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Thème

Citations sur la conscience

Les vrais atouts de leur propre langue…

« Ce livre n’a pas la moindre pré­ten­tion de théo­ri­ser, ni de défendre une thèse quel­conque. Il m’a conduit cepen­dant, au fur et à mesure qu’il s’est déployé, à mieux prendre conscience de l’obs­tacle qui empêche les Fran­çais d’au­jourd’­hui de com­prendre quels sont les vrais atouts de leur propre langue, qu’ils parlent encore, mais dis­trai­te­ment et qu’ils n’osent plus aimer. »

Marc Fuma­ro­li
Quand l’Eu­rope par­lait fran­çais, Édi­tions de Fal­lois, 2001

La conscience de cette allégresse toute-puissante…

« Je suis dans cet état étrange qui fut le mien, pour la pre­mière fois, à Som­maisne. Mes jambes se meuvent toutes seules, je me laisse mar­cher, sans réflexion, seule­ment avec la conscience de cette allé­gresse toute-puis­sante qui me ravit à moi-même et fait que je me regarde agir. »

Mau­rice Genevoix
Ceux de 14, 1949, édi­tions Flam­ma­rion, 2013

Si l’idéal chevaleresque et la conscience de la chrétienté…

« Si l’i­déal che­va­le­resque et la conscience de la chré­tien­té sont sor­tis des croi­sades, la patrie fran­çaise est sor­tie de la guerre de Cent ans. Cette conscience avait déjà tres­sailli dans la chan­son de Roland, où le nom de « douce France » vibre avec une émo­tion par­ti­cu­lière quand les preux, reve­nant d’Es­pagne, aper­çoivent du haut des Pyré­nées les rives de l’Adour. »

Édouard Schu­ré
Les grandes légendes de France, 1892, édi­tions Col­lec­tion XIX, 2016

Ces idées que les Grecs découvraient…

« En voyant la façon dont étaient expri­mées, en ce début de notre culture, ces idées que les Grecs décou­vraient alors et qu’ils déve­lop­paient avec une mer­veilleuse clar­té, j’ai très sou­vent éprou­vé cette espèce de sai­sis­se­ment qu’ap­porte la pré­sence de la beau­té. Je ne veux pas dire par là que les Grecs étaient des opti­mistes béats, pei­gnant la vie sous des cou­leurs abso­lu­ment char­mantes et douces ! Ils sont les inven­teurs de la tra­gé­die, ils connaissent la vio­lence, la guerre, la mort ; mais ils ont eu conscience de tout ce qu’il y a d’é­mou­vant, de magni­fique, de sti­mu­lant même dans la vie humaine, et ils ont su le dire de manière incomparable. »

Jac­que­line de Romilly
Une cer­taine idée de la Grèce, 2003, Édi­tions de Fal­lois, 2006

Tout ce qui blesse l’œil, blesse l’âme…

« Je me demande ce que les jeunes de 14 – 15 ans pensent du Paris dans lequel ils vivent, ils ont tou­jours vécu ? Aiment-ils le Centre Pom­pi­dou, la pyra­mide du Louvre ? Est-on en train de faire chan­ger le goût des gens ou ceux-ci conservent-ils une conscience esthé­tique ? Je pense que tout ce qui blesse l’œil, blesse l’âme. »

Alain Pau­card
Du Paris d’Au­diard au Paris de Dela­noë, par Alain Pau­card, entre­tien au Figa­ro, par Eugé­nie Bas­tié, 11 juillet 2014

Il imite la voix de la conscience et des pénitents l’accompagnent…

« (…) nous avons sui­vi le joueur de flûte et il nous mène à tra­vers les décors qu’il a construits sur notre che­min. Il imite la voix de la conscience et des péni­tents l’ac­com­pagnent, se fla­gellent et gémissent sons leur cagoule. Et le chant de la conscience uni­ver­selle, les vêpres de la conscience uni­ver­selle, s’é­lèvent comme la nuée du taber­nacle en tête de la pro­ces­sion : leur faux-bour­don emplit le ciel, les haut-par­leurs dans les nues le réper­cutent comme un requiem déses­pé­ré, il s’é­lève entre les façades comme le chant immense de tous les hommes. Et les psaumes de ce mise­rere ne nous disent qu’une chose, qui est de tuer en nous la voix qui ne veut pas se taire, de tuer en nous la colère intrai­table, de tuer en nous la bête indo­cile qui refuse le joug et le trou­peau : et elle invite à res­pec­ter les maîtres”. »

Mau­rice Bardèche
Sparte et les Sudistes, édi­tions Les Sept Cou­leurs, 1969

La conscience humaine ne vise à rien de moins que l’éternité…

« La conscience humaine ne vise à rien de moins que l’é­ter­ni­té. Et c’est pré­ci­sé­ment ce que pro­fesse la phi­lo­so­phie nais­sante face à la sophis­tique : quand l’in­tel­li­gence n’a d’autre but que de chan­ger aus­si vite que les ombres qui passent, elle devient incon­sis­tante comme elles et tout aus­si infé­conde. De la même manière, quand le pro­gres­sisme moderne s’e­nor­gueillit d’être l’art d’é­pou­ser au mieux le mou­ve­ment, quand il consi­dère par prin­cipe qu’il faut chan­ger, bou­ger, évo­luer, alors il détruit la pos­si­bi­li­té de tout pro­grès authentique. »

Fran­çois-Xavier Bellamy
Demeure. Pour échap­per à l’ère du mou­ve­ment per­pé­tuel, Édi­tions Gras­set, 2018

L’homme moderne est invité à ne plus avoir de vilains réflexes…

« (…) L’homme moderne, non seule­ment est invi­té à ne plus avoir de vilains réflexes, les­quels n’ex­priment pas autre chose que sa négli­geable per­son­na­li­té, mais qu’en outre, en tant que frag­ment et com­po­sant de la conscience col­lec­tive, il est tenu de s’as­so­cier à des croi­sades dont il est, au fond de lui-même, l’adversaire. »

Mau­rice Bardèche
Sparte et les Sudistes, édi­tions Les Sept Cou­leurs, 1969

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