« Malheureux les peuples qui n’ont plus d’histoire et perdent la mémoire ! Car avoir une histoire, c’est en avoir deux, la sienne et la grande. Si on perd la grande, on perd la petite. Avoir une histoire, c’est avoir deux vies, celle qu’on traverse et celle qu’on reçoit. Celle qu’on prolonge et celle qui vous surplombe. Il y avait à Sparte un hymne qui était l’abrégé de toute patrie : “Nous sommes ce que vous fûtes, nous serons ce que vous êtes.” »
Philippe de Villiers
Les cloches sonneront-elles encore demain ?, Albin Michel, 2016