« Georges Bataille esti­mait que la vio­lence de la cor­ri­da, incar­née dans le jeu qu’entretient l’homme vivant avec sa propre mort et la bête qui est en lui, sym­bo­li­sait la recherche de trans­cen­dance de l’homme. Il voyait dans la tau­ro­ma­chie la sur­vi­vance d’un culte ren­du par les légion­naires romains au dieu Mithra. D’autres théo­ries existent. On sait par exemple que les Celtes avaient des jeux ritua­li­sés assez proches, de même que la fresque du palais de Cnos­sos en Crète montre un jeune homme sau­tant par des­sus un énorme tau­reau furieux. »

Gabriel Robin
« Les Tra­di­tions vivantes », inter­ven­tion à la 7ème jour­née de réin­for­ma­tion de Polé­mia, Paris, 18 octobre 2014