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Citations sur la force

C’est toujours plus au nord…

« C’est tou­jours plus au nord et le long de l’O­céan que sont les plus braves combattants. »

Stra­bon
Des­crip­tion de la Gaule romaine et des peuples gau­lois, in Géo­gra­phie, Livre IV, cha­pitre IV‑2, trad. Edme Cou­gny, édi­tions Paléo, coll. His­toire – Accès Direct, 2010

L’homme de pouvoir est détruit par le pouvoir…

« L’homme de pou­voir est détruit par le pou­voir, l’homme d’argent par l’argent, l’homme ser­vile par la ser­vi­li­té, l’homme de plai­sir par le plai­sir. Ain­si le Loup des steppes fut-il détruit par sa liber­té. Il attei­gnit son objec­tif, s’af­fran­chit pro­gres­si­ve­ment de toute contrainte. Per­sonne ne pou­vait lui don­ner d’ordres ; il n’a­vait pas à se confor­mer à la volon­té de quel­qu’un ; il déci­dait de sa conduite de façon libre et indé­pen­dante, car tout homme fort par­vient infailli­ble­ment au but qu’un véri­table ins­tinct lui ordonne de pour­suivre. Cepen­dant, lors­qu’il se fut ins­tal­lé dans cette nou­velle liber­té, Har­ry s’a­per­çut tout à coup que celle-ci repré­sen­tait une mort. Il était seul. »

Her­mann Hesse
Le loup des steppes (Der Step­pen­wolf), 1927, édi­tions Cal­mann-Lévy, 1975, trad. Alexan­dra Cade, édi­tions Le Livre de poche, coll. Biblio, 2022

La guerre est un acte violent…

« La guerre est un acte violent dans lequel l’emploi de la force étant illi­mi­té, cha­cun des deux adver­saires impose à l’autre la loi ; d’où résulte une influence réci­proque qui, de part et d’autre, doit conduire à l’extrême. »

Carl von Clausewitz
Théo­rie de la grande guerre, trad. Marc-Joseph-Edgar Bour­don de Vatry, Librai­rie mili­taire de L. Bau­doin et Cie, 1889

La guerre est un combat singulier agrandi…

« La guerre est un com­bat sin­gu­lier agran­di, et la lutte entre deux hommes est l’image qui per­met le mieux à la pen­sée de se repré­sen­ter en un acte unique le nombre indé­ter­mi­né de com­bats dont une guerre se com­pose. Or, dans la lutte, cha­cun des adver­saires cherche, au moyen de sa force phy­sique, à ter­ras­ser l’autre et à bri­ser sa résis­tance. La guerre est donc un acte de la force par lequel nous cher­chons à contraindre l’adversaire à se sou­mettre à notre volon­té. »

Carl von Clausewitz
Théo­rie de la grande guerre, trad. Marc-Joseph-Edgar Bour­don de Vatry, Librai­rie mili­taire de L. Bau­doin et Cie, 1889

Les âmes faites pour commander…

« Il appar­te­nait à cette espèce d’organisation que Tacite, dont le mépris a tout sim­pli­fié et qui ne voit dans le monde que des maîtres et des esclaves, appelle les âmes faites pour com­man­der. »

Jules Bar­bey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, édi­tions Gal­li­mard, coll. Le Livre de poche, 1964

Il était chasseur. Il avait la patience de l’affût…

« Il était chas­seur. Il avait la patience de l’af­fût. Comme tous les hommes, même les plus bouillants, qui sont orga­ni­sés pour la guerre, il avait la force de l’at­tente immo­bile, la puis­sance de com­pri­mer les bat­te­ments et les élans d’un cœur per­sé­vé­rant et d’une volon­té infatigable. »

Jules Bar­bey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, édi­tions Gal­li­mard, coll. Le Livre de poche, 1964

Préférer ce qui est noble à ce qui est ignoble…

« Je l’ai déjà dit et je serai bien for­cé de le dire encore : pré­fé­rer ce qui est noble à ce qui est ignoble et ce qui est beau à ce qui est hideux ; cher­cher à com­prendre, ten­ter la conquête de n’importe quoi, en sau­tant par-des­sus bornes et clô­tures ; vou­loir vivre enfin ; voi­là ce qui tombe sous l’anathème. »

Léon Bloy
Exé­gèse des Lieux Com­muns, Mer­cure de France, 1902

Qui vit, résiste…

« Tout homme ou toute puis­sance, dont l’action consiste uni­que­ment à céder, ne peut abou­tir qu’à se retran­cher dans l’existence. Qui vit, résiste, qui ne résiste pas, se laisse dépe­cer en morceaux. »

Georges Sorel
Réflexions sur la vio­lence, 1908, coédi­tions Krisis/La Nou­velle Librai­rie, 2023

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