« La toute-puissance factice de l’homme moderne se fonde sur l’oubli de son passé et du mélange subtil de nature et de culture qui le façonne. »
Laurence Maugest
L’égalitarisme : le génocide de l’humanité, Polémia, 9 juin 2015
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« La toute-puissance factice de l’homme moderne se fonde sur l’oubli de son passé et du mélange subtil de nature et de culture qui le façonne. »
Laurence Maugest
L’égalitarisme : le génocide de l’humanité, Polémia, 9 juin 2015
« Ils sont bêtes, mais c’est pour faire rire. Ils ne savent rien, mais ils ont réponse à tout. Ils n’ont rien à dire, mais ils parlent tout le temps. Tout chez eux est incorrect, sauf leurs idées. Ils n’ont que des amis car ils peuvent détruire ceux qui ne le sont pas. Ils ont toujours raison car ils sont applaudis sur commande. Ils n’ont peur de rien, sauf de l’audimat.
Ils sont animateurs de talk-shows ou de reality-shows. Ils passent en prime time tous les jours ou toutes les semaines. Ils invitent les intellectuels, les artistes et les hommes politiques, mais ils s’invitent aussi entre eux. Ils disent ce qu’il faut penser, ce qu’il faut aimer et ce qu’il faut détester. Ce sont les grands prêtres de la pensée unique. »
Bruno Mégret
L’Autre scénario pour la France et l’Europe, Éditions Cité liberté, 2006
« La terre sera alors devenue plus petite, et sur elle sautillera le dernier homme, qui rapetisse tout. Sa race est indestructible comme celle du puceron ; le dernier homme vit le plus longtemps. « Nous avons inventé le bonheur » disent les derniers hommes, et ils clignent de l’œil. Ils ont abandonné les contrées où il était dur de vivre : car on a besoin de chaleur. […] Qui voudrait encore gouverner ? Qui voudrait obéir ? C’est trop pénible. Point de berger et un seul troupeau ! Chacun veut la même chose, tous sont égaux : qui a d’autres sentiments va de son plein gré dans la maison des fous. Autrefois tout le monde était fou, disent les plus fins et ils clignent de l’œil. »
Friedrich Nietzsche
Ainsi parlait Zarathoustra – Un livre pour tous et pour personne (Also sprach Zarathustra – Ein Buch für Alle und Keinen), 1883 – 1885, trad. Geneviève Bianquis, éditions Garnier-Flammarion, 2006