« Le message de Jean Scot Erigène, et à travers lui des penseurs néoplatoniciens, n’a jamais cessé de travailler souterrainement la conscience occidentale, des flamboiements de la mystique rhénane à la grande insurrection du romantisme allemand, en passant par Jacob Boehme et William Blake. Plus près de nous, c’est sa redécouverte par Yeats qui, de l’aveu même du poète, donna à la Renaissance irlandaise son élan et sa profondeur. »
Michel Le Bris
Jean Scot Erigène, dissident celtique en Europe, in L’Irlande ou les musiques de l’âme, Association Artus, éditions Ouest-France, 1995