« C’est toujours dans l’histoire d’un grand malheur que se manifeste la beauté de la geste. »
Dominique Venner
Histoire et tradition des Européens, Éditions du Rocher, 2002
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« C’est toujours dans l’histoire d’un grand malheur que se manifeste la beauté de la geste. »
Dominique Venner
Histoire et tradition des Européens, Éditions du Rocher, 2002
« Vous voulez devenir quelqu’un de grand ? Croyez-vous toujours capable de tout. Apprenez à sacrifier. Mettez votre honneur en jeu dans tout ce que vous faites. »
Jean-René Huguenin
Journal, 1964, éditions du Seuil, coll. Points, 1997
« Tout est venu à l’Europe et tout en est venu. Ou presque tout […]
Les autres parties du monde ont eu des civilisations admirables, des poètes du premier ordre, des constructeurs, et même des savants. Mais aucune partie du monde n’a possédé cette singulière propriété physique : le plus intense pouvoir émissif uni au plus intense pouvoir absorbant.
Tout est venu de l’Europe et tout en est venu. Ou presque tout. […]
La petite région européenne figure en tête de la classification, depuis des siècles. Malgré sa faible étendue, — et quoique la richesse du sol n’y soit pas extraordinaire, — elle domine le tableau. Par quel miracle ? — Certainement le miracle doit résider dans la qualité de sa population. Cette qualité doit compenser le nombre moindre des hommes, le nombre moindre des milles carrés, le nombre moindre des tonnes de minerai, qui sont assignés à l’Europe. »
Paul Valéry
La crise de l’esprit, éditions NRF, 1919
« La générosité n’est que la pitié des âmes nobles. »
Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort
Maximes et pensées, Éditions Richelieu, 1953
« J’ai écrit pour les générations nouvelles. Pour reconstruire. La France est entrée en dormition, mais elle n’est pas morte. […] Quand on erre dans une maison qui s’effondre, il faut chercher les murs porteurs. »
Philippe de Villiers
Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, Albin Michel, 2015
« Pourquoi la civilisation européenne, qui est le lieu par excellence de la haute culture, de l’évolution et de la beauté, se renie-t-elle à ce point, craint de faire état de volonté de puissance et fait manifestement tout pour se suicider ? C’est un nihilisme profond qui est à l’œuvre ; un nihilisme entendu comme une maladie de l’esprit que les civilisations fatiguées, et trop coupées du naturel, attrapent. […] En termes de réponse et pour résumer brièvement, je crois qu’il faut se débarrasser de la moraline qui est son symptôme purulent, revenir au droit naturel, assainir nos modes de vie, et trouver de nouveaux défis civilisationnels exigeants. »
Julien Rochedy
Entretien à Valeurs Actuelles, 19 décembre 2019
« Au beau milieu d’une civilisation soi-disant raffinée, au point de passer pour décadente, une génération retrouve tout à coup le culte primitif du saccage, les convulsions des danses profanes, l’amour du bruit et du sang, une espèce d’héroïsme barbare. »
Jean-René Huguenin
Une autre jeunesse, magazine Réalités, 1961, réédition dans Jean-René Huguenin en collection Bouquins, 2022
« J’appartenais à cette génération heureuse qui aura eu vingt ans pour la fin du monde civilisé. »
Roger Nimier
Le Hussard bleu, 1950, éditions Gallimard, coll. Folio, 1977
« Que serait donc un homme à ses propres yeux, s’il ne représentait que soi-même ? Quand chacun de nous tourne la tête sur son épaule, il voit une suite indéfinie de mystères, dont les âges les plus récents s’appellent la France. Nous sommes le produit d’une collectivité qui parle en nous. Que l’influence des ancêtres soit permanente, et les fils seront énergiques et droits, la nation une. »
Maurice Barrès, conférence inaugurale de la Ligue de la patrie française, 31 décembre 1898, cité par Éric Branca
3 000 ans d’idées politiques, Chronique éditions, 2014
« Combien y a‑t‑il d’étrangers en France ? (Et pas seulement par le statut juridique, la couleur, le faciès.) Il est évident qu’il y en a tellement qu’il faudrait plutôt se demander : combien reste-il de Français et où sont-ils ? »
Guy Debord
Notes sur la « question des immigrés » in Œuvres, éditions Gallimard, coll. Quarto, 2006