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Citations sur l'identité

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L’identité, socle de la cité

Libre de jouir sans entraves dans l’instantanéité du temps…

« Nos contem­po­rains répu­gne­ront à faire leur deuil du culte et du pri­mat de l’in­di­vi­du libre de toute déter­mi­na­tion, libre de jouir sans entraves dans l’instantanéité du temps, l’homo fes­ti­vus qu’a bien défi­ni Muray, dont le vivre ensemble” est un mélange para­doxal de consom­ma­tion maté­ria­liste, de jouis­sances fugi­tives et de convi­via­li­té factice.
Et c’est pour­tant à cet indi­vi­dua­lisme qu’il faut renon­cer pour reve­nir à une concep­tion et une défi­ni­tion holiste et orga­nique de la socié­té de l’Être. C’est une ques­tion de sur­vie indi­vi­duelle et collective. »

Lio­nel Rondouin
Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité euro­péenne, Phi­lippe Conrad dir., édi­tion Ins­ti­tut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018

Le temps du dernier homme est arrivé…

« Le temps du der­nier homme est arri­vé. C’est l’esprit qui nie tout. C’est la déri­sion qui se répand par­tout. C’est l’instant qui prime. Ce sont les para­dis arti­fi­ciels qu’on pro­meut. C’est la culture de mort qu’on met en avant. C’est la viri­li­té qu’on dénigre. C’est la fémi­ni­té qu’on dégrade. C’est la déam­bu­la­tion tou­ris­tique pri­vé de sens.
Qu’est-ce que le der­nier homme ? Un pré­sen­ta­teur de télé­vi­sion qui ricane entre deux shoots ! C’est le petit que pour­raient faire ensemble Yann Bar­thès et Cyril Hanou­na. »

Jean-Yves Le Gallou
Après le der­nier homme, l’Européen de demain !, allo­cu­tion au qua­trième col­loque de l’Institut Iliade, Paris, Mai­son de la Chi­mie, 18 mars 2017

Notre culture européenne tout entière se meurt…

« Notre culture euro­péenne tout entière se meurt depuis long­temps déjà, avec une tor­tu­rante ten­sion qui croît de décen­nies en décen­nies, comme por­tée vers une catas­trophe : inquiète, vio­lente, pré­ci­pi­tée ; comme un fleuve qui veut en finir, qui ne cherche plus à reve­nir à soi, qui craint de reve­nir à soi. »

Frie­drich Nietzsche
Frag­ments post­humes, Tome XIII, 1887 – 1888, trad. Hen­ri-Alexis Baatsch et Pierre Klos­sows­ki, édi­tions Gal­li­mard, 1976

L’idéologie droit de l’hommiste qui s’est imposée à la faveur de la chute du communisme…

« L’idéologie droit de l’hommiste qui s’est impo­sée à la faveur de la chute du com­mu­nisme, de la mise en œuvre du sys­tème libé­ral mon­dia­li­sé et de l’effacement pro­gram­mé des nations a impo­sé de fait le prin­cipe de libre cir­cu­la­tion pour tout le monde et n’importe qui, et a pro­cla­mé l’obsolescence pro­chaine, sou­hai­table et défi­ni­tive des fron­tières. Les incan­ta­tions anti­ra­cistes for­mu­lées pour inter­dire tout débat sur la ques­tion et l’exaltation de l’homme nomade cher à Jacques Atta­li ne sont cepen­dant pas par­ve­nues à étouf­fer la résis­tance des peuples (…).
D’ores et déjà, les pro­mo­teurs du vil­lage glo­bal” sou­mis à la démo­cra­tie” et au mar­ché semblent avoir per­du la par­tie et il y a quelque chose de pathé­tique à voir la tech­no­cra­tie bruxel­loise, aus­si illé­gi­time qu’irresponsable et nui­sible, s’accrocher à ses lubies immi­gra­tion­nistes et à se pré­va­loir de ses valeurs” pour jus­ti­fier l’arrivée en Europe de cin­quante mil­lions d’immigrés dans les deux décen­nies qui viennent, un afflux néces­saire pour assu­rer demain le paie­ment de nos retraites… »

Phi­lippe Conrad
Rele­ver le défi migra­toire, rendre à l’Europe son iden­ti­té, allo­cu­tion au troi­sième col­loque de l’Institut Iliade, Paris, Mai­son de la Chi­mie, 9 avril 2016

Malheureux les peuples qui n’ont plus d’histoire…

« Mal­heu­reux les peuples qui n’ont plus d’histoire et perdent la mémoire ! Car avoir une his­toire, c’est en avoir deux, la sienne et la grande. Si on perd la grande, on perd la petite. Avoir une his­toire, c’est avoir deux vies, celle qu’on tra­verse et celle qu’on reçoit. Celle qu’on pro­longe et celle qui vous sur­plombe. Il y avait à Sparte un hymne qui était l’abrégé de toute patrie : Nous sommes ce que vous fûtes, nous serons ce que vous êtes.” »

Phi­lippe de Villiers
Les cloches son­ne­ront-elles encore demain ?, Albin Michel, 2016

Naître sans héritage, grandir sans apanage, mourir…

« Naître sans héri­tage, gran­dir sans apa­nage, mou­rir sans lignage, c’est le lot de l’homme de pas­sage, de l’homme sans ancrage. L’homme de rien. Qui ne trouve rien en arri­vant, qui ne laisse rien en par­tant. Qui, fina­le­ment, n’aime rien. Rien que lui-même, ses pul­sions et appétences. »

Phi­lippe de Villiers
Les cloches son­ne­ront-elles encore demain ?, Albin Michel, 2016

Aujourd’hui transformés en une religion séculière…

« Aujourd’­hui trans­for­més en une reli­gion sécu­lière de nature mil­lé­na­riste, les droits de l’homme per­mettent à un groupe iden­ti­taire ins­tal­lé au sein d’une nation, étran­ger à elle par les ori­gines et les sen­ti­ments, de la com­battre de l’intérieur et de cher­cher à s’emparer de son ter­ri­toire, de son être, à se sub­sti­tuer à elle. »

Jean-Louis Harouel
Les Droits de l’homme contre le peuple, édi­tions Des­clée de Brou­wer, 2016

La France n’est pas un espace aléatoire…

« La France n’est pas un espace aléa­toire. Une ter­ra nul­lius. On ne peut pas en dis­po­ser comme d’une feuille blanche. Le par­che­min est déjà écrit. Il est char­gé de signes, de cica­trices, de tes­ta­ments, de belles inten­tions. Il vient enlu­mi­ner nos pauvres vies. On ne tra­verse pas la France comme une plaine sablon­neuse sans fin. On y séjourne en ses pérennités. »

Phi­lippe de Villiers
Les cloches son­ne­ront-elles encore demain ?, Albin Michel, 2016

Un pays peut perdre sa richesse, il n’en meurt pas…

« Un pays peut perdre sa richesse, il n’en meurt pas. Il peut perdre ses liber­tés, être acca­blé d’impôts, détruire ses pay­sages, aban­don­ner sa sou­ve­rai­ne­té même, il n’en meurt pas. De tout cela, il peut se rele­ver. Mais s’il perd son iden­ti­té, qu’il ne sait plus ce qu’il est, d’où il vient, où est sa vraie richesse, alors il meurt. »

Phi­lippe de Villiers
Les cloches son­ne­ront-elles encore demain ?, Albin Michel, 2016

Notre originalité nous effraie…

« Notre ori­gi­na­li­té nous effraie, voi­là pour­quoi la plu­part des gens n’osent pas quit­ter le trou­peau pour vivre. »

Jean-René Hugue­nin
Jour­nal, 1964, édi­tions du Seuil, coll. Points, 1997

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