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Citations sur l'identité

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L’identité, socle de la cité

La déconstruction rejoint les franges…

« La décons­truc­tion rejoint les franges les plus radi­cales de la phi­lo­so­phie liber­ta­rienne. L’homme devient entre­pre­neur de lui-même, selon la for­mule de Fou­cault, qui voyait dans les théo­ries néo­li­bé­rales du capi­tal humain déve­lop­pées par l’é­cole de Chi­ca­go (Gary Becker) l’é­qui­valent du tra­vail de des­truc­tion-décons­truc­tion qu’il menait dans le champ phi­lo­so­phique : une pro­messe d’a­to­mi­sa­tion sociale, d’hy­bri­da­tion cultu­relle et d’in­dé­ter­mi­na­tion identitaire. »

Fran­çois Bousquet
Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité euro­péenne, édi­tions Pierre Guillaume de Roux, 2018

Pendant près de quinze siècles, le christianisme a commandé l’imaginaire…

« Pen­dant près de quinze siècles, le chris­tia­nisme a com­man­dé l’imaginaire et les repré­sen­ta­tions des Euro­péens. Il leur a four­ni une morale, une vision de la mort et de l’au-delà en même temps que les cadres tem­po­rels de leur exis­tence. C’est dans le récit biblique autant que dans la tra­di­tion troyenne que s’est ins­crite l’image des rois de France. C’est à l’inverse avec le pas­sé romain que renoue l’Empire chré­tien caro­lin­gien, conti­nué au siècle sui­vant par le Saint Empire romain ger­ma­nique. C’est d’autre part contre l’ennemi musul­man que se forge au nom du Christ, sur les fronts ibé­rique, médi­ter­ra­néen et orien­tal l’identité euro­péenne qui va s’affirmer à par­tir de l’an mil. »

Phi­lippe Conrad
Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité euro­péenne, Phi­lippe Conrad dir., édi­tion Ins­ti­tut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018

Notre identité ne vient pas de nulle part…

« Il ne s’agit pas d’affirmer dans l’absolu la supé­rio­ri­té de notre civi­li­sa­tion sur les autres mais de refu­ser toute forme de repen­tance. Et de rap­pe­ler que notre iden­ti­té ne vient pas de nulle part mais a pour ori­gine notre héré­di­té et notre héri­tage euro­péens. Il s’agit aus­si d’affirmer notre volon­té de res­pec­ter notre civi­li­sa­tion, d’en reprendre et d’en enri­chir les tra­di­tions et de les trans­mettre à nos des­cen­dants. Bref de refu­ser la table rase et le grand rem­pla­ce­ment génocidaire. »

Jean-Yves Le Gallou
Pour la pré­fé­rence de civi­li­sa­tion, allo­cu­tion au troi­sième col­loque de l’Institut Iliade, Paris, Mai­son de la Chi­mie, 9 avril 2016

Beaucoup d’européens voudraient ne pas descendre de leurs ancêtres…

« Aujourd’­hui, beau­coup d’eu­ro­péens vou­draient ne pas des­cendre de leurs ancêtres et se refaire une his­toire idéale. Ou, à défaut, expier et se repen­tir au nom de leurs aïeux.
Tout cela est absurde et tra­duit une nation mal dans sa peau, obsé­dée de régler ses comptes avec elle-même. L’His­toire est ce qu’elle est, nous devons la connaître, l’as­su­mer, la pour­suivre en la dépas­sant, en nous gar­dant de la pos­ture expia­toire comme de l’au­to-encen­se­ment. Anti­dote au caté­chisme du devoir de mémoire : L’His­toire. N’en rien occul­ter. Tout ensei­gner. Tout trans­mettre. En tirer des leçons pour l’a­ve­nir constam­ment réactualisées. »

Hubert Védrine
Conti­nuer l’Histoire, édi­tions Fayard, 2007

C’est l’Indochine la mieux connue. Il y a l’autre…

« C’est l’In­do­chine la mieux connue. Il y a l’autre : celle des contre­forts de l’Hi­ma­laya au nord, de la cor­dillère Anna­mi­tique au centre, des pla­teaux mon­ta­gnards du sud : plus de quatre-vingts eth­nies, peu­plades, tri­bus, clans ! À peu près intacts, pas dégé­né­rés, aus­si libres qu’on peut l’être sur terre ! Nulle part au monde une telle diver­si­té, une telle den­si­té… Voi­là que je vous fais un cours de géo­gra­phie humaine main­te­nant ! Comme vous m’a­vez l’air de ne pas connaître grand-chose, ça ne vous fera pas de mal… De toute façon, c’est de l’his­toire ancienne. Cette Indo­chine-là est morte. Tout est ren­tré dans le rang. Ces sur­vi­vances féo­dales héri­tées du colo­nia­lisme fran­çais ont été promp­te­ment liqui­dées… pas de salut hors des masses popu­laires, du socia­lisme scien­ti­fique basé sur le maté­ria­lisme dia­lec­tique enri­chi par le grand Lénine et le génial Sta­line, du cen­tra­lisme démo­cra­tique, du déter­mi­nisme his­to­rique et tut­ti quan­ti… Ha ! Ha ! Ha ! Ain­si va le monde ! »

Pierre Schoen­doerf­fer
Là-haut, Édi­tions Gras­set, 1981

Ma famille m’a laissé mieux…

« Ma famille m’a lais­sé mieux : une tra­di­tion et un exemple. Je vais essayer de les rap­por­ter fidè­le­ment. C’est une dette que j’ac­quitte. Quand j’é­cris que le plus impor­tant n’est pas le sens de l’His­toire mais le sens du devoir, je prends ce mot au mot. Devoir, c’est avoir des dettes. Nous sur­vi­vons écrou­lés de dettes. Envers nos parents et envers ceux qui nous sui­vrons. Envers ceux que nous aimons et envers ceux que per­sonne n’a aimé. Envers ceux qui nous ont don­né, et envers ceux à qui on n’a pas don­né. Je n’ai jamais pu sup­por­ter le spec­tacle d’un enfant qui pleure. Essayons de res­ter, dans ce monde per­du, capable de l’hon­neur et des larmes. »

Jean-Fran­çois Deniau
Mémoires de 7 vies. Les temps aven­tu­reux, Tome 1, édi­tions Plon, 1994

Georges Bataille estimait que la violence de la corrida…

« Georges Bataille esti­mait que la vio­lence de la cor­ri­da, incar­née dans le jeu qu’entretient l’homme vivant avec sa propre mort et la bête qui est en lui, sym­bo­li­sait la recherche de trans­cen­dance de l’homme. Il voyait dans la tau­ro­ma­chie la sur­vi­vance d’un culte ren­du par les légion­naires romains au dieu Mithra. D’autres théo­ries existent. On sait par exemple que les Celtes avaient des jeux ritua­li­sés assez proches, de même que la fresque du palais de Cnos­sos en Crète montre un jeune homme sau­tant par des­sus un énorme tau­reau furieux. »

Gabriel Robin
« Les Tra­di­tions vivantes », inter­ven­tion à la 7ème jour­née de réin­for­ma­tion de Polé­mia, Paris, 18 octobre 2014

Saint-Exupéry disait qu’il faut des barrières aux routes…

« Saint-Exu­pé­ry disait qu’il faut des bar­rières aux routes ; il faut aus­si des bords aux pis­cines et des bandes aux billards. Cer­taines limi­ta­tions sont les condi­tions sine qua non de l’exis­tence de ce qu’elles limitent. Si je refu­sais d’être tout ce que d’autres peuvent être avec moi, je ne serais plus rien. L’in­di­vi­dua­lisme pur, à la roman­tique, est un leurre dont le propre est de séduire ceux dont l’âge men­tal est celui des adolescents. »

Vla­di­mir Volkoff
Le com­plexe de Pro­custe, édi­tions Jul­liard – L’Âge d’Homme, 1981

Le pays n’est pas un slogan : ce n’est qu’un petit…

« Le pays n’est pas un slo­gan : ce n’est qu’un petit mot modeste, mais c’est aus­si la poi­gnée de terre où leur âme s’enracine. L’État, la nation sont des concepts flous, mais ils savent ce que pays veut dire. Le pays, c’est un sen­ti­ment que la plante est capable d’éprouver. »

Ernst Jün­ger
La Guerre notre Mère (Der Kampf als inneres Erleb­nis), 1922, trad. Jean Dahel, édi­tions Albin Michel, 1934

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