« Islams « modéré » et « rigoriste » ne divergent pas dans leurs finalités mais se distinguent en raison des situations socialement différentes dans lesquelles ils sont placés : le premier est minoritaire et donc conciliant, le second est dominant et donc dominateur. Dans ces conditions, il est naturel que le mécréant soit enclin à suspecter la dissimulation du loup islamiste sous les traits de la brebis musulmane. Comment pourrait-il croire que l’islam est une religion capable de tolérance quand celui-ci n’hésite pas à revendiquer pour lui, en Occident, les libertés collectives de prosélytisme et individuelle de conversion qu’il refuse aux autres religions dans les territoires qu’il contrôle ? »
Guillaume Bernard
Islam : le bon, la brute et le mécréant, Valeurs actuelles, 16 octobre 2014