« Le faux dogme de l’égalité, flatteur aux faibles, aboutit en réalité à la licence infinie des puissants. »
Bertrand de Jouvenel
Du pouvoir, 1945, éditions Hachette, coll. Pluriel, 1972
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« Le faux dogme de l’égalité, flatteur aux faibles, aboutit en réalité à la licence infinie des puissants. »
Bertrand de Jouvenel
Du pouvoir, 1945, éditions Hachette, coll. Pluriel, 1972
« Et quand, dans un pays, les pouvoirs publics entreprennent de déraciner vigoureusement le terrorisme, l’opinion les accuse aussitôt de piétiner les droits civiques des bandits. »
Alexandre Soljenitsyne
Le déclin du courage, discours à l’université de Harvard du 8 juin 1978, trad. Geneviève et José Johannet, éditions Les Belles Lettres, 2014
« Mettre dans la bouche des malheureux des mots qui appartiennent à la région moyenne des valeurs, tels que démocratie, droit ou personne, c’est leur faire un présent qui n’est susceptible de leur amener aucun bien et qui leur fait inévitablement beaucoup de mal.
Ces notions n’ont pas leur lieu dans le ciel, elles sont en suspens dans les airs, et pour cette raison même elles sont incapables de mordre la terre.
Seule la lumière qui tombe continuellement du ciel fournit à un arbre l’énergie qui enfonce profondément dans la terre les puissantes racines. L’arbre est en vérité enraciné dans le ciel.
Seul ce qui vient du ciel est susceptible d’imprimer réellement une marque sur la terre. »
Simone Weil
La personne et le sacré, 1943, éditions Gallimard, coll. Espoir, 1957, R&N Éditions, 2016
« Les élites décadentes, coupées de leur vraie mission de servir Dieu, la famille, la patrie, ont l’argent comme préoccupation première. Les valeurs dont elles se gargarisent sont surtout des valeurs financières. L’esprit de Juda qui, dans l’Évangile, est payé pour avoir trahi le Christ n’est jamais loin. »
Ivan Blot
La trahison des élites, sixième opus du cycle de conférences sur « L’homme héroïque », 2 février 2016
« Les totalitarismes du XXe siècle s’intéressaient principalement à l’embrigadement de la jeunesse, entendez les adolescents ou les enfants de plus de 10 ans. Le totalitarisme du XXIe siècle va plus loin. L’enfant est éduqué – rééduqué plutôt – dès l’école primaire, la maternelle, voire la crèche. À travers des livres et des exercices visant à nier les différences de sexe et d’origine par exemple. »
Jean-Yves Le Gallou
Seize thèses sur la société de propagande, Polémia, 15 juin 2019
« Toute question est interdite sur l’immigration où l’on n’accepte que la récitation du catéchisme : l’immigration est une chance pour la France ; la France est depuis toujours multiculturelle, cosmopolite, métissée ; l’islam est une religion de paix, de tolérance et d’amour. On sait que tout cela n’est pas vrai. »
Michel Onfray
« Dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité », Éléments n°157, octobre 2015
« Il est de bon ton de croire que l’on ne fait plus la guerre pour des particularités – la patrie, par exemple, mais seulement pour des “valeurs” universelles : la liberté, la tolérance ou la démocratie. Fini le temps où nos ancêtres étaient sommés de mourir pour l’Alsace-Lorraine ! Désormais, nos soldats meurent pour les droits de l’homme. Nous pensons que c’est plus propre, en tout cas c’est plus snob (…). »
Chantal Delsol
14 juillet 2014, l’étrange fête nationale, Le Figaro, 14 juillet 2014
« Les liens organiques qui conditionnent le réalisme sont toujours des liens qui unissent l’homme concret à des objets concrets. L’abstraction, en tant qu’instrument nécessaire de la science et de l’action humaines, doit partir du concret et déboucher sur le concret. Mais là où l’abstraction est livrée à elle-même, par le primat du cerveau (intellectualisme) ou celui du cœur (subjectivisme), elle engendre l’irréalisme. »
Gustave Thibon
L’irréalisme moderne, in Les hommes de l’éternel : Conférences au grand public (1940−1985), éditions Mame, Coll. Raisons d’Être, 2012
« Les systèmes qui reposent sur des principes arbitraires, conçus en dehors ou même à l’encontre des réalités et de l’expérience, n’engendrent que le néant. »
Jacques Bainville
Réflexions sur la politique, édition posthume, Plon, 1941
« (…) nous avons suivi le joueur de flûte et il nous mène à travers les décors qu’il a construits sur notre chemin. Il imite la voix de la conscience et des pénitents l’accompagnent, se flagellent et gémissent sons leur cagoule. Et le chant de la conscience universelle, les vêpres de la conscience universelle, s’élèvent comme la nuée du tabernacle en tête de la procession : leur faux-bourdon emplit le ciel, les haut-parleurs dans les nues le répercutent comme un requiem désespéré, il s’élève entre les façades comme le chant immense de tous les hommes. Et les psaumes de ce miserere ne nous disent qu’une chose, qui est de tuer en nous la voix qui ne veut pas se taire, de tuer en nous la colère intraitable, de tuer en nous la bête indocile qui refuse le joug et le troupeau : et elle invite à respecter “les maîtres”. »
Maurice Bardèche
Sparte et les Sudistes, éditions Les Sept Couleurs, 1969
« Nous sommes arrivés à un tournant. Jusqu’à présent, la situation et les différences sociales ont rendu l’idée même d’intégration inaccessible : cette intégration, la plupart des immigrés ne l’ont jamais ni conçue ni souhaitée. Leur nombre et leur concentration ont fait que la pression vers l’intégration qui s’applique d’habitude aux petites minorités, n’a pas fonctionné. Nous assistons aujourd’hui au développement de forces qui s’opposent directement à l’intégration, par l’apparition de droits acquis qui maintiennent et accentuent les différences raciales et religieuses, dans le but d’exercer une domination, d’abord sur les autres migrants et ensuite sur le reste de la population. »
Enoch Powell
Discours des fleuves de sang, allocution du 20 avril 1968 à Birmingham, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
« Au nom des principes moraux, on détruit le spirituel ; au nom du primat de l’économie, on détruit la famille, au nom du droit, on détruit l’armée et son esprit, au nom de la raison, on détruit les traditions. »
Ivan Blot
Le héros dans notre civilisation : héros tragiques et héros historiques, huitième opus du cycle de conférences sur « L’homme héroïque », 2 mai 2017