« Celui qui oublie la détresse de la patrie, celui-là sera oublié de Dieu en sa détresse. »
Achim von Arnim (lettre à Franz Brentano, 1806), cité par Alain de Benoist
Ce que penser veut dire, Éditions du Rocher, 2017
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter en faisant un don.
« Celui qui oublie la détresse de la patrie, celui-là sera oublié de Dieu en sa détresse. »
Achim von Arnim (lettre à Franz Brentano, 1806), cité par Alain de Benoist
Ce que penser veut dire, Éditions du Rocher, 2017
« N’en déplaisent aux républicains laïcs et aux curés de l’œcuménisme, il n’est pas juste (…) de placer toutes les religions sur le même plan. L’islam est une religion étrangère. Le christianisme est une part de l’histoire de l’Europe depuis plus de quinze siècles. Sans oublier que le christianisme a repris une partie de l’héritage et de la géographie sacrée des anciennes religions européennes. »
Jean-Yves Le Gallou
Pour la préférence de civilisation, allocution au troisième colloque de l’Institut Iliade, Paris, Maison de la Chimie, 9 avril 2016
« Ils veulent tuer l’Occident…
Ils veulent fabriquer un homme nouveau coupé de son histoire, de ses racines intellectuelles, morales, spirituelles, de sa civilisation. »
Henri Guaino
Ils veulent tuer l’occident, éditions Odile Jacob, 2019
« La condition nécessaire pour surmonter les crises en cours consiste à renverser la table et à balayer l’idéologie mortifère aujourd’hui dominante, à affirmer les identités des patries charnelles et des nations et la communauté civilisationnelle correspondant à notre vieille Europe brisée par le sombre XXe siècle. »
Philippe Conrad
Relever le défi migratoire, rendre à l’Europe son identité, allocution au troisième colloque de l’Institut Iliade, Paris, Maison de la Chimie, 9 avril 2016
« Laissons monter en nous les chants inhumainement sublimes. Ils nous aideront dans le brouillard de notre temps. Car d’horribles siècles s’avancent. (…) Homère, vieux compagnon d’aujourd’hui, peut chasser ce cauchemar post-humaniste. Il nous offre une conduite : celle d’un homme déployé dans un monde chatoyant et non pas augmenté sur une planète rétrécie. »
Sylvain Tesson
Un été avec Homère, éditions des Équateurs, 2018
« La véritable géographie homérique réside dans cette architecture : la patrie, le foyer, le royaume. L’île d’où l’on vient, le palais où l’on règne, l’alcôve où l’on aime, le domaine où l’on bâtit. On ne saurait se montrer fier de son propre reflet si l’on ne peut pas se prétendre de quelque part. »
Sylvain Tesson
Un été avec Homère, éditions des Équateurs, 2018
« Parmi d’autres, l’histoire de la Russie d’après 1917, continuée jusqu’en 1991, montre avec une force particulière que les défaites sont rarement irrémédiables et que les victoires sont toujours momentanées. Sur un plan supérieur, spirituel et non politique, les défaites sont en partie effacées lorsque les vaincus se sont montrés héroïques. Il se trouvera un enfant pour recueillir la leçon morale des suicidés de Numance, s’émerveiller au souvenir de Julien, de William Wallace, des Chouans et des Vendéens, des fidèles Confédérés, des gardes blancs de Denikine, Koltchak et Wrangel, des réprouvés du Baltikum, et en faire autant de modèles pour se déterminer et se conduire fermement. Victoire, défaite, tout est balayé par le temps. Ce qui subsiste, comme dans Plutarque, ce sont les leçons de maintien données à la postérité par certains hommes face à l’adversité.
L’interprétation des défaites est dépendante de la culture et des “représentations”. L’esprit tragique, présent dans toute la littérature épique européenne depuis Homère, examine les échecs en proportion de leur héroïsme, au point de voir en eux un prétexte à l’éternisation des héros.
Cette idée rappelle que la vision que l’on se fait du passé détermine l’avenir. Il n’y a pas de futur pour qui ne sait d’où il vient, pour qui n’a pas la mémoire de ce qui l’a fait ce qu’il est. »
Dominique Venner
Histoire et tradition des Européens, Éditions du Rocher, coll. Histoire, 2002
« Les Russes ne sont point un peuple à la manière du peuple allemand ou anglais. Ils portent en eux, tels les Germains à l’époque carolingienne, la virtualité d’une multitude de peuples futurs. Les Russes sont la promesse d’une culture à venir au moment où les ombres du soir s’allongent sur l’Occident. »
Oswald Spengler
Prussianité et socialisme, 1919
« Le déracinement déracine tout, sauf le besoin de racines. »
Christopher Lasch
Culture de masse ou culture populaire ? (Mass Culture Reconsidered ?), in democracy, octobre 1981, éditions Flammarion, coll. Climats, 2001
« Dans la pensée antique, on est de quelque part et l’on est de quelqu’un. »
Sylvain Tesson
Un été avec Homère, éditions des Équateurs, 2018
« […] nous portons dans nos cœurs une Ithaque intérieure que nous rêvons parfois de reconquérir, parfois regagner, souvent de préserver. »
Sylvain Tesson
Un été avec Homère, éditions des Équateurs, 2018
« Que retient-on de ces premiers chants de l’Odyssée ?
La vie nous impose des devoirs.
Il importe d’abord de ne pas transgresser la mesure du monde.
S’il faut réparer un forfait commis, il ne faut pas dévier de sa course ni renier les objectifs fixés.
Enfin, ne jamais oublier l’individu que l’on est, ni l’endroit d’où l’on vient, ni l’endroit où l’on va. »
Sylvain Tesson
Un été avec Homère, éditions des Équateurs, 2018