« Les vivants ne peuvent rien apprendre aux morts ; les morts, au contraire, instruisent les vivants. »
François-René de Chateaubriand
Mémoires d’outre-tombe, 1849 – 1850, tome 4, éditions Le Livre de poche, 2002
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
« Les vivants ne peuvent rien apprendre aux morts ; les morts, au contraire, instruisent les vivants. »
François-René de Chateaubriand
Mémoires d’outre-tombe, 1849 – 1850, tome 4, éditions Le Livre de poche, 2002
« Toute idéologie organique donne un sens au monde, et le monde fait sens, plus ou moins élaboré, pour toute société humaine. Or, il n’y a pas de cohésion des groupes parce que le monde a un sens ; il y a du sens dans le monde parce qu’il faut de la cohésion dans les groupes. »
Régis Debray
Critique de la raison politique, éditions Gallimard, 1981
« Je crois pour ma part, […], à l’absolue nécessité […] de l’existence d’une classe cultivée assez nombreuse, mais pas trop, constamment renouvelée aux marges : c’est à dire ouverte, changeant de contours, […] mais comportant en son centre, et c’est bien là ce qui est le plus difficile à faire admettre en société démocratique, et c’est même presque impossible à énoncer seulement en société hyperdémocratique, un noyau héréditaire. »
Renaud Camus
Le Grand Remplacement, éditions David Reinharc, 2011
« Je comprends volontiers les hommes extraordinaires d’une époque comme des pousses tardives, soudainement écloses, de civilisations passées et de leurs forces : en quelque sorte comme l’atavisme d’un peuple et de ses mœurs : de la sorte, il reste vraiment quelque chose à comprendre en eux ! Aujourd’hui ils paraissent étrangers, exceptionnels, extraordinaires : et celui qui sent en lui ces forces doit les soigner, […] les faire pousser face à un monde qui leur est hostile : et cela le conduit à devenir soit un grand homme, soit un fou extravagant, si tant est qu’il ne périsse pas tout simplement tôt. Ces mêmes qualités étaient autrefois courantes et étaient considérées comme courantes : elles ne constituaient pas une marque distinctive. Peut-être étaient-elles exigées, présupposées ; il était impossible de devenir grand grâce à elles, et ce du simple fait qu’elles ne faisaient pas courir le risque de devenir fou ou solitaire. C’est principalement dans les lignées et dans les castes conservatrices d’un peuple que se produisent ces résonances de pulsions anciennes, alors qu’un tel atavisme est très peu probable là où les races, les habitudes, les appréciations de valeur changent trop rapidement. »
Friedrich Nietzsche
Le Gai Savoir (Die fröhliche Wissenschaft, la gaya scienza), 1882, trad. Patrick Wotling, éditions Garnier-Flammarion, 2007
« L’erreur la plus fatale pour un peuple est d’abandonner ses caractères biologiques. »
Friedrich Hegel
Leçons sur la philosophie de l’histoire (Vorlesungen über die Philosophie der Weltgeschichte), 1822 – 1830, trad. Jean Gibelin, éditions Vrin, 1979
« Je me désole de l’idée qu’on est en train de fabriquer – et je pèse mes mots – un petit Français qui sera demain une sorte de consommateur à l’américaine, élevé dans l’hédonisme, le consumérisme, une sorte de petit consommateur asexué et apatride. On est en train avec le mariage pour tous de tuer la filiation, biologique, à terme, c’est ça qu’on veut d’ailleurs. Des gens comme Attali le disent très bien, très fort. Et puis apatride parce qu’à partir du moment où il n’y a plus le principe de souveraineté et qu’il n’y a plus la transmission… »
Philippe de Villiers
Interview à BFMTV, 12 novembre 2014