« La droite ne pense pas. Elle compte. Et c’est là son malheur sans cesse recommencé. »
Patrick Buisson
La Cause du peuple, éditions Perrin, 2016
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« La droite ne pense pas. Elle compte. Et c’est là son malheur sans cesse recommencé. »
Patrick Buisson
La Cause du peuple, éditions Perrin, 2016
« En suscitant une mobilité de la main‑d’œuvre et des flux migratoires massifs, le néolibéralisme a mis en place les conditions de heurts civilisationnels et de guerres de religions à l’échelle de continents entiers. C’est lui, et non les idéologues d’extrême gauche, qui a imposé un métissage accéléré auquel les populations autochtones de la vieille Europe ne sont pas préparées. »
Jacques Julliard et Jean-Claude Michéa
La Gauche et le Peuple, éditions Flammarion, 2014
« L’idéal révolutionnaire n’a de sens que dans la défense acharnée de l’individu contre les entreprises sournoises du monde moderne. »
Jacques Julliard
L’esprit du peuple, éditions Robert Laffont, coll. Bouquins, 2017
« Dans le spectacle moderne, le malheur des autres est un spectacle télévisé, nos jeux du cirque de la Rome décadente à nous, démocraties énervées par le vacarme organisé et le silence complice. La seule règle étant de renouveler le spectacle, de la Somalie au Rwanda, du Liban à la Bosnie. Le tapage ne conduit pas à agir hélas, mais à un autre tapage : condamner, déplorer, avertir solennellement, trop souvent sans conséquences. La parole n’entraîne que la parole. La langue coupe la tête, affirme le proverbe tatar. »
Jean-François Deniau
Mémoires de 7 vies. Les temps aventureux, Tome 1, éditions Plon, 1994
« Une âme humaine accablée par plusieurs dizaines d’années de violence aspire à quelque chose de plus haut, de plus chaud, de plus pur que ce que peut aujourd’hui lui proposer l’existence de masse en occident que viennent annoncer, telle une carte de visite, l’écœurante pression de la publicité, l’abrutissement de la télévision et une musique insupportable. »
Alexandre Soljenitsyne
Le déclin du courage, discours à l’université de Harvard du 8 juin 1978, trad. Geneviève et José Johannet, éditions Les Belles Lettres, 2014
« Je crois à la grande sagesse et à la profonde intelligence de l’existence de pôles masculins et féminins, et je redoute l’indifférenciation nihiliste à laquelle se livrent les postféministes qui, par ressentiment, cherchent désormais moins à s’occuper des femmes et à promouvoir le féminin qu’à haïr les hommes et vouloir liquéfier les genres. Je veux croire qu’il est toujours beau, bon et heureux qu’il y ait des hommes et qu’il y ait des femmes, pour le bonheur des deux d’ailleurs. »
Julien Rochedy
Entretien à Valeurs Actuelles, 19 décembre 2019
« L’usage de ce concept va de pair avec une annexion de l’idée de révolution : “révolution nationale”, “révolution conservatrice”, “révolution allemande”. Le conservatisme reçoit dès lors une définition substantielle : il se rapporte à un contenu précis, et non plus à une attitude générale, la question des moyens devenant de ce fait secondaire. La conclusion des néoconservateurs est que seule une révolution peut restituer ce qui mérite d’être conservé. “Conservatisme” ne signifie plus défense de l’ordre en place, mais défense de ce qui a de la valeur, fût-ce au prix d’un bouleversement total de la société. »
Alain de Benoist
Quatre figures de la Révolution Conservatrice allemande, Les Amis d’Alain de Benoist, 2014
« Et nous avons fini par nous apercevoir que le capitalisme ne sait pas plus écrire qu’il ne sait se battre, prier, se marier, faire une plaisanterie ou tout autre chose profondément humaine. »
Gilbert Keith Chesterton
Utopie des usuriers, trad. Gérard Joulié, éditions de l’Homme Nouveau, 2010
« Le réveil nécessaire s’inscrit, pour chacun de nos pays, dans le combat pour sa langue face au sabir globish que le système tend à imposer. Tout autant dans le combat pour l’Histoire à un moment où certains historiens, aveuglés par l’idéologie, nous incitent à nous débarrasser du “poison de l’identité” et à nous reconnaître dans une histoire globale et “connectée”, à renoncer au roman national décrit comme une pure construction idéologique totalement illégitime pour rendre compte des “lendemains qui chantent” à venir… »
Philippe Conrad
Relever le défi migratoire, rendre à l’Europe son identité, allocution au troisième colloque de l’Institut Iliade, Paris, Maison de la Chimie, 9 avril 2016
« La France a été expropriée de chez elle. Si elle regagne ses pénates et recouvre sa mémoire, l’esprit retrouvera son rayonnement et sa force d’attraction.
Il faut relire la fable du “riche Laboureur” qui sentait sa mort prochaine et fit venir ses enfants :
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans. »
Philippe de Villiers
Les cloches sonneront-elles encore demain ?, Albin Michel, 2016
« (…) Que dit la Nature ? Dans son ample conseil où toutes les ressources de la vie sont conviées et mises en action, rien ne prévaut sur le maintien et la protection du toit domestique, car c’est de là, palais royal ou simple cabane, que tout est sorti : travaux et arts, nations et civilisations. »
Charles Maurras
Mes idées politiques, 1937, Éditions L’Âge d’Homme, 2002
« Le déclin du courage est peut-être ce qui frappe le plus un regard étranger dans l’Occident d’aujourd’hui. Le courage civique a déserté non seulement le monde occidental dans son ensemble, mais même chacun des pays qui le composent, chacun de ses gouvernements, chacun de ses partis, ainsi que, bien entendu, l’Organisation des Nations Unies. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d’où l’impression que le courage a déserté la société tout entière. »
Alexandre Soljenitsyne
Le déclin du courage, discours à l’université de Harvard du 8 juin 1978, trad. Geneviève et José Johannet, éditions Les Belles Lettres, 2014