« Les hommes du Moyen Age n’étaient pas assez vertueux pour dédaigner l’argent, mais ils méprisaient les hommes d’argent. »
Georges Bernanos
Les grands cimetières sous la lune, Librairie Plon, 1938, coll. Le Livre de Poche, 1977
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« Les hommes du Moyen Age n’étaient pas assez vertueux pour dédaigner l’argent, mais ils méprisaient les hommes d’argent. »
Georges Bernanos
Les grands cimetières sous la lune, Librairie Plon, 1938, coll. Le Livre de Poche, 1977
« Celui qui méprise le fric n’a qu’un moyen de ne pas lui céder entièrement : lui faire sa part. À l’abstraction du fric, opposez la joie des sens. Les vraies valeurs sont à la fois sensuelles et spirituelles. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« Voilà la meilleure façon de lutter contre la diabolisation : l’indifférence, l’ironie, le mépris aussi. Le mépris surtout. »
Jean-Yves Le Gallou
Manuel de lutte contre la diabolisation, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2020
« Les objets façonnent l’homme mieux que le jeu des idées, c’est pourquoi l’Occident en était venu à se mépriser et se jetait en troupeau sur les routes, fuyant vers le nord, sans doute vaguement conscient qu’il s’était déjà perdu en sécrétant trop de laideurs qui ne valaient même plus la peine d’être défendues. »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
« Son christianisme était force et vie. Un éveil au sentiment religieux issu de la lâcheté, était à ses yeux chose lamentable. Un silencieux et cordial mépris l’animait à l’égard de la prolifération, aussi bien au front qu’à l’intérieur, du christianisme né de la peur et de la prière, fille de la panique, pratiquée par les poltrons. »
Walter Flex
Le pèlerin entre deux mondes (Der Wanderer zwischen beiden Welten), 1916, trad. Philippe Marcq, éditions ACE, 2020
« Le transhumanisme se donne un but totalement autre : non pas réparer le corps humain, mais le remplacer. Il ne s’agit plus de se modeler sur une régularité naturelle, que l’on appelle la santé — l’état du corps dans son cours ordinaire, quand aucune pathologie n’est venue le troubler. Le progressisme post-moderne ne veut pas recevoir l’homme tel qu’il est, mais le dépasser — pour cela, il faut commencer par le mépriser, et par se mépriser soi-même. »
François-Xavier Bellamy
Demeure. Pour échapper à l’ère du mouvement perpétuel, Éditions Grasset, 2018
« Certains péchèrent par orgueil en confondant méfiance envers leur siècle et mépris de leurs semblables. »
Sylvain Tesson
Dans les forêts de Sibérie, éditions Gallimard, 2011
« L’homme devenu libre foule aux pieds cette sorte de bien-être méprisable dont rêvent les épiciers, les chrétiens, les vaches, les femmes, les Anglais et autres démocrates. L’homme libre est guerrier. »
Friedrich Nietzsche
Crépuscule des idoles ou Comment on philosophe avec un marteau (Götzen-Dämmerung oder wie man mit dem Hammer philosophiert), 1888, trad. Patrick Wotling, éditions Garnier-Flammarion, 2005
« Ils faisaient preuve ainsi de deux qualités que tout homme digne de ce nom réunit : l’amour de la vie et le mépris de la mort. »
Ernst Jünger
Lieutenant Sturm (Sturm), 1923 et 1963, trad. Philippe Giraudon, éditions Viviane Hamy, 1991