« La race, en quelque sorte, se transmet par le lait. »
Rémi Soulié
Frédéric Mistral. Patrie charnelle et Provence absolue, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2023
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« La race, en quelque sorte, se transmet par le lait. »
Rémi Soulié
Frédéric Mistral. Patrie charnelle et Provence absolue, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2023
« La race, qui est paternité et filiation, héritage et transmission, désigne une communauté organique, à laquelle s’oppose une société mécanique grippée par des rouages antagonistes ; la race enracine, “fai traço” (“fait trace”), écrit Mistral dans “La Chanson des aïeux”. »
Rémi Soulié
Frédéric Mistral. Patrie charnelle et Provence absolue, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Longue Mémoire, 2023
« Être et durer : la belle devise du 3e RCP n’a jamais été autant d’actualité. Durer dans son être, ce n’est pas seulement vivre, c’est sur-vivre. C’est donc transmettre. Par l’exemple. Par le travail. Par l’enracinement et par la filiation bien sûr – c’est-à-dire par la construction sans cesse renouvelée et le maintien de lignées enracinées dans des pays et dans des cultures qui leur sont propres. »
Grégoire Gambier
Qui sommes-nous si nous ne sommes pas maîtres de nous, chez nous ?, 3e colloque annuel de l’Institut Iliade, 18 mars 2017
« S’attaquer à la famille, c’est ruiner l’équilibre naturel, c’est rompre la chaîne des générations qui va des origines du monde à ce qui sera sa fin. »
Louis Alphonse de Bourbon
Intervention de Monseigneur le prince Louis de Bourbon au XIIe Congrès Mondial des Familles, Chisinau, République de Moldavie, legitimite.fr, 15 septembre 2018
« Le premier échelon d’entraide, de solidarité et d’assistance, aux dires mêmes de l’État, c’est la famille et la filiation fondée sur le principe que les aînés aident à sauver les enfants. Et que les plus jeunes déploient auprès des anciens leur sollicitude protectrice. C’est l’idée de la génération et du Temps long qui triomphe. Tout à coup, on découvre que la première sécurité sociale dans cette société qui a fabriqué une espèce hybride de solidaires-solitaires et fait naître des fils d’éprouvette, c’est la famille au sens de l’ordre naturel. Comme pour la frontière, comme pour la souveraineté, comme pour le local, on a évacué le réel par la porte, il revient par la fenêtre du confinement. »
Philippe de Villiers
Le nouveau monde est en train de mourir du coronavirus, entretien avec Bastien Lejeune, Valeurs Actuelles, 18/03/2020
« Sans doute, sans doute. Mais aussi tout revient, tout renaît, tout revit. Les enfants sont enfantés et succèdent aux pères. Et quand bien même des générations seraient oublieuses et infidèles, sans qu’elles le sachent, par elles la vie se transmet et avec elle une part de l’héritage que retrouveront plus tard d’autres générations avides de revenir aux sources du royaume, au-delà du temps. »
Dominique Venner
Histoire et tradition des Européens, Éditions du Rocher, coll. Histoire, 2002
« Dans la pensée antique, on est de quelque part et l’on est de quelqu’un. »
Sylvain Tesson
Un été avec Homère, Éditions des Équateurs, 2018
« On pourrait opposer à l’Œdipe de Freud le Télémaque d’Homère et inventer un nouveau syndrome appuyé sur les retrouvailles au lieu de la rupture. Télémaque ne veut pas tuer le père, ni convoiter la mère. Il lutte pour retrouver son géniteur, le réinstaller sur le trône, réunir ses parents. L’Œdipe freudien, lui, doit profaner ses origines pour affirmer son individualité. Puis-je avouer que je trouve plus princière la figure télémaquienne ? En quoi ne correspondrait-elle pas à nos structures psychiques enfouies ? »
Sylvain Tesson
Un été avec Homère, Éditions des Équateurs, 2018
« La France a été expropriée de chez elle. Si elle regagne ses pénates et recouvre sa mémoire, l’esprit retrouvera son rayonnement et sa force d’attraction.
Il faut relire la fable du “riche Laboureur” qui sentait sa mort prochaine et fit venir ses enfants :
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans. »
Philippe de Villiers
Les cloches sonneront-elles encore demain ?, Albin Michel, 2016
« De grands efforts ont été faits pour briser le fil du temps et sa cohérence, pour interdire aux Européens de retrouver dans leurs ancêtres leur propre image, pour leur dérober leur passé et faire en sorte qu’il leur devienne étranger. De tels efforts ont des précédents. Du Haut Moyen Âge à la Renaissance, de nombreux siècles ont été soumis à une ablation de la mémoire et à une réécriture totale de l’histoire. En dépit des efforts déployés, cette entreprise a finalement échoué. Celle, purement négative, conduite depuis la deuxième partie du XXe siècle, durera beaucoup moins. Venant d’horizons inattendus, les résistances sont nombreuses. Comme dans le conte de la Belle au bois dormant, la mémoire endormie se réveillera. Elle se réveillera sous l’ardeur de l’amour que nous lui porterons. »
Dominique Venner
Histoire et tradition des Européens, Éditions du Rocher, coll. Histoire, 2002
« Je ne puis que répéter mon conseil de tenir un cahier de souvenirs, ne serait-ce qu’une suite de mots repères qui serviront plus tard. Ainsi se conserveront des notes précieuses dont nos petits-enfants tireront encore parti, car eux seuls pourront reconnaître dans les événements cette ligne de destin, insaisissable pour nous et qui se manifestera dans l’avenir, à une époque où nos passions d’aujourd’hui n’auront plus qu’une portée historique. Ainsi s’établira une série de petites monographies susceptibles de maintenir dans les familles une tradition, c’est-à-dire la compréhension des destinées d’un pays. »
Ernst Jünger
Le Boqueteau 125 (Das Wäldchen 125), 1925, trad. Julien Hervier, Christian Bourgois éditeur, 2000
« Les liens de famille m’ont toujours paru sacrés ; je ne puis me décider à croire qu’on puisse les rompre sans déshonneur et sans manquer à ce qu’il y a de plus saint pour l’homme. »
Napoléon Bonaparte
Virilités, maximes et pensées compilées par Jules Bertaut, éditions Sansot et Cie, 1912