques années qui nous restaient. »

Yukio Mishi­ma
Confes­sion d’un masque, 1949, trad. Renée Vil­lo­teau, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1971, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1983

La victime offerte en sacrifice...

« La vic­time offerte en sacri­fice devait lan­cer de longs cris, lugubres et pathé­tiques, afin que ceux qui les enten­daient vinssent à sen­tir l’inexprimable soli­tude de l’existence. Alors ma joie de vivre, jaillis­sant de quelque endroit secret au plus pro­fond de moi, pous­sait fina­le­ment une cla­meur de joie triom­phante, répon­dant cri pour cri à la vic­time. N’était-ce pas exac­te­ment sem­blable à la joie que l’homme d’autrefois trou­vait dans la chasse ? »

Yukio Mishi­ma
Confes­sion d’un masque, 1949, trad. Renée Vil­lo­teau, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1971, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1983

Le paysage de neige ressemblait dans un certain sens à une forteresse en ruine...

« Le pay­sage de neige res­sem­blait dans un cer­tain sens à une for­te­resse en ruine : cette fan­tas­ma­go­rie était bai­gnée dans la lumière et la splen­deur sans bornes qui n’existent que dans les ruines des châ­teaux anciens. »

Yukio Mishi­ma
Confes­sion d’un masque, 1949, trad. Renée Vil­lo­teau, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1971, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1983

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