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Citations d'un auteur allemand

Cerné de toutes parts sans issue possible…

« Cer­né de toutes parts sans issue pos­sible, le devoir est de se faire connaître, comme un navire de guerre his­sant le pavillon. »

Ernst Jün­ger
Jour­nal de guerre (Strah­lun­gen), 1949, trad. Hen­ri Plard, édi­tions Jul­liard, 1990

Il ne me tarde pas de retrouver la société des professeurs…

« Il ne me tarde pas de retrou­ver la socié­té des pro­fes­seurs. Les pay­sans sont beau­coup plus agréables et même plus intéressants. »

Mar­tin Heidegger
Cor­res­pon­dance avec Karl Jas­pers (1920 – 1963), trad. Pas­cal David et Claude-Nico­las Grim­bert, édi­tions Gal­li­mard, coll. Biblio­thèque de Phi­lo­so­phie, 1997

Le marchand et le héros…

« Le mar­chand et le héros : ils consti­tuent les deux grandes oppo­si­tions, les deux pôles de toute l’orientation humaine. Le mar­chand entre dans la vie en lui disant : que peux-tu me don­ner ? Il veut prendre, il veut, en échange du moindre effort, avoir le plus pos­sible, il veut conclure avec la vie une affaire avan­ta­geuse. Bref : il est pauvre. Le héros entre dans la vie en lui deman­dant : que puis-je te don­ner ? Il veut faire des cadeaux, il veut se dépen­ser sans contre­par­tie. Bref : il est riche. Le mar­chand ne parle que de ses droits”, le héros ne parle que de ses devoirs” […] Nous pou­vons dire encore que la men­ta­li­té mer­can­tile tourne autour de l’intérêt, la men­ta­li­té héroïque autour de l’idée ; l’essence de celle-là est de récla­mer, l’essence de celle-ci est de se sacri­fier. »

Wer­ner Sombart
Händ­ler und Hel­den, 1915, cité par Alain de Benoist dans Quatre figures de la Révo­lu­tion Conser­va­trice alle­mande, Les Amis d’Alain de Benoist, 2014

L’Allemagne brûlait sourdement dans quelques cerveaux hardis…

« L’Allemagne brû­lait sour­de­ment dans quelques cer­veaux har­dis. […] L’Allemagne était là où on lut­tait pour elle ; elle se mon­trait là où des enne­mis en armes vou­laient s’emparer de ses biens, elle brillait d’un éclat radieux là où ceux qui étaient péné­trés de son esprit ris­quaient pour elle le der­nier enjeu. »

Ernst von Salomon
Les Réprou­vés (Die Geäch­te­ten), 1930, trad. Andh­rée Vaillant et Jean Kucken­berg, édi­tions Plon, coll. Feux croi­sés, 1931

La crainte humaine, en tous les temps, sous tous les cieux…

« La crainte humaine, en tous les temps, sous tous les cieux, en chaque cœur, n’est jamais qu’une seule et même crainte : la peur du néant, les épou­vantes de la mort. Nous l’entendons déjà de la bouche de Gil­ga­mesh ; nous l’entendons dans le psaume XC, et nous en sommes demeu­rés là jusqu’à l’heure actuelle. La vic­toire sur la crainte de la mort est donc en même temps, le triomphe sur toute autre ter­reur ; elles toutes n’ont de sens que par rap­port à cette ques­tion pre­mière. Aus­si le recours aux forêts est-il, avant tout, marche vers la mort. Elle mène tout près d’elle – et s’il le faut, à tra­vers elle. La forêt, asile de la vie, dévoile ses richesses sur­réelles quand l’homme a réus­si à pas­ser la ligne. Elle tient en elle tout le sur­croît du monde. »

Ernst Jün­ger
Trai­té du rebelle ou le recours aux forêts (Der Wald­gang), 1951, trad. Hen­ri Plard, Chris­tian Bour­gois édi­teur, 1995

Il est des temps de décadence…

« Il est des temps de déca­dence, où s’ef­face la forme en laquelle notre vie pro­fonde doit s’ac­com­plir. Arri­vés dans de telles époques, nous vacillons et tré­bu­chons comme des êtres à qui manque l’é­qui­libre. Nous tom­bons de la joie obs­cure à la dou­leur obs­cure, le sen­ti­ment d’un manque infi­ni nous fait voir pleins d’at­traits l’a­ve­nir et le pas­sé. Nous vivons ain­si dans des temps écou­lés ou dans des uto­pies loin­taines, cepen­dant que l’ins­tant s’enfuit. »

Ernst Jün­ger
Sur les falaises de marbre (Auf den Mar­mork­lip­pen) 1939, trad. Hen­ri Tho­mas, édi­tions Gal­li­mard 1942, coll. L’I­ma­gi­naire, 2017

Notre culture européenne tout entière se meurt…

« Notre culture euro­péenne tout entière se meurt depuis long­temps déjà, avec une tor­tu­rante ten­sion qui croît de décen­nies en décen­nies, comme por­tée vers une catas­trophe : inquiète, vio­lente, pré­ci­pi­tée ; comme un fleuve qui veut en finir, qui ne cherche plus à reve­nir à soi, qui craint de reve­nir à soi. »

Frie­drich Nietzsche
Frag­ments post­humes, Tome XIII, 1887 – 1888, trad. Hen­ri-Alexis Baatsch et Pierre Klos­sows­ki, édi­tions Gal­li­mard, 1976

Mais que faire, si les faibles méconnaissent la loi…

« Mais que faire, si les faibles mécon­naissent la loi, et dans leur aveu­gle­ment tirent les ver­rous qui n’étaient pous­sés que pour les pro­té­ger ? […] L’ordre humain res­semble au Cos­mos en ceci, que de temps en temps, pour renaître à neuf, il lui faut plon­ger dans la flamme. »

Ernst Jün­ger
Sur les falaises de marbre (Auf den Mar­mork­lip­pen) 1939, trad. Hen­ri Tho­mas, édi­tions Gal­li­mard 1942, coll. L’I­ma­gi­naire, 2017

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