« Tout déserteur face à l’ennemi sera abattu par ses camarades. La désertion en campagne est punie par l’exécution capitale. »
Anonyme
Le Code des Lansquenets, article 1
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« Tout déserteur face à l’ennemi sera abattu par ses camarades. La désertion en campagne est punie par l’exécution capitale. »
Anonyme
Le Code des Lansquenets, article 1
« À l’époque romaine archaïque, la devotio était une sorte de suicide accompli pour le salut de la patrie, un serment par lequel un général s’offrait en sacrifice aux dieux en échange de la victoire. »
Dominique Venner
Histoire et tradition des Européens, Éditions du Rocher, coll. Histoire, 2002
« La véritable école du commandement est la culture générale. »
Charles de Gaulle
Vers l’armée de métier, éditions Berger-Levrault, 1934
« Ça se verra bien sur ma figure, quand j’aurai quatre-vingt ans, que j’aurai eu du courage, le courage sans quoi il n’y a rien dans le monde, que des mots. »
Pierre Drieu la Rochelle
La Comédie de Charleroi, 1934, éditions Gallimard, coll. L’Imaginaire, 1996
« Les soldats qui vous disent qu’ils n’ont jamais connu la peur vous mentent. Ou peut-être ont-ils traversé la guerre en zombies. C’est l’incandescence qui porte le soldat, et ce courage-là ressemble à une expérience mystique : pour que la lumière jaillisse, il faut bien qu’un peu de soi brûle et se consume. »
Hélie Denoix de Saint Marc
Les sentinelles du soir, éditions les arènes, 1999
« Le courage est le vent qui nous porte vers les rivages les plus lointains ; c’est la clef de tous les trésors, le marteau qui forge les vastes empires, le bouclier sans lequel aucune civilisation ne saurait durer. Le courage, c’est l’enjeu illimité de sa propre personne, c’est l’assaut que l’idée livre à la matière sans se soucier des conséquences. Être courageux, c’est être prêt à se faire crucifier pour une conviction, c’est affirmer, même dans le dernier frémissement des nerfs, même dans le dernier soupir, l’idée dont on vivait et pour laquelle on meurt. Maudit soit le temps qui méprise le courage et les hommes courageux ! »
Ernst Jünger
La Guerre notre Mère (Der Kampf als inneres Erlebnis), 1922, trad. Jean Dahel, éditions Albin Michel, 1934
« Les hommes des corps-francs sont les fils de la guerre, de la défaite et de la révolution de novembre. Ils sont directement apparentés aux arditi de Fiume et aux squadristes qui surgissent un peu plus tard en Italie, constituant un type d’homme bien spécifique qu’on ne reverra plus. Ils ont été façonnés d’abord par les combats des tranchées de la guerre. Celle-ci avait trié entre les hommes que l’épreuve a nerveusement ou moralement écrasés, et ceux qui en sont sortis plus forts et plus durs qu’avant. Parlant d’eux, Jünger les comparera aux lansquenets d’autrefois qui n’avaient plus d’autre patrie que leur drapeau. Ce sont des hommes chez qui la guerre a aboli toute différence sociale, les égalisant selon un standard sans support avec celui de la vie civile. Ils ont remplacé les distinctions de classe par celle de l’audace et du courage. Et cette nouvelle échelle de valeurs, ils voudront plus tard la transposer dans la vie civile d’après-guerre. À leur façon ce sont des socialistes. Mais leur socialisme est militaire, sans lien avec la recherche de la sécurité et du bonheur matériel. Ils ne reconnaissent plus d’autre hiérarchie que celle du mérite. Tous partagent la même foi dans le pouvoir de la volonté et un goût évident pour les méthodes expéditives.
En eux ne se résume sans doute pas toute l’essence du fascisme et du national-socialisme, mais ils en portent une part fondatrice dans la mesure où ils incarnent la révolte la plus radicale contre le monde bourgeois de leur temps. »
Dominique Venner
Le Siècle de 1914 : Utopies, guerres et révolutions en Europe au XXe siècle, éditions Pygmalion, coll. Histoire, 2006
« Il n’y a de véritable égalité que dans l’esclavage, et de liberté que dans une hiérarchie. Il n’y a de fraternité que celle des armes. »
Ghislain de Diesbach
Petit dictionnaire des idées mal reçues, éditions Via Romana, 2009
« Les seuls édifices qui tiennent sont intérieurs. Les citadelles de l’esprit restent debout plus longtemps que les murailles de pierre. »
Hélie Denoix de Saint Marc
Les sentinelles du soir, éditions les arènes, 1999
« Un homme sans courage ni bravoure est une chose. »
Napoléon Bonaparte
Virilités, maximes et pensées compilées par Jules Bertaut, éditions Sansot et Cie, 1912
« L’heure est au parler vrai, entre soldats qui vont au feu. Les mâchoires sont crispées, les phrases sont courtes, les regards directs. Demain, nous aurons des morts et des blessés, mais il faudra poursuivre, tirer, pousser nos hommes. C’est le rôle des officiers et des sous-officiers. […] Il leur faudra ne pas lâcher, ne pas subir. Il leur faudra la volonté, celle qui fait la différence, celle qui fait plier l’adversaire, celle qui entraîne les hommes malgré la mort du voisin, les cris des blessés. »
Général Bernard Barrera
Opération Serval, Notes de guerre — Mali 2013, éditions du Seuil, 2015
« Je me levai, tout entier. […] Qu’est-ce qui soudain jaillissait ? Un chef. Non seulement un homme, un chef. Non seulement un homme qui se donne, mais un homme qui prend. Un chef, c’est un homme à son plein ; l’homme qui donne et qui prend dans la même éjaculation. J’étais un chef. Je voulais m’emparer de tous ces hommes autour de moi, m’en accroître, les accroître par moi et nous lancer tous en bloc, moi en pointe, à travers l’univers. »
Pierre Drieu la Rochelle
La Comédie de Charleroi, 1934, éditions Gallimard, coll. L’Imaginaire, 1996