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Thème

Citations sur le déracinement

Le déracinement déracine tout…

« Le déra­ci­ne­ment déra­cine tout, sauf le besoin de racines. »

Chris­to­pher Lasch
Culture de masse ou culture popu­laire ? (Mass Culture Recon­si­de­red ?), in demo­cra­cy, octobre 1981, édi­tions Flam­ma­rion, coll. Cli­mats, 2001

Je redoute l’indifférenciation nihiliste…

« Je crois à la grande sagesse et à la pro­fonde intel­li­gence de l’existence de pôles mas­cu­lins et fémi­nins, et je redoute l’indifférenciation nihi­liste à laquelle se livrent les post­fé­mi­nistes qui, par res­sen­ti­ment, cherchent désor­mais moins à s’occuper des femmes et à pro­mou­voir le fémi­nin qu’à haïr les hommes et vou­loir liqué­fier les genres. Je veux croire qu’il est tou­jours beau, bon et heu­reux qu’il y ait des hommes et qu’il y ait des femmes, pour le bon­heur des deux d’ailleurs. »

Julien Roche­dy
Entre­tien à Valeurs Actuelles, 19 décembre 2019

Le réveil nécessaire s’inscrit dans le combat pour sa langue…

« Le réveil néces­saire s’inscrit, pour cha­cun de nos pays, dans le com­bat pour sa langue face au sabir glo­bish que le sys­tème tend à impo­ser. Tout autant dans le com­bat pour l’Histoire à un moment où cer­tains his­to­riens, aveu­glés par l’idéologie, nous incitent à nous débar­ras­ser du poi­son de l’identité” et à nous recon­naître dans une his­toire glo­bale et connec­tée”, à renon­cer au roman natio­nal décrit comme une pure construc­tion idéo­lo­gique tota­le­ment illé­gi­time pour rendre compte des len­de­mains qui chantent” à venir… »

Phi­lippe Conrad
Rele­ver le défi migra­toire, rendre à l’Europe son iden­ti­té, allo­cu­tion au troi­sième col­loque de l’Institut Iliade, Paris, Mai­son de la Chi­mie, 9 avril 2016

Il est assez singulier de constater que les neuf dixièmes…

« Il est assez sin­gu­lier de consta­ter que les neuf dixièmes de ce qui a été pen­sé natu­rel­le­ment et sur­tout cultu­rel­le­ment pen­dant vingt ou trente siècles (mais vingt siècles sépa­ré­ment, pas tous ensemble…) serait aujourd’hui consi­dé­ré, et l’est effec­ti­ve­ment comme inad­mis­sible, révol­tant ou, pour employer un terme dont les auto­ri­sés de parole font grand usage, criminel. »

Renaud Camus
Le Grand Rem­pla­ce­ment, édi­tions David Rein­harc, 2011, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Dans l’arène, 2021

La mondialisation est inéluctablement liée au développement industriel…

« La mon­dia­li­sa­tion est iné­luc­ta­ble­ment liée au déve­lop­pe­ment indus­triel, mais telle qu’on nous l’im­pose, elle n’est rien d’autre qu’une régres­sion : la sou­mis­sion de la vie spi­ri­tuelle et cultu­relle de l’hu­ma­ni­té aux lois aveugles de la cir­cu­la­tion du capi­tal et de la tech­no­lo­gie. »

Slo­bo­dan Despot
Entre­tien accor­dé à la revue Rébel­lion, nº 55, juillet-août 2012

Naître sans héritage, grandir sans apanage, mourir…

« Naître sans héri­tage, gran­dir sans apa­nage, mou­rir sans lignage, c’est le lot de l’homme de pas­sage, de l’homme sans ancrage. L’homme de rien. Qui ne trouve rien en arri­vant, qui ne laisse rien en par­tant. Qui, fina­le­ment, n’aime rien. Rien que lui-même, ses pul­sions et appétences. »

Phi­lippe de Villiers
Les cloches son­ne­ront-elles encore demain ?, Albin Michel, 2016

Nous vivons dans un déni du collectif et du symbolique…

« Nous vivons dans un déni du col­lec­tif et du sym­bo­lique qui confine à la néga­tion de la réa­li­té de la condi­tion humaine et des condi­tions de l’expérience humaine, la pesan­teur, la durée, l’origine, l’appartenance, cette réa­li­té jamais aus­si pré­sente sans doute qu’au moment où elle est refu­sée davan­tage. Nous, Euro­péens, qui avons refu­sé de men­tion­ner l’origine chré­tienne de l’Europe et pré­ten­dons inter­dire à l’Italie d’accrocher des cru­ci­fix dans ses écoles, fai­sons comme si l’argent fai­sait socié­té, comme si la bulle de l’assistance et de l’argent public pou­vait rem­pla­cer la fron­tière, oublier l’origine et se sub­sti­tuer à l’unité poli­tique. Et nous, Fran­çais, fai­sons comme si ce n’était pas les arrière-petits-enfants des esclaves de la traite, les des­cen­dants loin­tains des royaumes et des empires assu­jet­tis et rui­nés, qui nous demandent des comptes en rai­son des liens, des ori­gines et du sang ! Ils ont été ceux que nous serons, expul­sés de notre ori­gine, inter­dits de notre iden­ti­té, sus­pec­tés de résis­tance à notre dis­pa­ri­tion, rebelles à deve­nir colo­nie de nos colo­nies. L’étrange consen­te­ment de l’Europe à sa fin n’est pas étran­ger aux attaques dont elle fait l’objet : le par­tage des dépouilles attire les appétits… »

Her­vé Juvin
Le ren­ver­se­ment du monde. Poli­tique de la crise, édi­tions Gal­li­mard, 2010

Ceux que je hais, c’est d’abord ceux qui ne sont point…

« Ceux que je hais, c’est d’abord ceux qui ne sont point. Race de chiens qui se croient libres, parce que libres de chan­ger d’avis, de renier (et com­ment sau­raient-ils qu’ils renient puisqu’ils sont juges d’eux-mêmes ?). Parce que libres de tri­cher et de par­ju­rer et d’abjurer, et que je fais chan­ger d’avis, s’ils ont faim, rien qu’en leur mon­trant leur auge.
[…] Mais tous ceux-là je les dirai de la racaille, qui vivent des gestes d’autrui et, comme le camé­léon, s’en colorent, et aiment d’où viennent les pré­sents, et goûtent les accla­ma­tions et se jugent dans le miroir des mul­ti­tudes : car on ne les trouve point, ils ne sont point, comme une cita­delle, fer­més sur leurs tré­sors et, de géné­ra­tion en géné­ra­tion ils ne délèguent pas leur mot de passe, mais laissent croître leurs enfants sans les pétrir. Et ils poussent, comme des cham­pi­gnons, sur le monde. »

Antoine de Saint-Exupéry
Cita­delle, édi­tions Gal­li­mard, 1948

De grands efforts ont été faits pour briser le fil du temps…

« De grands efforts ont été faits pour bri­ser le fil du temps et sa cohé­rence, pour inter­dire aux Euro­péens de retrou­ver dans leurs ancêtres leur propre image, pour leur déro­ber leur pas­sé et faire en sorte qu’il leur devienne étran­ger. De tels efforts ont des pré­cé­dents. Du Haut Moyen Âge à la Renais­sance, de nom­breux siècles ont été sou­mis à une abla­tion de la mémoire et à une réécri­ture totale de l’histoire. En dépit des efforts déployés, cette entre­prise a fina­le­ment échoué. Celle, pure­ment néga­tive, conduite depuis la deuxième par­tie du XXe siècle, dure­ra beau­coup moins. Venant d’horizons inat­ten­dus, les résis­tances sont nom­breuses. Comme dans le conte de la Belle au bois dor­mant, la mémoire endor­mie se réveille­ra. Elle se réveille­ra sous l’ardeur de l’amour que nous lui porterons. »

Domi­nique Venner
His­toire et tra­di­tion des Euro­péens, Édi­tions du Rocher, coll. His­toire, 2002

Afin de zombifier les Européens…

« Afin de zom­bi­fier les Euro­péens, jadis si rebelles, on a décou­vert les avan­tages de l’immigration. Les résul­tats sont excel­lents. L’immigration mas­sive a per­mis de déstruc­tu­rer les éco­no­mies natio­nales. L’installation à demeure de com­mu­nau­tés immi­grées accé­lère la pro­lé­ta­ri­sa­tion des immi­grés eux-mêmes, mais aus­si des tra­vailleurs de souche, les « petits blancs ». Pri­vés de la pro­tec­tion d’une nation cohé­rente, trai­tés en sus­pects par la puis­sance publique, dénon­cés par les auto­ri­tés morales, les indi­gènes perdent leurs der­nières immu­ni­tés com­mu­nau­taires. Ils deviennent des « pro­lé­taires nus », des zom­bies en puissance. »

Domi­nique Venner
His­toire et tra­di­tion des Euro­péens, Édi­tions du Rocher, coll. His­toire, 2002

Les Français sont malvenus à dire qu’ils ne se sentent…

« Les Fran­çais sont mal­ve­nus à dire qu’ils ne se sentent plus chez eux à cause des immi­grés ! Ils ont tout lieu de ne plus se sen­tir chez eux, c’est très vrai. C’est parce qu’il n’y a plus per­sonne d’autre, dans cet hor­rible nou­veau monde de l’aliénation, que des immigrés. »

Guy Debord
Notes sur la « ques­tion des immi­grés » in Œuvres, édi­tions Gal­li­mard, coll. Quar­to, 2006

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