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Thème

Citations sur la vie

Vivre en Européen, c’est refuser d’être esclave…

« Vivre en Euro­péen, c’est refu­ser d’être esclave de sa propre vie : c’est agir et être res­pon­sable des consé­quences de ses actes. C’est épui­ser tous les pos­sibles tant qu’il en est encore temps. C’est pré­fé­rer en toute cir­cons­tance la ver­ti­ca­li­té de l’attitude à l’horizontalité des pul­sions et des besoins. C’est ne jamais se résoudre au désen­chan­te­ment du monde, pré­fé­rer comme Jose Anto­nio brû­ler sa vie au ser­vice d’une grande cause”, et entre­voir la per­ma­nence du divin à tra­vers l’aurore aux doigts de rose” chan­tée par Homère, le vitrail d’une cathé­drale, les fron­dai­sons d’une forêt. »

Gré­goire Gambier
Conclu­sion à Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité euro­péenne, Phi­lippe Conrad dir., édi­tion Ins­ti­tut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018

Ces idées que les Grecs découvraient…

« En voyant la façon dont étaient expri­mées, en ce début de notre culture, ces idées que les Grecs décou­vraient alors et qu’ils déve­lop­paient avec une mer­veilleuse clar­té, j’ai très sou­vent éprou­vé cette espèce de sai­sis­se­ment qu’ap­porte la pré­sence de la beau­té. Je ne veux pas dire par là que les Grecs étaient des opti­mistes béats, pei­gnant la vie sous des cou­leurs abso­lu­ment char­mantes et douces ! Ils sont les inven­teurs de la tra­gé­die, ils connaissent la vio­lence, la guerre, la mort ; mais ils ont eu conscience de tout ce qu’il y a d’é­mou­vant, de magni­fique, de sti­mu­lant même dans la vie humaine, et ils ont su le dire de manière incomparable. »

Jac­que­line de Romilly
Une cer­taine idée de la Grèce, 2003, Édi­tions de Fal­lois, 2006

Son christianisme était force et vie…

« Son chris­tia­nisme était force et vie. Un éveil au sen­ti­ment reli­gieux issu de la lâche­té, était à ses yeux chose lamen­table. Un silen­cieux et cor­dial mépris l’a­ni­mait à l’é­gard de la pro­li­fé­ra­tion, aus­si bien au front qu’à l’in­té­rieur, du chris­tia­nisme né de la peur et de la prière, fille de la panique, pra­ti­quée par les poltrons. »

Wal­ter Flex
Le pèle­rin entre deux mondes (Der Wan­de­rer zwi­schen bei­den Wel­ten), 1916, trad. Phi­lippe Marcq, édi­tions ACE, 2020

La mort et la naissance ne me semblent pas être en opposition…

« La mort et la nais­sance ne me semblent pas être en oppo­si­tion, mais sont comme des stades supé­rieurs et infé­rieurs dans le déve­lop­pe­ment de la vie… Ceux qui sont tom­bés pour le soleil de leur terre et pour pro­té­ger la joie des géné­ra­tions futures ne veulent pas que nous les tra­his­sions par des deuils qui ne sont indices que de nos fai­blesses, des deuils qui ne pleurent que la part que nous aurions pu avoir dans les mois­sons de leur vie. »

Wal­ter Flex
Le pèle­rin entre deux mondes (Der Wan­de­rer zwi­schen bei­den Wel­ten), 1916, trad. Phi­lippe Marcq, édi­tions ACE, 2020

La mort a disparu de la cité…

« La mort a dis­pa­ru de la cité, autant que de la vie quo­ti­dienne. Elle a été exfil­trée vers des endroits spé­cia­li­sés. Elle qui était si fami­lière aux humains, si mêlée à leur vie quo­ti­dienne jusqu’ici. La mort – qui a long­temps été un évé­ne­ment public – s’est reti­rée dans la sphère pri­vée et a dis­pa­ru de la cité. Des contem­po­rains atteignent désor­mais la cin­quan­taine sans avoir vu un cadavre de leur vie. »

Robert Rede­ker
« Véri­tés sur la mort à l’heure du trans­hu­ma­nisme », Élé­ments n°170, février 2018

Le libéralisme économique, c’est l’extension du domaine de la lutte…

« Le libé­ra­lisme éco­no­mique, c’est l’extension du domaine de la lutte, son exten­sion à tous les âges de la vie et à toutes les classes de la socié­té. De même, le libé­ra­lisme sexuel, c’est l’extension du domaine de la lutte, son exten­sion à tous les âges de la vie et à toutes les classes de la société. »

Michel Houel­le­becq
Exten­sion du domaine de la lutte, Édi­tions Mau­rice Nadeau, 1994

Tout comme le libéralisme économique sans frein…

« Tout comme le libé­ra­lisme éco­no­mique sans frein, et pour des rai­sons ana­logues, le libé­ra­lisme sexuel pro­duit des phé­no­mènes de pau­pé­ri­sa­tion abso­lue. Cer­tains font l’a­mour tous les jours ; d’autres cinq ou six fois dans leur vie, ou jamais. Cer­tains font l’a­mour avec des dizaines de femmes ; d’autres avec aucune. C’est ce qu’on appelle la loi du mar­ché”. »

Michel Houel­le­becq
Exten­sion du domaine de la lutte, Édi­tions Mau­rice Nadeau, 1994

Les dieux ne sont pas morts : seule est morte notre perception…

« Les dieux ne sont pas morts : seule est morte notre per­cep­tion des dieux. Ils ne sont pas par­tis : nous avons ces­sé de les voir […] Mais ils conti­nuent d’être là et de vivre comme ils ont tou­jours vécu, dans la même per­fec­tion et la même sérénité. »

Fer­nan­do Pessoa 
Le livre de l’intranquillité (Livro do Desas­sos­se­go por Ber­nar­do Soares, 2 vol.),1982 (post­hume), trad. Fran­çoise Laye, Chris­tian Bour­geois édi­teur, 2 vol., 1988 – 1992

Ce monde-ci, le même pour tous les êtres…

« Ce monde-ci, le même pour tous les êtres, aucun des dieux ni des hommes ne l’a créé ; mais il a tou­jours été et il est, et il sera un feu tou­jours vivant, s’al­lu­mant avec mesure et s’é­tei­gnant avec mesure. »

Héra­clite
Frag­ments, 30, 576 – 480 av. notre ère, trad. Jean-Fran­çois Pra­deau, édi­tions Gar­nier-Flam­ma­rion, 2018

Pourquoi est-ce toute la beauté de la vie qui saisit…

« Pour­quoi est-ce toute la beau­té de la vie qui sai­sit, au lieu que ce soit nous qui la sai­sis­sions ? Hélas, de même que l’homme est pous­sière et rede­vien­dra pous­sière, toute beau­té est nos­tal­gie et rede­vient nos­tal­gie. Nous la pour­sui­vons jus­qu’à ce qu’elle devienne nos­tal­gie. »

Wal­ter Flex
Le pèle­rin entre deux mondes (Der Wan­de­rer zwi­schen bei­den Wel­ten), 1916, trad. Phi­lippe Marcq, édi­tions ACE, 2020

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