Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne

Citatio, un portail ouvert sur notre civilisation

Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter en faisant un don.

Thème

Citations d’un auteur français

Définition formelle du capitalisme…

« Défi­ni­tion for­melle du capi­ta­lisme : un sys­tème éco­no­mique et social qui réduit toute rela­tion entre les hommes à la rela­tion com­mer­ciale inté­res­sée, qui consi­dère tout bien comme une mar­chan­dise, et toute valeur comme pure­ment sub­jec­tive pour l’individu. Ain­si défi­ni, le capi­ta­lisme n’est pas réduc­tible à un mode de pro­duc­tion, ou à une forme d’interaction entre capi­tal et tra­vail : il est davan­tage un esprit, une manière de voir le monde. Cha­cun pense et agit en capi­ta­liste quand il réduit toute acti­vi­té à son inté­rêt per­son­nel, et qu’il ne consi­dère le monde qui l’environne que comme des mar­chan­dises à dis­po­si­tion pour satis­faire ses besoins”. »

Guillaume Tra­vers
Capi­ta­lisme moderne et socié­té de mar­ché. L’Europe sous le règne du mar­ché, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2020

Le libre-échange…

« Le libre-échange – l’idée selon laquelle des échanges mutuel­le­ment consen­tis entre indi­vi­dus sont tou­jours béné­fiques – est l’un des fon­de­ments du capi­ta­lisme. Il est à la base du pro­jet plus vaste de la moder­ni­té, à savoir repen­ser l’ensemble de l’ordre social sur la base des seuls inté­rêts indi­vi­duels. »

Guillaume Tra­vers
Capi­ta­lisme moderne et socié­té de mar­ché. L’Europe sous le règne du mar­ché, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2020

Le capitalisme est la réduction…

« Si, tel que nous le défi­nis­sons, le capi­ta­lisme est la réduc­tion de tout bien à l’utilité indi­vi­duelle, de toute valeur à la valeur mar­chande, alors une cri­tique rigou­reuse du capi­ta­lisme doit s’abstraire de ces valeurs maté­rielles et faire appel à d’autres hié­rar­chies. »

Guillaume Tra­vers
Capi­ta­lisme moderne et socié­té de mar­ché. L’Europe sous le règne du mar­ché, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2020

Réaffirmer notre lien avec la nature…

« Réaf­fir­mer notre lien avec la nature, ce n’est pas som­brer dans les incan­ta­tions déri­soires d’une Gre­ta Thun­berg et de ses admi­ra­teurs, c’est avoir le cou­rage de poser les ques­tions déran­geantes à pro­pos du modèle de crois­sance qui com­mande les éco­no­mies d’aujourd’hui. »

Phi­lippe Conrad
« La nature comme socle, pour une éco­lo­gie à l’en­droit », Livr’ar­bitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e col­loque annuel de l’Institut Iliade – Pour une éco­lo­gie à l’endroit », automne 2020

L’oligarchie dirigeante vit dans un univers…

« L’oligarchie diri­geante vit dans un uni­vers de trot­ti­nettes, d’escalators, d’immeubles à air condi­tion­nés et de bars à chauf­fe­rettes en plein air. »

Jean-Yves Le Gallou
« Face à la pseu­do éco­lo­gie hors-sol, pour une éco­lo­gie enra­ci­née et iden­ti­taire », Livr’ar­bitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e col­loque annuel de l’Institut Iliade – Pour une éco­lo­gie à l’endroit », automne 2020

Le réchauffement climatique est un fait…

« Le réchauf­fe­ment cli­ma­tique est un fait. Son ins­tru­men­ta­li­sa­tion alar­miste par les grosses caisses de la pro­pa­gande, un autre. »

Jean-Yves Le Gallou
« Face à la pseu­do éco­lo­gie hors-sol, pour une éco­lo­gie enra­ci­née et iden­ti­taire », Livr’ar­bitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e col­loque annuel de l’Institut Iliade – Pour une éco­lo­gie à l’endroit », automne 2020

La littérature romanesque et sentimentale…

« Il faut recon­naître que la lit­té­ra­ture roma­nesque et sen­ti­men­tale, oscil­lant entre tra­gique et vau­de­ville, humour et socio­lo­gie, ain­si que la lit­té­ra­ture idéo­lo­gique, natio­na­liste, guer­rière par­fois, ont par­fois obs­cur­ci les réa­li­tés de l’alpi­nisme, en en don­nant une image biai­sée. Non, l’Alpe n’est pas homi­cide. Non, on ne déflore” pas un som­met vierge”. Non, le rap­pel ne sert pas à mon­ter mais à des­cendre. Non, grim­per à mains nues” ne veut pas dire sans gants” mais sans aide” – et n’est pas la tra­duc­tion de by fair means. Oui, le Tar­ta­rin d’Alphonse Dau­det pose­ra tou­jours des ques­tions absurdes à M. Dumol­let, l’anti-héros de Samivel. »

Anne-Laure Blanc
Monts affreux, monts sublimes ? L’alpinisme, une école de vie, 6e col­loque annuel de l’Institut Iliade, 19 sep­tembre 2020

À la morale du péché…

« À la morale du péché, cepen­dant, on peut tou­jours oppo­ser l’éthique de l’honneur. Dans l’éthique de l’honneur, on ne se repend de rien. Quand on a fait une faute, on en tire la leçon. On oublie sou­vent, mais l’on ne par­donne pas plus qu’on ne demande à être par­don­né. Never explain, never com­plain. On ne s’explique pas, on ne se jus­ti­fie pas. On ne se plaint pas, on ne se pose pas en vic­time, on ne cherche pas à faire un ins­tru­ment de pou­voir d’une souf­france réelle ou sup­po­sée. On ne s’agenouille pas, on ne courbe pas la tête. On vit et on meurt debout. »

Alain de Benoist
« Mau­vaise conscience », Élé­ments n°175, décembre-jan­vier 2019

La sensibilité écosophique…

« La sen­si­bi­li­té éco­so­phique, veut redon­ner force et vigueur à la confiance vis-à-vis de la nature. Dépas­ser la para­noïa vou­lant construire” un monde uni­que­ment à par­tir d’un indi­vi­du maître de lui comme de l’u­ni­vers”. À l’op­po­sé du construit”, faire confiance au don­né”, celui des lois naturelles. »

Michel Maf­fe­so­li
« L’émergence d’une sen­si­bi­li­té éco­so­phique », Livr’ar­bitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e col­loque annuel de l’Institut Iliade – Pour une éco­lo­gie à l’endroit », automne 2020

L’idée-principe de la modernité…

« L’idée-principe de la moder­ni­té (du 17e siècle à la moi­tié du 20e) repo­sait sur la sépa­ra­tion entre la culture et la nature. L’homme était consi­dé­ré comme maître et pos­ses­seur de la nature” (Des­cartes). Cette domi­na­tion for­ce­née a abou­ti à la dévas­ta­tion du monde. Les sac­cages éco­lo­giques, dont l’actualité n’est pas avare le prouvent abon­dam­ment. Cette concep­tion : le sujet pen­sant domi­nant un objet inerte, a conduit, déchaî­ne­ment tech­no­lo­gique aidant, à une véri­table déca­dence spirituelle ! »

Michel Maf­fe­so­li
« L’émergence d’une sen­si­bi­li­té éco­so­phique », Livr’ar­bitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e col­loque annuel de l’Institut Iliade – Pour une éco­lo­gie à l’endroit », automne 2020

Livres

À l'affiche

Comprendre la stratégie hongroise
Dominique Venner. La flamme se maintient
Sur les chemins noirs
Bienvenue dans le meilleur des mondes. Quand la réalité dépasse la science-fiction
Frédéric Mistral. Patrie charnelle et Provence absolue
Les Indo-Européens
Le soleil et l'acier
L’exil intérieur. Carnets intimes
La société de propagande
Tolkien, l’Europe et la tradition. La civilisation à l’aune de l’imaginaire
Voyage au bout de la nuit
Game over. La révolution antipolitique
Pour un réveil européen. Nature - Excellence - Beauté
Ceux de 14
La hache des steppes
Le japon moderne et l'éthique samouraï
Walter, ce boche mon ami
Les grandes légendes de France
Courage ! manuel de guérilla culturelle
À propos des Dieux. L’esprit des polythéismes
Les Déshérités ou l’urgence de transmettre
L’enracinement
Impasse Adam Smith. Brèves remarques sur l'impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche
Citadelle
Œuvres en prose complètes, tome III
L'Empire du politiquement correct
L’opprobre. Essai de démonologie
La grande séparation
Orthodoxie
Économie et société médiévale
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis
Précis de décomposition
L’homme surnuméraire
L'Argent
Les Horreurs de la démocratie
Petit traité sur l’immensité du monde
La Cause du peuple
Histoire et tradition des Européens
Mémoire vive. Entretiens avec François Bousquet
Le déclin du courage
Sire
La France contre les robots
Le regard des princes à minuit
L’œuvre de chair
Service inutile
Traité du rebelle ou le recours aux forêts
Les sentinelles du soir
Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ?