« Surtout ne pas “jeter de l’huile sur le feu”. Ne pas “mettre le feu aux poudres”. Donc il y a un feu. Donc il y a des poudres. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
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« Surtout ne pas “jeter de l’huile sur le feu”. Ne pas “mettre le feu aux poudres”. Donc il y a un feu. Donc il y a des poudres. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« Une forme de vie gentille n’a pas d’avenir. »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« Notre objet, c’est la grandeur. On atteint la grandeur par l’action. Mais la pensée précède l’action. Avant l’ivresse de l’action, les froids calculs de l’intelligence, sur l’ordre de la volonté et de l’imagination. Nous cherchons les moyens de la grandeur. »
Georges Valois
La révolution nationale, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
« La propriété familiale et personnelle est le plus puissant moyen de faire sortir l’homme du nomadisme, de la barbarie, de le fixer au sol et de lui faire construire la cité, de le faire entrer dans les voies de la civilisation. »
Georges Valois
La révolution nationale, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
« À l’appétit du “toujours plus”, l’homme enraciné oppose la logique du “toujours mieux”. Fidèle à une éthique en accord avec sa tradition, il cesse de regarder la terre comme un fond inépuisable, dont l’exploitation effrénée permet d’entretenir l’illusion d’une trajectoire de croissance, de développement et de progrès infinis. Faisons nôtre la parole de Friedrich Hölderlin : “l’homme habite en poète”, afin que le monde redevienne peu à peu pour nous ce que Martin Heidegger appelle “l’union des quatre” : “la terre, le ciel, les mortels et les dieux”. C’est sur ce socle qu’il devient possible d’élaborer une écologie “à l’endroit”, capable d’apporter une réponse à la hauteur des défis à venir. »
Henri Levavasseur
« Nature, culture, génétique : une anthropologie réaliste pour une écologie à l’endroit », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020
« L’émergence d’une culture est toujours intimement liée à un territoire, ce qui implique la notion de frontière, de limite : toute culture est le produit de l’histoire d’un peuple donné, c’est-à-dire d’un groupe humain particulier sur un espace géographique délimitée. Frontières et limites ne doivent pas être perçues comme des carcans qui nous enferment, mais comme les conditions d’existence des cultures humaines dans leur diversité. »
Henri Levavasseur
L’identité, socle de la cité, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2021
« Science des systèmes vivants complexes, l’écologie est une science du réel et un savoir des séparations. Donc des limites. Donc des frontières. »
Hervé Juvin
« Pour une écologie enracinée, localisme et mise en valeur des terroirs », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020
« Au fond du globalisme, l’affirmation que tout est commuable et commensurable est la plus antiécologiste qui soit, et des écologistes ne peuvent y souscrire qu’au prix d’une escroquerie manifeste. La déterritorialisation est le projet anti-humaniste par excellence, puisqu’elle dénie à l’homme le lien au sol qu’organise sa culture, elle est le nouveau projet de l’esclavage migratoire et de l’expulsion des indigènes, le rêve du marché total devenu réalité – sauf que le réel s’en mêle… »
Hervé Juvin
« Pour une écologie enracinée, localisme et mise en valeur des terroirs », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020
« Là où le monde traditionnel connaissait des hiérarchies distinctes, fondées sur la sagesse, l’honneur, le courage militaire, etc., le monde moderne aplatit tout et se contente de compter les fortunes. En ce sens, la modernité est une régression, l’étouffement de la spiritualité par la matière. »
Guillaume Travers
Capitalisme moderne et société de marché. L’Europe sous le règne du marché, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2020
« La formulation peut-être la plus claire du concept de communauté est due à Ferdinand Tönnies, qui oppose “communauté” (Gemeinschaft) et “société” (Gesellschaft). La communauté est organique, caractérisée par des liens qui la font primer sur l’individu. Son fondement psychologique est une “volonté organique” (Wesenwille) fondée sur l’habitude ou sur une solidarité spontanée. À l’inverse, la société résulte de l’action des individus, sa base matérielle est le contrat, et son support psychologique la “volonté rationnelle” (Kürwille) et utilitaire.
Guillaume Travers
Capitalisme moderne et société de marché. L’Europe sous le règne du marché, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2020
« Il apparaît clairement que, au fur et à mesure que les identités communautaires et politiques reculent, elles ne sont pas remplacées par d’hypothétiques identités individuelles autodéterminées, mais par des identités commerciales. »
Guillaume Travers
Capitalisme moderne et société de marché. L’Europe sous le règne du marché, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2020
« Les structures sociales traditionnelles sont précisément le dernier rempart contre l’extension du domaine marchand. En restreignant les instincts et les désirs individuels, elles empêchent certains objets de devenir de pures marchandises. On ne peut donc logiquement être anticapitaliste et “progressiste”. »
Guillaume Travers
Capitalisme moderne et société de marché. L’Europe sous le règne du marché, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2020