« L’ennui avec les droits de l’homme est que nul ne saurait en jouer qu’au détriment de certains hommes. »
Michel Villey
Le droit et les droits de l’homme, Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2014
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« L’ennui avec les droits de l’homme est que nul ne saurait en jouer qu’au détriment de certains hommes. »
Michel Villey
Le droit et les droits de l’homme, Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2014
« En aucun cas l’individu n’est un commencement absolu. Sa vision du monde correspond toujours à une réalité. Mais cette réalité est toujours déformée, car le miroir parfaitement plan n’est pas de ce monde. »
Pierre Gripari
Reflets et réflexes, éditions L’Âge d’Homme, 1983
« L’homme en sait trop pour être heureux. C’est son malheur. C’est aussi sa noblesse. »
Pierre Gripari
Reflets et réflexes, éditions L’Âge d’Homme, 1983
« Ainsi, philosophie antique, mythe et religion s’accordent pour reconnaître à l’homme une origine divine qui implique de sa part des égards, des devoirs : durant son existence terrestre il devra répondre d’elle, en témoigner. Mais il peut tout autant la renier, s’en détourner et se contenter de n’être qu’un mortel […] Il est bon de se souvenir de son ascendance céleste. Non pour s’en vanter, mais afin de recouvrer notre état seigneurial. Tel est le sens du retour, de la patience remontée. Les vertus en constituent les plus solides échelons. »
Jacqueline Kelen
Le jardin des vertus, éditions Salvator, 2019
« Le choix du héros grec se propose à chaque être humain : suivre la pente facile des plaisirs ou gravir le chemin caillouteux de l’ascèse. Se contenter de l’existence terrestre ou aspirer à la voie des dieux. On dit aussi : la voie de gauche, qui mène à la perdition, et la voie de droite, celle de la vertu, que couronne la gloire. »
Jacqueline Kelen
Le jardin des vertus, éditions Salvator, 2019
« Au fond du globalisme, l’affirmation que tout est commuable et commensurable est la plus antiécologiste qui soit, et des écologistes ne peuvent y souscrire qu’au prix d’une escroquerie manifeste. La déterritorialisation est le projet anti-humaniste par excellence, puisqu’elle dénie à l’homme le lien au sol qu’organise sa culture, elle est le nouveau projet de l’esclavage migratoire et de l’expulsion des indigènes, le rêve du marché total devenu réalité – sauf que le réel s’en mêle… »
Hervé Juvin
« Pour une écologie enracinée, localisme et mise en valeur des terroirs », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020
« La nature de l’éthique qui doit présider aux rapports des hommes et des animaux ne tient pas aux droits qu’ont les animaux par rapport à nous, mais aux devoirs que nous avons envers eux. »
Alain de Benoist
« Les droits des animaux », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020
« Nous vivons l’époque des évidences oubliées. Répétons-nous donc. La nature, c’est tout ce qui, dans l’univers, n’est pas fait de main d’homme. Tout ce que homo faber, dans son obsession du contrôle total, ne contrôle, justement, pas.
La nature autour et en face de nous est la limite de notre pouvoir sur la matière, sur le monde et sur notre propre destin. »
Slobodan Despot
« Sortir de la tour sans porte », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020
« L’idée-principe de la modernité (du 17e siècle à la moitié du 20e) reposait sur la séparation entre la culture et la nature. L’homme était considéré “comme maître et possesseur de la nature” (Descartes). Cette domination forcenée a abouti à la dévastation du monde. Les saccages écologiques, dont l’actualité n’est pas avare le prouvent abondamment. Cette conception : le sujet pensant dominant un objet inerte, a conduit, déchaînement technologique aidant, à une véritable décadence spirituelle ! »
Michel Maffesoli
« L’émergence d’une sensibilité écosophique », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020
« Durant toute la modernité, dès le 16e siècle et ses grandes découvertes, le 17e et la philosophie rationaliste, le 18e siècle et la philosophie des Lumières mettant au centre du monde l’homme et dans les grands systèmes sociaux du 19e siècle, ce qui a été au centre des idéologies était le mythe du progrès. Aujourd’hui le progressisme, dont tous les hommes politiques se gargarisent laisse la place, en cette postmodernité naissante, à un nouveau mythe, celui de l’écosophie. »
Michel Maffesoli
« L’émergence d’une sensibilité écosophique », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020
« Comme le montre très bien Camus, il y a non seulement la nature en dehors de l’homme, dont l’écologie politique s’est emparée, mais aussi la nature en l’homme, qui n’est d’ailleurs ni bonne, ni mauvaise. Sans ce contrepoids qu’est l’amour du monde et des hommes tels qu’ils sont, sans cette acceptation du tragique de l’existence humaine, la révolte s’adosse à un projet de subversion, de déconstruction, ou bien de destruction, comme les totalitarismes qui ont cherché à saper tous les fondements anthropologiques des sociétés humaines pour fabriquer de toutes pièces un homme nouveau, libéré des entraves du passé. »
Jacques Dewitte
« L’esprit conservateur est le souci de ce qui tient ensemble le monde de manière invisible », Limite, 12 mai 2016
« Si le mouvement écologique est une prise de conscience de la démesure technologique, cette conscience devrait s’étendre aux limites inhérentes à la condition humaine et ne pas adhérer aux projets divers mais convergents, qui voudraient s’en prendre à la condition sexuée, à l’énigme de la naissance et à la condition mortelle, qui favorisent le caractère interchangeable de toute chose et de tout être. Je constate aussi qu’une autre branche de l’écologie, qui s’exprime chez les défenseurs de “la cause animale”, manifeste fréquemment une véritable haine de l’humanité. »
Jacques Dewitte
« L’esprit conservateur est le souci de ce qui tient ensemble le monde de manière invisible », Limite, 12 mai 2016