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Citations sur la liberté

Cet ordre impersonnel et divin de l’univers…

« Cet ordre imper­son­nel et divin de l’univers a pour image par­mi nous la jus­tice, la véri­té, la beau­té. Rien d’inférieur à ces choses n’est digne de ser­vir d’inspiration aux hommes qui acceptent de mourir.
Au-des­sus des ins­ti­tu­tions des­ti­nées à pro­té­ger le droit, les per­sonnes, les liber­tés démo­cra­tiques, il faut en inven­ter d’autres des­ti­nées à dis­cer­ner et à abo­lir tout ce qui, dans la vie contem­po­raine, écrase les âmes sous l’injustice, le men­songe et la laideur.
Il faut les inven­ter, car elles sont incon­nues, et il est impos­sible de dou­ter qu’elles soient indispensables. »

Simone Weil
La per­sonne et le sacré, 1943, édi­tions Gal­li­mard, coll. Espoir, 1957, R&N Édi­tions, 2016

La liberté n’est pas une affaire de mouvements libres…

« La liber­té n’est pas une affaire de mou­ve­ments libres, sinon les pois­sons dans l’eau, les oiseaux dans le ciel et les ser­pents sur terre le seraient. La liber­té c’est l’autonomie, l’art d’être à soi-même sa propre norme. Les Nor­mands d’antan avaient une magni­fique expres­sion. Ils invi­taient à être : Sire de soi”. Qui­conque n’est pas sire de soi, c’est-à-dire sei­gneur de lui-même, n’est pas libre. »

Michel Onfray
Com­ment la phi­lo­so­phie peut nous aider à tra­ver­ser cette épreuve, entre­tien au Figa­ro, par Alexandre Devec­chio, 28 mars 2020

Vivre en Européen, c’est refuser d’être esclave…

« Vivre en Euro­péen, c’est refu­ser d’être esclave de sa propre vie : c’est agir et être res­pon­sable des consé­quences de ses actes. C’est épui­ser tous les pos­sibles tant qu’il en est encore temps. C’est pré­fé­rer en toute cir­cons­tance la ver­ti­ca­li­té de l’attitude à l’horizontalité des pul­sions et des besoins. C’est ne jamais se résoudre au désen­chan­te­ment du monde, pré­fé­rer comme Jose Anto­nio brû­ler sa vie au ser­vice d’une grande cause”, et entre­voir la per­ma­nence du divin à tra­vers l’aurore aux doigts de rose” chan­tée par Homère, le vitrail d’une cathé­drale, les fron­dai­sons d’une forêt. »

Gré­goire Gambier
Conclu­sion à Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité euro­péenne, Phi­lippe Conrad dir., édi­tion Ins­ti­tut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018

Il ne faut rien habiter sinon l’espace dans…

« Il ne faut rien habi­ter sinon l’espace dans lequel se déploient nos âmes. Ça s’est gâté pour nos ancêtres quand le monde a rétré­ci jusqu’à entrer dans le péri­mètre d’un enclos et que le temps s’est réduit à la matu­ri­té d’une graine. »

Erik L’Homme
Déchi­rer les ombres, édi­tions Cal­mann-Lévy, 2018

Il est de bon ton de croire que l’on ne fait plus la guerre…

« Il est de bon ton de croire que l’on ne fait plus la guerre pour des par­ti­cu­la­ri­tés – la patrie, par exemple, mais seule­ment pour des valeurs” uni­ver­selles : la liber­té, la tolé­rance ou la démo­cra­tie. Fini le temps où nos ancêtres étaient som­més de mou­rir pour l’Al­sace-Lor­raine ! Désor­mais, nos sol­dats meurent pour les droits de l’homme. Nous pen­sons que c’est plus propre, en tout cas c’est plus snob (…). »

Chan­tal Delsol
14 juillet 2014, l’étrange fête natio­nale, Le Figa­ro, 14 juillet 2014

On ne saurait refonder l’action politique…

« On ne sau­rait refon­der l’ac­tion poli­tique sans s’ar­ra­cher men­ta­le­ment à tout ce qui inhibe la parole publique, sans se révol­ter contre l’é­touf­fe­ment de la liber­té d’ex­pres­sion, sans se révol­ter non plus contre ce qui empêche l’ac­tion publique. Il est pro­ba­ble­ment néces­saire de sor­tir de la mytho­lo­gie pro­gres­siste pour renouer avec un débat poli­tique qui ne dis­qua­li­fie pas à l’a­vance ceux qui confessent leur scep­ti­cisme devant la dyna­mique de la moder­ni­té. »

Mathieu Bock-Côté
L’Em­pire du poli­ti­que­ment cor­rect, Les Édi­tions du cerf, 2019

L’homme moderne est invité à ne plus avoir de vilains réflexes…

« (…) L’homme moderne, non seule­ment est invi­té à ne plus avoir de vilains réflexes, les­quels n’ex­priment pas autre chose que sa négli­geable per­son­na­li­té, mais qu’en outre, en tant que frag­ment et com­po­sant de la conscience col­lec­tive, il est tenu de s’as­so­cier à des croi­sades dont il est, au fond de lui-même, l’adversaire. »

Mau­rice Bardèche
Sparte et les Sudistes, édi­tions Les Sept Cou­leurs, 1969

La frontière, c’est à dire la protection…

« Aujourd’hui, nous com­pre­nons que cette vision idéo­lo­gique [mon­dia­liste] est en train de mou­rir du coro­na­vi­rus. En effet, quand revient le mal­heur, quand rôde la guerre – par exemple à la fron­tière gré­co-turque – ou la mort – avec la pan­dé­mie -, les zom­bies des orga­ni­sa­tions inter­na­tio­nales n’ont plus rien à dire – et d’ailleurs on ne les consulte plus. C’est le grand retour au car­ré magique de la sur­vie.
Le pre­mier point du car­ré, c’est la fron­tière, c’est à dire la pro­tec­tion, ce pour quoi les États ont été inven­tés. Le deuxième, c’est la sou­ve­rai­ne­té, c’est à dire la liber­té des peuples pour prendre des déci­sions rapides et ajus­tées. Le troi­sième coin du car­ré, c’est le local, donc le contrôle au plus proche des inté­rêts vitaux. Le qua­trième point, c’est la famille, puisque, quand on décide de confi­ner un pays, la Répu­blique de la PMA” ne confie pas les enfants des écoles aux fonds de pen­sion mais aux pépés et mémés. »

Phi­lippe de Villiers
Le nou­veau monde est en train de mou­rir du coro­na­vi­rus, entre­tien avec Bas­tien Lejeune, Valeurs Actuelles, 18/03/2020

Quand la liberté d’expression se ramène en fait à la liberté de propagande…

« Quand la liber­té d’expression se ramène en fait à la liber­té de pro­pa­gande pour les orga­ni­sa­tions de ce genre, les seules par­ties de l’âme humaine qui méritent de s’exprimer ne sont pas libres de la faire. Ou elles le sont à un degré infi­ni­té­si­mal, à peine davan­tage que dans le sys­tème tota­li­taire. »

Simone Weil
La per­sonne et le sacré, 1943, édi­tions Gal­li­mard, coll. Espoir, 1957, R&N Édi­tions, 2016

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