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Citations d’un auteur français
Ouvrir les yeux est un antidote au désespoir…
« Ouvrir les yeux est un antidote au désespoir. »
Sylvain Tesson
Petit traité sur l’immensité du monde, éditions des Équateurs, 2005
Il faudrait que la tragédie fût l’école des rois et des peuples…
« Il faudrait que la tragédie fût l’école des rois et des peuples ; c’est le point le plus élevé auquel un poète puisse atteindre. »
Napoléon Bonaparte
Virilités, maximes et pensées compilées par Jules Bertaut, éditions Sansot et Cie, 1912
Vivre selon notre tradition, c’est se conformer à l’idéal…
« Vivre selon notre tradition, c’est se conformer à l’idéal qu’elle incarne, cultiver l’excellence par rapport à sa nature, retrouver ses racines, transmettre l’héritage, être solidaire des siens. »
Dominique Venner
Histoire et tradition des Européens, Éditions du Rocher, coll. Histoire, 2002
L’imagination a‑t‑elle déserté l’esprit des voyageurs modernes…
« L’imagination a‑t‑elle déserté l’esprit des voyageurs modernes, n’ont-ils plus assez d’inspiration pour inventer des traverses à leurs chemins de vie ? »
Sylvain Tesson
Petit traité sur l’immensité du monde, éditions des Équateurs, 2005
Il est fort probable que la violence durera aussi longtemps que l’homme…
« Il faut considérer comme sans fondement toutes les doctrines qui voient dans l’âge industriel ou économique le successeur pacifique de l’âge militaire, non seulement parce que l’ennemi politique ne se réduit pas au seul ennemi militaire, mais encore parce que la politique pénètre d’inimitié l’économie, la science, la morale et la technique aussi bien que les armées.
Il est fort probable que la violence durera aussi longtemps que l’homme ; elle est de tous les temps, encore qu’elle se montre plus virulente à certaines époques qu’à d’autres, quand l’idéologie lui prépare le terrain. De ce point de vue il est indiscutable que le socialisme révolutionnaire (Blanqui, Marx, Sorel, Lénine) a été, avant le fascisme, le propagateur de la violence dans le monde contemporain. Il est naïf de croire que le progrès de la civilisation pourrait substituer l’ère de la sérénité à celle de la violence. Au contraire, les nouveaux moyens que le progrès met à la disposition de l’homme, celui-ci les utilise non seulement au service de la guerre (nous le constatons tous les jours), mais de toutes les formes de la violence, révolutionnaire, psychologique, etc. Loin de décroître en intensité elle s’adapte sans cesse aux nouvelles conditions. Pour les mêmes raisons on ne saurait parler de peuples doux. Il se trouve seulement qu’à certaines époques de l’histoire la civilisation d’une collectivité parvient à limiter l’usage de la violence. »
Julien Freund
L’essence du politique, éditions Sirey, 1965
Les Russes sont tous atteints à des degrés divers par cette torpeur…
« Les Russes sont tous atteints à des degrés divers par cette torpeur métaphysique. Les Européens de l’Ouest, eux, ont oublié ce qu’ils doivent au stoïcisme, à Marc Aurèle, à Epictète. Ils méprisent ce penchant à l’inertie. Ils lui donnent le nom de fatalisme, font la moue devant la passivité slave et repartent vaquer à leurs occupations, les manches retroussées et les sourcils froncés. L’Europe de Schengen est peuplée de hamsters affairés qui, dans leur cage de plastique tournant sur elle-même, ont oublié les vertus de l’acceptation du sort. »
Sylvain Tesson
S’abandonner à vivre, éditions Gallimard, 2014
Rappeler à l’existence la mentalité aristocratique…
« L’enjeu : rappeler à l’existence la mentalité aristocratique, ressusciter l’esprit de la vieille Europe. Il ne s’agit pas d’un retour en arrière. Il ne s’agit pas de réanimer artificiellement des choses mortes. Mais de reprendre conscience d’un héritage pour le recréer sous des formes nouvelles. »
Louis Pauwels
Comment devient-on ce que l’on est ?, éditions Stock, 1978
Nous voulons qu’on nous donne des raisons de vivre !
« Nous voulons qu’on nous donne des raisons de vivre ! Pourtant je vous corne qu’il n’y en a pas et que tout l’égarement du troupeau est là, dans cet appel creux que le démagogue et le philosophe incitent à pousser. Il y a des passions de vivre. Il y a des poussées énormes et des volontés de vivre. Il y a un honneur à vivre. Il n’y a pas de raison. »
Jean Cau
La grande prostituée, éditions de La Table Ronde, 1974
Il y a trois manières de commencer sa vie…
« Il y a trois manières de commencer sa vie : le plaisir d’abord, le sérieux plus tard ; ou bien travailler dur au début, pour se revancher vers la fin ; ou enfin mener de front le plaisir et le labeur. »
Paul Morand
Fouquet ou Le Soleil offusqué, 1961, éditions Gallimard, coll. Folio histoire, 1985
À quoi sert de vivre…
« À quoi sert de vivre, si on ne se sert pas de sa vie pour la choquer contre la mort, comme un briquet ? Guerre – ou révolution, c’est-à-dire guerre encore – il n’y a pas à sortir de là. Si la mort n’est pas au cœur de la vie comme un dur noyau – la vie, quel fruit mou et bientôt blet ? »
Pierre Drieu la Rochelle
La Comédie de Charleroi, 1934, éditions Gallimard, coll. L’Imaginaire, 1996
Il faut rester là à crier la vérité jusqu’à ce qu’on nous assomme…
« Il faut rester là à crier la vérité jusqu’à ce qu’on nous assomme. Il ne faut jamais s’en aller. »
Pierre Drieu la Rochelle
Charlotte Corday, éditions Gallimard, 1944
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