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Citations sur l'histoire

L’historien se doit d’éviter l’interprétation philosophique…

« L’historien se doit d’éviter l’interprétation phi­lo­so­phique de l’histoire, tout comme la bio­lo­gique ou l’économique ; sa science a pour objet l’humain ; l’histoire, tout comme l’homme, ne peut être ni expli­quée, ni subli­mée. Se regar­der soi-même dans les yeux. »

Ernst Jün­ger
Eumes­wil, 1977, trad. Hen­ri Plard, édi­tions La Table Ronde, coll. Ver­millon, 1978

Le vrai héros, le vrai sujet, le centre de l’Iliade, c’est la force…

« Le vrai héros, le vrai sujet, le centre de l’Iliade, c’est la force. La force qui est maniée par les hommes, la force qui sou­met les hommes, la force devant quoi la chair des hommes se rétracte. L’âme humaine ne cesse pas d’y appa­raître modi­fiée par ses rap­ports avec la force ; entraî­née, aveu­glée par la force dont elle croit dis­po­ser, cour­bée sous la contrainte de la force qu’elle subit.
Ceux qui avaient rêvé que la force, grâce au pro­grès, appar­te­nait désor­mais au pas­sé, ont pu voir dans ce poème un docu­ment ; ceux qui savent dis­cer­ner la force, aujourd’­hui comme autre­fois, au centre de toute his­toire humaine, y trouvent le plus beau, le plus pur des miroirs. »

Simone Weil
L’Iliade ou le poème de la force, 1941, édi­tions de l’é­clat, coll. Éclats, 2014

Si les Irlandais ne sont pas libres…

« Si les Irlan­dais ne sont pas libres, c’est qu’ils n’ont pas méri­té de l’être… Il n’est pas rai­son­nable de comp­ter sur le Tout-Puis­sant pour annu­ler les lois tem­po­relles qui nous brident. Seuls des hommes armés bri­se­ront les chaînes que des hommes armés ont for­gées pour nous. »

Patrick Pearse cité par Jean Mabire
Patrick Pearse, une vie pour l’Irlande, édi­tions Terre et Peuple, 1998

Une véritable historiographie de droite devrait embrasser…

« Une véri­table his­to­rio­gra­phie de droite devrait embras­ser les mêmes hori­zons que l’historiographie mar­xiste, avec la volon­té de sai­sir l’essentiel du pro­ces­sus his­to­rique des der­niers siècles, pris en dehors des mythes, des super­sti­tions ou de la simple chro­nique des faits. Tout en inver­sant, natu­rel­le­ment, les signes et les pers­pec­tives, et en voyant dans les pro­ces­sus conver­gents de l’histoire récente non pas les phases d’un pro­grès poli­tique et social, mais celles d’une sub­ver­sion géné­rale. Selon toute logique, le pré­sup­po­sé éco­no­mi­co-maté­ria­liste serait éli­mi­né, une fois démas­quée la fic­tion de l’homo oeco­no­mi­cus et le déter­mi­nisme pré­ten­du­ment fatal des sys­tèmes de pro­duc­tion. Des forces beau­coup plus vastes, pro­fondes et com­plexes que celles que connaît le misé­rable maté­ria­lisme his­to­rique mar­xiste, sont en action dans l’histoire. »

Julius Evo­la
Il Conci­lia­tore, novembre 1959

La notion qui fonde toute coutume vivante…

« La notion qui fonde toute cou­tume vivante, c’est l’honneur. Tout le reste, fidé­li­té, humi­li­té, bra­voure, esprit che­va­le­resque, maî­trise de soi, réso­lu­tion, en découle. Et l’honneur est une ques­tion de sang, non de rai­son. On ne réflé­chit pas – sinon, on a déjà per­du l’honneur. Perdre l’honneur, c’est être effa­cé de la vie, du temps, de l’Histoire. L’honneur de l’ordre, de la famille, de l’homme et de la femme, du peuple et de la patrie, l’honneur du pay­san, du sol­dat, et même du ban­dit : l’honneur signi­fie que la vie, en une cer­taine per­sonne, vaut quelque chose, pos­sède un rang his­to­rique, sa dis­tance, sa noblesse. »

Oswald Spen­gler
Écrits his­to­riques et phi­lo­so­phiques. Pen­sées, édi­tions Coper­nic, 1980

L’Histoire n’est rien d’autre que l’autel…

« L’Histoire n’est rien d’autre que l’autel où ont été sacri­fiés le bon­heur des peuples, la sagesse des États et la ver­tu des individus. »

Frie­drich Hegel
La Rai­son dans l’histoire (Die Ver­nunft in der Ges­chichte), 1822 – 1830, trad. Kostas Papaïoan­nou, édi­tions Plon, 1965

Il n’existe pas une Histoire, entité mystérieuse…

« Il n’existe pas une His­toire, enti­té mys­té­rieuse écrite avec un h majus­cule. Ce sont les hommes, tant qu’ils sont vrai­ment des hommes, qui font et défont l’histoire. »

Julius Evo­la
Orien­ta­tions (Orien­ta­men­ti), 1950, trad. Phi­lippe Baillet, édi­tions Par­dès, 2011

Nous possédons un héritage spirituel qui n’a rien à envier…

« Nous pos­sé­dons un héri­tage spi­ri­tuel qui n’a rien à envier à ceux des autres grandes civi­li­sa­tions, mais nous ne le savons pas ou nous le savons mal. À l’immense crise spi­ri­tuelle du nihi­lisme occi­den­tal, il faut appor­ter nos propres réponses. Les hommes n’existent que par ce qui les dis­tingue : clan, lignée, his­toire, culture, tra­di­tion. Il n’y a pas de réponse uni­ver­selle aux ques­tions de l’existence et du com­por­te­ment. Chaque civi­li­sa­tion a sa véri­té et ses dieux, tous res­pec­tables pour autant qu’ils ne nous menacent pas. Chaque civi­li­sa­tion apporte ses réponses, sans les­quelles les indi­vi­dus, hommes ou femmes, pri­vés d’identité et de modèles, sont pré­ci­pi­tés dans un trouble sans fond. Comme les plantes, les hommes ne peuvent se pas­ser de racines. Il appar­tient à cha­cun de retrou­ver les siennes. »

Domi­nique Venner
Le Choc de l’histoire, édi­tions Via Roma­na, 2011

L’imprévisible, ce qui surgit sans cause ni raison…

« L’imprévisible, ce qui sur­git sans cause ni rai­son, ce que rien ne déter­mine, voi­là qui reçut jadis un nom : le des­tin, le sort. Cette force dérou­tante, mys­té­rieuse, à laquelle les dieux eux-mêmes sont sou­mis – le sort –, nous sera-t-il un jour favo­rable ? Nous n’en savons rien. Cela n’est pas entre nos mains. Et pour­tant, cela aus­si est, en un sens, entre nos mains. Contrai­re­ment à ce que la moder­ni­té croit, la volon­té des hommes, certes, n’est pas toute-puis­sante. Mais le des­tin non plus. Il a besoin de notre aide. Nous dépen­dons de lui, mais le des­tin aus­si dépend de nous. Sans notre enga­ge­ment déci­dé, sans notre lutte vaillante, jamais le sort ne pour­rait nous être favorable. »

Javier Por­tel­la
Les leçons du samou­raï, allo­cu­tion au Col­loque Domi­nique Ven­ner, Paris, Mai­son de la Chi­mie, 17 mai 2014

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