« L’idée-principe de la modernité (du 17e siècle à la moitié du 20e) reposait sur la séparation entre la culture et la nature. L’homme était considéré “comme maître et possesseur de la nature” (Descartes). Cette domination forcenée a abouti à la dévastation du monde. Les saccages écologiques, dont l’actualité n’est pas avare le prouvent abondamment. Cette conception : le sujet pensant dominant un objet inerte, a conduit, déchaînement technologique aidant, à une véritable décadence spirituelle ! »
Michel Maffesoli
« L’émergence d’une sensibilité écosophique », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020