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Citations d’un auteur français

La notion de foyer devrait être au centre…

« La notion de foyer devrait être au centre d’un éco­lo­gie véri­table. Le mot éco­lo­gie dérive lui-même du grec oikos, qui signi­fie demeure, mai­son “. L’écologie véri­table doit remettre le foyer domes­tique au cœur de la vie sociale afin de rééqui­li­brer le désen­cas­tre­ment (pour reprendre la for­mule de Karl Polay­ni dans La Grande Trans­for­ma­tion) de l’économie de la socié­té. »

Eugé­nie Bastié
« Pour un sou­ve­rai­nisme vert », Front Popu­laire n°1, été 2020

Limite, foyer, prudence, beauté : tels devraient être les points cardinaux d’une écologie authentique…

« Limite, foyer, pru­dence, beau­té : tels devraient être les points car­di­naux d’une éco­lo­gie authen­tique. Il fau­drait lui en ajou­ter une cin­quième : l’écologie de la conscience, c’est-à-dire le droit de pré­ser­ver son âme de la publi­ci­té, du bruit, de la pol­lu­tion lumi­neuse et de tout ce qui dans le monde moderne conspire contre toute forme de vie inté­rieure” (Ber­na­nos). »

Eugé­nie Bastié
« Pour un sou­ve­rai­nisme vert », Front Popu­laire n°1, été 2020

L’écologie est une invitation à la cohérence…

« L’écologie est une invi­ta­tion à la cohé­rence. Il est invrai­sem­blable que cer­tains éco­lo­gistes défendent la PMA géné­ra­li­sée tout en s’opposant fer­me­ment aux OGM. Ou pro­clament le droit à la pré­ser­va­tion des peuples autoch­tones d’Amazonie tout en prô­nant l’ouverture totale des fron­tières pour les peuples occi­den­taux. Le no-bor­de­risme, tout comme la sur­en­chère socié­tale, sont incom­pa­tibles avec une éco­lo­gie authentique. »

Eugé­nie Bastié
« Pour un sou­ve­rai­nisme vert », Front Popu­laire n°1, été 2020

Entre un écologisme pour qui la nature…

« Entre un éco­lo­gisme pour qui la nature n’est que le pré­texte d’une idéo­lo­gie révo­lu­tion­naire anti­sys­tème et un tech­no­li­bé­ra­lisme qui vou­drait conti­nuer comme si de rien n’était la grande marche en avant des­truc­trice, y‑a-t-il une autre voie ? Nous le pen­sons, et celle-ci pour­rait prendre la forme d’un sou­ve­rai­nisme vert, réa­liste et décent, qui allie le sou­ci de l’enracinement avec celui de la pré­ser­va­tion de la beau­té du monde. »

Eugé­nie Bastié
« Pour un sou­ve­rai­nisme vert », Front Popu­laire n°1, été 2020

C’est aussi en posant des limites à notre emprise…

« Ce n’est pas sim­ple­ment en vou­lant opti­mi­ser nos rela­tions avec notre habi­tat (par une ges­tion durable des éco­sys­tèmes) que nous nous sau­ve­rons. C’est aus­si en posant des limites à notre emprise, en res­pec­tant l’espace du sau­vage pour ce qu’il est, en posant un regard gra­tuit et, en un sens, fra­ter­nel sur le loup, le lynx et l’ours des Pyré­nées, sur le san­glier et le cra­paud accou­cheur, sur la chouette de teng­malm et l’azuré des paluds. Ain­si seule­ment, nous appro­che­rons peut-être, un peu mieux, ce que nous sommes et la signi­fi­ca­tion de notre appar­te­nance au monde. Médi­tons les vers d’Hölderlin : C’est en poète que l’homme habite sur cette terre.” »

Fabien Niez­go­da
Le sens de l’é­co­lo­gie poli­tique : une vision par delà droite et gauche, édi­tions Sang de la Terre, 2017

N’aborder la nature que dans le rapport utilitaire…

« N’aborder la nature que dans le rap­port uti­li­taire que l’homme peut entre­te­nir avec elle est pour­tant très pro­blé­ma­tique, y com­pris pour l’homme lui-même, comme j’ai cher­ché à le mon­trer pré­cé­dem­ment en m’appuyant sur la phi­lo­so­phie de Hei­deg­ger. Quoi qu’il en soit, entrer dans la logique comp­table de l’intérêt et ne pas accor­der à la nature une valeur intrin­sèque, c’est ris­quer de la voir pas­ser par pertes et pro­fits. L’évaluation de l’avantage résul­tant de la pré­ser­va­tion d’un espace natu­rel peut très bien esti­mer cet avan­tage infé­rieur à celui d’une exploi­ta­tion à court terme ou d’une des­truc­tion pure et simple. »

Fabien Niez­go­da
Le sens de l’é­co­lo­gie poli­tique : une vision par delà droite et gauche, édi­tions Sang de la Terre, 2017

À proximité des nuits précédant Noël…

« À proxi­mi­té des nuits pré­cé­dant Noël ou les équi­noxes, périodes rituelles de tran­si­tion et nuits de tem­pête pro­pices aux déploie­ments ima­gi­na­tifs, on voyait se déchaî­ner dans les cieux tour­men­tés une che­vau­chée fan­tas­tique qu’Henri Heine a décrite dans un bref poème :

C’est l’heure où les esprits
Font leur Chasse sauvage…
Hal­loh ! Hus­sa ! Hen­nis­se­ments aigus,
Cla­que­ment des fouets, mugis­se­ment des cors.
Et les abois, et les cris, et les éclats de rire
Font rai­son­ner l’espace »

Domi­nique Venner
Dic­tion­naire amou­reux de la chasse, édi­tions Plon, coll. Dic­tion­naire amou­reux, 2006

Ils avaient concentré sur eux…

« Pen­dant des siècles et même des mil­lé­naires, ils avaient concen­tré sur eux toutes les ter­reurs des cam­pagnes pro­fondes où l’on col­por­tait sur leur compte des his­toires à vous gla­cer le sang. Ain­si, tout en effrayant le Gévau­dan, les loups ont-ils han­té les fan­tasmes de maints petits cha­pe­rons rouges, peu­plant aus­si l’imaginaire d’hommes et de gar­çons que sédui­sait leur répu­ta­tion de fier­té sau­vage et indomp­tée. Les Romains ne furent pas les seuls à se pro­cla­mer fils de la louve”. Incor­po­ré vers l’âge de huit ans dans une meute de lou­ve­teaux”, je me suis ini­tié à la fra­ter­ni­té des loups que nous ensei­gnait Rudyard Kipling. Il m’en est res­té quelque chose. »

Domi­nique Venner
Dic­tion­naire amou­reux de la chasse, édi­tions Plon, coll. Dic­tion­naire amou­reux, 2006

L’histoire, comme une bonne fée veillant sur la France…

« L’histoire, heu­reu­se­ment, comme une bonne fée veillant sur la France, est là pour nous faire sou­ve­nir qu’il n’y a pas à déses­pé­rer. Les situa­tions les plus catas­tro­phiques trouvent tou­jours un dénoue­ment. Le sur­saut vient chaque fois d’un retour aux sources, en cher­chant à retrou­ver les fon­de­ments de ce qui fait notre cher et vieux pays plus que millénaire. »

Louis Alphonse de Bourbon
Vœux aux Fran­çais de Mon­sei­gneur le Prince Louis de Bour­bon à l’occasion de la Fête des Rois, legitimite.fr, 6 jan­vier 2019

Le faux dogme de l’égalité…

« Le faux dogme de l’égalité, flat­teur aux faibles, abou­tit en réa­li­té à la licence infi­nie des puissants. »

Ber­trand de Jouvenel
Du pou­voir, 1945, édi­tions Hachette, coll. Plu­riel, 1972

Si Plutarque est d’une lecture tellement exaltante…

« Si Plu­tarque est d’une lec­ture tel­le­ment exal­tante, c’est parce que ses per­son­nages, du meilleur au pire, sou­tiennent tous une conti­nuelle noblesse d’attitudes. Ce n’est point mer­veille qu’ils aient four­ni à la tra­gé­die presque tous ses héros, car déjà dans la vie ils étaient en quelque sorte sur la scène, for­més pour jouer cer­tains per­son­nages et rete­nus dans leur rôle par l’attente exi­geante des spectateurs. »

Ber­trand de Jouvenel
Du pou­voir, 1945, édi­tions Hachette, coll. Plu­riel, 1972

C’est à l’instinct de domination que le grand ensemble doit son existence…

« C’est com­mettre une erreur grosse de consé­quences, de pos­tu­ler comme tant d’auteurs que la grande for­ma­tion poli­tique, l’État, résulte natu­rel­le­ment de la socia­bi­li­té humaine. Cela paraît aller de soi, car tel en effet est sans doute le prin­cipe de la socié­té, fait de nature. Mais cette socié­té natu­relle est petite. Et l’on ne peut pas­ser de la petite socié­té à la grande par le même pro­ces­sus. Il faut ici un fac­teur de coa­gu­la­tion, qui dans la très grande majo­ri­té des cas n’est pas l’instinct d’association, mais l’instinct de domi­na­tion. C’est à l’instinct de domi­na­tion que le grand ensemble doit son existence. »

Ber­trand de Jouvenel
Du pou­voir, 1945, édi­tions Hachette, coll. Plu­riel, 1972

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