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Préférer ce qui est noble à ce qui est ignoble…

« Je l’ai déjà dit et je serai bien for­cé de le dire encore : pré­fé­rer ce qui est noble à ce qui est ignoble et ce qui est beau à ce qui est hideux ; cher­cher à com­prendre, ten­ter la conquête de n’importe quoi, en sau­tant par-des­sus bornes et clô­tures ; vou­loir vivre enfin ; voi­là ce qui tombe sous l’anathème. »

Léon Bloy
Exé­gèse des Lieux Com­muns, Mer­cure de France, 1902

Essayer des idées nouvelles venues de l’étranger…

« Essayer des idées nou­velles venues de l’étranger est une expé­rience pou­vant faci­le­ment mal se pas­ser. Pen­sons seule­ment au cas actuel de l’Europe de l’Ouest et de l’immigration. Les Hon­grois ont com­pris qu’ils ne pou­vaient pas se per­mettre le luxe de mener des expé­riences pou­vant être mor­telles pour eux-mêmes. »

Balázs Orbán
Com­prendre la stra­té­gie hon­groise, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Iliade, 2023

Qui vit, résiste…

« Tout homme ou toute puis­sance, dont l’action consiste uni­que­ment à céder, ne peut abou­tir qu’à se retran­cher dans l’existence. Qui vit, résiste, qui ne résiste pas, se laisse dépe­cer en morceaux. »

Georges Sorel
Réflexions sur la vio­lence, 1908, coédi­tions Krisis/La Nou­velle Librai­rie, 2023

La France a perdu ses mœurs…

« La France a per­du ses mœurs. Non pas que les hommes de notre géné­ra­tion soient, en effet, pires que leurs pères… Quand je dis que la France a per­du ses mœurs, j’entends, qu’elle a ces­sé de croire à ses prin­cipes. Elle n’a plus ni intel­li­gence ni conscience morale, elle a per­du jusqu’à la notion de mœurs. Nous sommes arri­vés, de cri­tique en cri­tique, à cette triste conclu­sion : que le juste et l’injuste, dont nous pen­sions jadis avoir le dis­cer­ne­ment, sont termes de conven­tion, vagues, indé­ter­mi­nables ; que tous ces mots : Droit, Devoir, Morale, Ver­tu, etc., dont la chaire et l’école font tant de bruit, ne servent à cou­vrir que de pures hypo­thèses, de vaines uto­pies, d’indémontrables pré­ju­gés ; qu’ainsi la pra­tique de la vie, diri­gée par je ne sais quel res­pect humain, par des conve­nances, est au fond arbitraire. »

Pierre-Joseph Prou­dhon
Cité par Georges Sorel dans Réflexions sur la vio­lence, 1908, coédi­tions Krisis/La Nou­velle Librai­rie, 2023

Les mythes révolutionnaires actuels…

« Les mythes révo­lu­tion­naires actuels sont presque purs : ils per­mettent de com­prendre l’activité, les sen­ti­ments et les idées des masses popu­laires se pré­pa­rant à entrer dans une lutte déci­sive, ce ne sont pas des des­crip­tions de choses, mais des expres­sions de volon­tés. »

Georges Sorel
Réflexions sur la vio­lence, 1908, coédi­tions Krisis/La Nou­velle Librai­rie, 2023

Il faut juger les mythes…

« Il faut juger les mythes comme des moyens d’agir sur le pré­sent : toute dis­cus­sion sur la manière de les appli­quer maté­riel­le­ment sur le cours de l’his­toire est dépour­vue de sens. C’est l’ensemble du mythe qui importe seul. Ses par­ties n’offrent d’intérêt que par le relief qu’ils donnent à l’idée conte­nue dans la construction. »

Georges Sorel
Réflexions sur la vio­lence, 1908, coédi­tions Krisis/La Nou­velle Librai­rie, 2023

Les inventions techniques d’aujourd’hui…

« Les inven­tions tech­niques d’aujourd’hui sont l’instrument d’une extra­or­di­naire domi­na­tion sur les masses. […] Le choix entre la liber­té et l’asservissement n’est pas don­né dans la tech­nique en tant que telle. Celle-ci peut être révo­lu­tion­naire ou réac­tion­naire, elle peut ser­vir la liber­té ou l’oppression, la cen­tra­li­sa­tion ou la décentralisation. »

Carl Schmitt
La notion de poli­tique (Der Begriff des Poli­ti­schen), 1927, édi­tions Cal­mann-Lévy, 1972, trad. Marie-Louise Stein­hau­ser, édi­tions Flam­ma­rion, coll. Champs clas­siques, 2009

Le réalisme n’est souvent qu’un fatalisme découragé…

« Le réa­lisme n’est sou­vent qu’un fata­lisme décou­ra­gé. […] L’Histoire n’est pas réa­liste. […] L’essence de l’Histoire est réelle et irréa­liste. Parce que son moteur est com­po­sé d’un car­bu­rant, la volon­té de puis­sance et d’un com­bu­rant, la puis­sance de la volon­té. […] Comme disait Guillaume d’Orange : là où il y a une volon­té, il y a un chemin.” »

Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Tech­no-science et retour aux valeurs ances­trales, édi­tions L’AEncre, 2011/La Nou­velle Librai­rie, coll. Ago­ra, 2023

Des musées européens…

« Notre objec­tif n’est pas de bâtir des musées euro­péens, qui feraient l’étalage de ce que nous avons per­du. Il n’est pas non plus de reve­nir à un pas­sé fan­tas­mé. Il n’est pas de véné­rer des cendres, mais d’allumer des feux, de trans­mettre une flamme. En réa­li­té, la ques­tion n’est pas de savoir si c’était mieux avant mais plu­tôt de s’atteler à ce que demain soit plus beau. Nous sommes la jeu­nesse du monde, celle qui s’engage et celle qui s’enflamme, celle qui croit en l’ave­nir et qui entend bien le construire. »

Solenn Mar­ty
Domi­nique Ven­ner. La flamme se main­tient, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Car­touches, 2023

L’avenir est à qui le prendra…

« Si l’ave­nir est à qui le pren­dra, il est aus­si à ceux qui choi­si­ront de le construire, d’y vivre, de s’y for­ger un des­tin, avec tou­jours l’intime convic­tion qu’aucun déter­mi­nisme, aucune fata­li­té, aucune norme ne sau­rait les arrê­ter dans cette pul­sion de vie, qui fait ce qu’Hélie Denoix de Saint-Marc nom­mait dans sa Lettre à un jeune de vingt ans, « l’hon­neur de vivre ». »

Solenn Mar­ty
Domi­nique Ven­ner. La flamme se main­tient, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Car­touches, 2023

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