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Citations d’un auteur français

Tant que ne se concrétise pas le péril d’une invasion…

« Tant que ne se concré­tise pas le péril d’une inva­sion ou d’une dis­pa­ri­tion par assi­mi­la­tion ou métis­sage, les peuples n’ont aucune rai­son de se méfier des étran­gers. Bien au contraire, ils les reçoivent dans le res­pect des lois de l’hospitalité. Tout change évi­dem­ment du jour où ils découvrent que l’hôte en pro­fite pour leur prendre leur femme ou leur fille, rafler leur bétail, les chas­ser de leur mai­son et s’emparer peut-être de l’âme de leur fils. »

Domi­nique Venner
His­toire et tra­di­tion des Euro­péens, Édi­tions du Rocher, coll. His­toire, 2002

Il y a toujours une route. Les autres sont sur la plage…

« Il y a tou­jours une route. Les autres sont sur la plage ou la place, à la foire ou au mee­ting, au ciné­ma ou… Écarte-toi. Prends ce sen­tier que per­sonne n’emprunte. Je vais me perdre !” Te perdre où ? Par rap­port à quelle borne ? Arrête de dire des sot­tises. Dès que tu seras enga­gé sur cette voie, c’est toi qui es la flèche et la direc­tion. Tu ne suis pas l’exemple. Tu es l’exemple. »

Jean Cau
Le Che­va­lier, la mort et le diable, édi­tions de La Table ronde, 1977

Exister, c’est combattre ce qui me nie…

« Exis­ter, c’est com­battre ce qui me nie. Être rebelle, ce n’est pas col­lec­tion­ner des livres impies, rêver de com­plots fan­tas­ma­go­riques ou de maquis dans les Cévennes. C’est être à soi-même sa propre norme. S’en tenir à soi quoi qu’il en coûte. Veiller à ne jamais gué­rir de sa jeu­nesse. Pré­fé­rer se mettre tout le monde à dos que se mettre à plat ventre. Pra­ti­quer aus­si en cor­saire et sans ver­gogne le droit de prise. Piller dans l’époque tout ce que l’on peut conver­tir à sa norme, sans s’arrêter sur les appa­rences. Dans les revers, ne jamais se poser la ques­tion de l’inutilité d’un com­bat perdu. »

Domi­nique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédi­tion Pierre-Guillaume de Roux, 2014

L’enracinement est peut-être le besoin le plus important…

« L’enracinement est peut-être le besoin le plus impor­tant et le plus mécon­nu de l’âme humaine. C’est un des plus dif­fi­ciles à défi­nir. Un être humain a une racine par sa par­ti­ci­pa­tion réelle, active et natu­relle à l’existence d’une col­lec­ti­vi­té qui conserve vivants cer­tains tré­sors du pas­sé et cer­tains pres­sen­ti­ments d’avenir. […] Les échanges d’influences entre milieux très dif­fé­rents ne sont pas moins indis­pen­sables que l’enracinement dans l’entourage natu­rel. Mais un milieu déter­mi­né doit rece­voir une influence exté­rieure non pas comme un apport, mais comme un sti­mu­lant qui rende sa vie propre plus intense. Il ne doit se nour­rir des apports exté­rieurs qu’après les avoir digé­rés, et les indi­vi­dus qui le com­posent ne doivent les rece­voir qu’à tra­vers lui. »

Simone Weil
L’enracinement, 1943, édi­tions Gal­li­mard, 1949

Qu’est-ce qui distingue fondamentalement l’Empire de la nation ?

« Qu’est-ce qui dis­tingue fon­da­men­ta­le­ment l’Empire de la nation ? C’est d’abord le fait que l’Empire n’est pas seule­ment un ter­ri­toire, mais aus­si, et même essen­tiel­le­ment, un prin­cipe ou une idée. […] L’essentiel tient au fait que l’empereur tient son pou­voir de ce qu’il incarne un prin­cipe qui excède la simple pos­ses­sion. En tant que domi­nus mun­di, il est le suze­rain des princes et des rois, c’est-à-dire qu’il règne sur des sou­ve­rains, non sur des ter­ri­toires, et repré­sente une puis­sance trans­cen­dant les com­mu­nau­tés fédé­rées dont il assume la direc­tion. […] Evo­la rap­pelle éga­le­ment que « l’ancienne notion romaine de l’impe­rium, avant d’exprimer un sys­tème d’hégémonie ter­ri­to­riale supra­na­tio­nale, désigne la pure puis­sance du com­man­de­ment, la force qua­si mys­tique de l’auc­to­ri­tas » […]
L’Empire vise à uni­fier à un niveau supé­rieur sans sup­pri­mer la diver­si­té des cultures, des eth­nies et des peuples. Il cherche à asso­cier les peuples à une com­mu­nau­té de des­tin, sans pour autant les réduire à l’identique. Il est un tout où les par­ties sont d’autant plus auto­nomes que ce qui les réunit est plus solide – et ces par­ties qui le consti­tuent res­tent des ensembles orga­niques dif­fé­ren­ciés. Moel­ler van den Bruck pla­çait l’Empire sous le signe de l’unité des contraires, et c’est une image qu’on peut en effet rete­nir. Julius Evo­la, lui, défi­nis­sait l’Empire comme « une orga­ni­sa­tion supra­na­tio­nale telle que l’unité n’agisse pas dans le sens d’une des­truc­tion et d’un nivel­le­ment de la mul­ti­pli­ci­té eth­nique et cultu­relle qu’elle englobe ». C’est l’image clas­sique de l’uni­ver­si­tas, par oppo­si­tion à la socie­tas uni­taire et cen­tra­li­sée. La dif­fé­rence n’y est pas abo­lie, mais intégrée. »

Alain de Benoist
L’empire inté­rieur, édi­tions Fata Mor­ga­na, 1995

La guerre tuait les jeunes gens. Certes…

« La guerre tuait les jeunes gens. Certes. La paix conti­nuée tue et vide la jeu­nesse. Et puis la guerre désigne l’Autre. L’ennemi. Je ne suis un indi­vi­du que si l’autre existe et mon être s’exaspère d’autant plus fort et d’autant plus haut que cet autre à moi s’oppose et se refuse. L’ennemi m’est néces­saire : il me tient dans mes défi­ni­tions, m’oblige à me vou­loir, me force à des­si­ner le trait qui me cerne et à l’intérieur duquel vit, d’une vraie vie, ma différence. »

Jean Cau
La grande pros­ti­tuée, édi­tions de La Table Ronde, 1974

Je ne vois pas pourquoi il faudrait protéger les races…

« Je ne vois pas pour­quoi il fau­drait pro­té­ger les races ani­males et lais­ser périr les peuples tels qu’ils ont été façon­nés par des mil­liers d’années de longue patience.
La véri­table éco­lo­gie, c’est de sau­ve­gar­der les baleines. Mais aus­si les Toua­regs et les Zou­lous, les Basques et les Serbes, les Fla­mands et les Bre­tons, les Écos­sais et les Estoniens. »

Jean Mabire
La torche et le glaive, édi­tions Libres opi­nions, 1994

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