« Que signifie le nihilisme ? – Que les suprêmes valeurs se dévalorisent. »
Friedrich Nietzsche
La Volonté de puissance (Der Wille zur Macht), 1888, trad. Geneviève Bianquis, éditions Gallimard, Coll. Tel, 2 tomes, 1995
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« Que signifie le nihilisme ? – Que les suprêmes valeurs se dévalorisent. »
Friedrich Nietzsche
La Volonté de puissance (Der Wille zur Macht), 1888, trad. Geneviève Bianquis, éditions Gallimard, Coll. Tel, 2 tomes, 1995
« C’est pour un peuple le plus déplorable de tous les aveuglements que de laisser perdre son originalité, que de méconnaître sa nature la plus profonde, que de se laisser entraîner à des pratiques étrangères, que de chercher à acquérir des biens qui ne lui étaient pas destinés et que de mépriser ceux qu’il aurait eu la force de s’approprier […] Que la nation apprenne à s’analyser, à se fouiller : elle découvrira en son sein une source profonde qui communique avec des trésors souterrains ! »
Josef Görres, directeur du Mercure rhénan (1814−1815), cité par Alain de Benoist
Ce que penser veut dire, Éditions du Rocher, 2017
« Celui qui oublie la détresse de la patrie, celui-là sera oublié de Dieu en sa détresse. »
Achim von Arnim (lettre à Franz Brentano, 1806), cité par Alain de Benoist
Ce que penser veut dire, Éditions du Rocher, 2017
« Les Russes ne sont point un peuple à la manière du peuple allemand ou anglais. Ils portent en eux, tels les Germains à l’époque carolingienne, la virtualité d’une multitude de peuples futurs. Les Russes sont la promesse d’une culture à venir au moment où les ombres du soir s’allongent sur l’Occident. »
Oswald Spengler
Prussianité et socialisme, 1919
« On a pas hésité à donner à l’homme “bon” une valeur supérieure dans le sens du progrès, de l’utilité, de la prospérité de l’homme. Et si le contraire était vrai ? Et s’il y avait chez le “bon” aussi un symptôme de régression qui permettrait au présent de vivre en quelque sorte aux dépens de l’avenir ? »
Friedrich Nietzsche
La Généalogie de la morale – Un écrit polémique (Zur Genealogie der Moral – Eine Streitschrift), 1887, trad. Patrick Wotling, éditions Le Livre de Poche, 2000
« Tout ce qui a un prix n’a que peu de prix. »
Friedrich Nietzsche
cité par Robert Dun in Le Grand suicide, éditions du Crève-Tabous, 1984
« Les véritables philosophes grecs sont les Présocratiques. »
Friedrich Nietzsche
La Volonté de puissance (Der Wille zur Macht), 1888, trad. Geneviève Bianquis, éditions Gallimard, Coll. Tel, 2 tomes, 1995
« Tout peuple incarne une idée particulière qui est un tout indivisible et lui appartient, comme il est lui-même un tout indivisible qui s’appartient. Il est né avec cette idée. C’est avec cette idée qu’il est sorti du sein maternel de la race et de la terre pour se jeter dans son espace historique. »
Arthur Moeller van den Bruck
La révolution des peuples jeunes, recueil de textes écrits entre 1916 et 1923, trad. Jean-Paul Allard, éditions Pardès, 1993
« L’humanité sur cette terre se trouve dans une situation dangereuse. Pourquoi ? Est-ce pour la seule raison qu’une troisième guerre mondiale peut éclater brusquement et qu’elle entraînerait la destruction complète de l’humanité et la ruine de la terre ? Non pas. Un danger beaucoup plus grand menace les débuts de l’âge atomique – et précisément au cas où le risque d’une troisième guerre mondiale pourrait être écarté […] (Ce danger, c’est) qu’un jour, la pensée calculante fût la seule à être admise et à s’exercer […] Alors la plus étonnante et féconde virtuosité du calcul qui invente et planifie s’accompagnerait… d’indifférence envers la pensée méditante, c’est-à-dire d’une totale absence de pensée. Et alors ? Alors l’homme aurait nié et rejeté ce qu’il possède de plus propre, à savoir qu’il est un être pensant. »
Martin Heidegger
Sérénité (Gelassenheit), 1955, in Questions III, éditions Gallimard, 1966
« Le pays n’est pas un slogan : ce n’est qu’un petit mot modeste, mais c’est aussi la poignée de terre où leur âme s’enracine. L’État, la nation sont des concepts flous, mais ils savent ce que pays veut dire. Le pays, c’est un sentiment que la plante est capable d’éprouver. »
Ernst Jünger
La Guerre notre Mère (Der Kampf als inneres Erlebnis), 1922, trad. Jean Dahel, éditions Albin Michel, 1934
« Nous sommes maintenant mûrs pour une économie stationnaire, et nous renvoyons l’économie “dynamique” du capitalisme là où elle avait son origine : au Diable ! »
Werner Sombart
Deutscher Sozialismus, 1934, trad. Le socialisme allemand, Payot, 1938
« Aucun homme d’État ne doit agir selon des théories : il ne serait alors qu’un stérile doctrinaire. Mais il doit agir à l’aide de théories : il doit vêtir sa fermeté de la claire lumière des connaissances. »
Werner Sombart, cité par Alain de Benoist
Quatre figures de la Révolution Conservatrice allemande, Les Amis d’Alain de Benoist, 2014