« Comme le montre très bien Camus, il y a non seulement la nature en dehors de l’homme, dont l’écologie politique s’est emparée, mais aussi la nature en l’homme, qui n’est d’ailleurs ni bonne, ni mauvaise. Sans ce contrepoids qu’est l’amour du monde et des hommes tels qu’ils sont, sans cette acceptation du tragique de l’existence humaine, la révolte s’adosse à un projet de subversion, de déconstruction, ou bien de destruction, comme les totalitarismes qui ont cherché à saper tous les fondements anthropologiques des sociétés humaines pour fabriquer de toutes pièces un homme nouveau, libéré des entraves du passé. »
Jacques Dewitte
« L’esprit conservateur est le souci de ce qui tient ensemble le monde de manière invisible », Limite, 12 mai 2016