« Se croyant coupable en bloc, depuis le temps qu’on le lui affirmait, l’opinion occidentale s’imagina, cette fois, être coupable pour de bon, avec un motif précis à la clef. »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
« Se croyant coupable en bloc, depuis le temps qu’on le lui affirmait, l’opinion occidentale s’imagina, cette fois, être coupable pour de bon, avec un motif précis à la clef. »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
« Araignée plantée au centre de la pensée française, il l’avait si bien étoilée de fils transparents et subtils que c’est tout juste si elle respirait encore. »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
« La presse est le lieu privilégié où se manifestent cette hâte et cette superficialité qui sont la maladie mentale du XXe siècle. Aller au cœur des problèmes lui est contre-indiqué, cela n’est pas dans sa nature, elle ne retient que les formules à sensation. »
Alexandre Soljenitsyne
Le déclin du courage, discours à l’université de Harvard du 8 juin 1978, trad. Geneviève et José Johannet, éditions Les Belles Lettres, 2014
« Excepté l’intelligence, la seule faculté humaine vraiment intéressée à la liberté publique d’expression est cette partie du cœur qui crie contre le mal. »
Simone Weil
La personne et le sacré, 1943, éditions Gallimard, coll. Espoir, 1957, R&N Éditions, 2016
« Le journaliste et son journal sont-ils vraiment responsables devant leurs lecteurs ou devant l’Histoire ? Quand il leur est arrivé, en donnant une information fausse ou des conclusions erronées, d’induire en erreur l’opinion publique ou même de faire faire un faux pas à l’État tout entier – les a‑t-on jamais vus l’un ou l’autre battre publiquement leur coulpe ? Non, bien sûr, car cela aurait nui à la vente. Dans une affaire pareille, l’État peut laisser des plumes – le journaliste, lui, s’en tire toujours. Vous pouvez parier qu’il va maintenant, avec un aplomb renouvelé, écrire le contraire de ce qu’il affirmait auparavant. »
Alexandre Soljenitsyne
Le déclin du courage, discours à l’université de Harvard du 8 juin 1978, trad. Geneviève et José Johannet, éditions Les Belles Lettres, 2014
« Et quand, dans un pays, les pouvoirs publics entreprennent de déraciner vigoureusement le terrorisme, l’opinion les accuse aussitôt de piétiner les droits civiques des bandits. »
Alexandre Soljenitsyne
Le déclin du courage, discours à l’université de Harvard du 8 juin 1978, trad. Geneviève et José Johannet, éditions Les Belles Lettres, 2014
« Il n’y a pas plus fausse appréciation de la réalité que celle entretenue par les bruyants défenseurs des lois dites “contre les discriminations”. Que ce soit nos grandes plumes, toutes issues du même moule, parfois des mêmes journaux qui, jour après jour dans les années 1930, ont tenté d’aveugler le pays face aux périls croissants qu’il aurait fallu affronter. »
Enoch Powell
Discours des fleuves de sang, allocution du 20 avril 1968 à Birmingham, La Nouvelle Librairie éditions, 2019
« Mais comme toujours, les journalistes voient la paille dans l’œil du public, jamais la poutre dans l’œil de la caméra. »
François Bousquet
Courage ! manuel de guérilla culturelle, La Nouvelle Librairie éditions, 2019
« C’est ainsi que s’est imposé en quelques décennies l’idée d’une démocratie terminale, fondée sur les réactions à chaud d’opinions sondagières et l’exhibition permanente des stigmates du “Bien” qui doit se propager coûte que coûte à tous les aspects, y compris les plus intimes, de la vie humaine. Nous sentons qu’il y a quelque chose de totalitaire là-dedans mais chacun s’y résigne et la propagation Illuministe du “Bien” est désormais considérée comme un moindre mal. »
Olivier Bardolle
Petit traité des vertus réactionnaires, L’Éditeur, 2010
« Voici donc un livre qui est une mauvaise action. […] D’autre part, je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. […] Que pouvait-on jeter sur un tel tableau ? Un voile ou un peu de lumière. À d’autres le voile ! »
Albert Londres
Terre d’ébène, 1929 (avant-propos), Éditions du Rocher, coll. Motifs, 2008