« Dans la verte vallée ou la montagne,
Nos pères ont lutté avant nous. »
A Soldier’s Song – La chanson d’un soldat – Amhràn na bhFiann (hymne national de la République d’Irlande, 1907)
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« Dans la verte vallée ou la montagne,
Nos pères ont lutté avant nous. »
A Soldier’s Song – La chanson d’un soldat – Amhràn na bhFiann (hymne national de la République d’Irlande, 1907)
« Il a existé un catholicisme rural qui, quant à lui, était polylâtre, à cultes multiples, et magnifiait nombre de saints locaux, ceux des territoires paroissiaux. Il en subsiste encore des traces en Bretagne, en Irlande, en Espagne ou en Italie. Ce catholicisme-là a été le dernier conservatoire des ferveurs européennes traditionnelles, très éloignées des contenus monothéistes officiels. »
Jean-François Gautier
Entretien au site Le Rouge et le Noir, 5 avril 2016
« Je voudrais voir des armes aux mains de tous les Irlandais. Ce serait un signe de santé. »
Patrick Pearse, cité par Jean Mabire
Patrick Pearse, une vie pour l’Irlande, éditions Terre et Peuple, 1998
« Dès le début de son action, Pearse avait compris que les hommes qui veulent retrouver leurs racines doivent d’abord honorer ceux qui les ont précédés sur cette voie magnifique et ingrate du retour vers soi-même. »
Jean Mabire
Patrick Pearse, une vie pour l’Irlande, éditions Terre et Peuple, 1998
« Je ne me suis jamais soumis.
Je me suis fait une âme plus grande
Que celle des maîtres de mon peuple.
Et je dis aux maîtres de mon peuple :
Prenez garde !
Prenez garde à ce qui vient :
Le peuple qui se lève… »
Patrick Pearse
Le Rebelle, 1916, cité par Jean Mabire, Patrick Pearse, une vie pour l’Irlande, éditions Terre et Peuple, 1998
« Le message de Jean Scot Erigène, et à travers lui des penseurs néoplatoniciens, n’a jamais cessé de travailler souterrainement la conscience occidentale, des flamboiements de la mystique rhénane à la grande insurrection du romantisme allemand, en passant par Jacob Boehme et William Blake. Plus près de nous, c’est sa redécouverte par Yeats qui, de l’aveu même du poète, donna à la Renaissance irlandaise son élan et sa profondeur. »
Michel Le Bris
Jean Scot Erigène, dissident celtique en Europe, in L’Irlande ou les musiques de l’âme, Association Artus, éditions Ouest-France, 1995
« J’ai dû vouloir dire que l’Irlande, et surtout l’Irlande de l’Ouest, restait réfractaire aux modes comme si elle en connaissait la vanité. Elle n’échange pas ses mœurs, sa foi, sa détermination contre un sac de bille. Son identité reste impressionnante, bien qu’elle néglige plutôt son passé, prenne peu soin des vieilles pierres et des sites célèbres. Ce dédain et assez curieux et très significatif. On croit peu aux signes extérieurs. Tout est dans le cœur et, si j’ose risquer ce gros mot, dans l’âme. »
Michel Déon
L’Herne Déon, Cahier dirigé par Laurence Tacou, Éditions de l’Herne, 2009
« Si l’Irlande spirituelle disparaît, alors l’Irlande réelle mourra aussi. »
Patrick Pearse cité par Jean Mabire
Patrick Pearse, une vie pour l’Irlande, éditions Terre et Peuple, 1998
« We Irish think otherwise. » (« Nous autres Irlandais pensons autrement. »)
George Berkeley
Évêque et philosophe d’Hibernie (1685−1753), cité par Christopher Gérard in Parcours païen, Éditions L’Âge d’Homme, 2000
« Tous ces jeunes gens bouillaient d’impatience de laisser la plume et l’encrier pour serrer la dure crosse de bois d’un revolver. »
Jean Mabire
Patrick Pearse, une vie pour l’Irlande, éditions Terre et Peuple, 1998
« Je ne pense pas que je puisse apprendre quelque chose aux gens de mon île. Mais ce matin, quand le soleil de l’an nouveau se lève, je sais qu’il va éclairer, avant mon île, tout un continent, là-bas vers l’est, qui émerge du sommeil et de la si longue nuit.
Immense et rouge, le soleil illumine une année nouvelle. Les rochers sont comme des aiguilles sombres. Des paillettes jaune pâle scintillent sur la mer. Mon île, mon pays, mon peuple, mes amis saluent le soleil.
Et lentement, tu surgis du sommeil. J’ai veillé sur toi pendant toute cette nuit, ô mon Europe aux longs cheveux d’or dénoués sur mon épaule. Ouvre les yeux, vois, nous allons partir ensemble, pour une île immense, hérissée de cathédrales et de stades. Nous naviguerons du Cap Nord au détroit de Gibraltar, de la mer d’Irlande au golfe de Corinthe. Nous découvrirons les Shetlands et les Cyclades, les Baléares et les Lofoten, îles innombrables de ta couronne, merveilleux royaume de ta beauté et de ta puissance, sous le grand tournant du soleil.
Viens, c’est une année nouvelle. »
Jean Mabire
L’Esprit public, 1963