Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne

Citatio, un portail ouvert sur notre civilisation

Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter en faisant un don.

Thème

Citations politiques

L’État démocratique et l’anarchie

« N’est-il pas inévi­table que dans un pareil État [l’É­tat démo­cra­tique] l’esprit de liber­té s’étende à tout ? […] Et qu’il pénètre dans l’intérieur des familles et qu’à la fin, l’anar­chie se déve­loppe jusque chez les bêtes ? […] Je veux dire que le père s’accoutume à trai­ter son fils en égal et à craindre ses enfants, que le fils s’égale à son père et n’a plus ni res­pect ni crainte pour ses parents, parce qu’il veut être libre ; que le métèque devient l’égal du citoyen, le citoyen du métèque, et l’étranger de même. »

Pla­ton
La Répu­blique, Livre VIII, IVe siècle avant notre ère, trad. Émile Cham­bry, édi­tions Gal­li­mard, coll. Tel, 1989

Il est évident que la cité est une réalité naturelle…

« Il est évident que la cité est une réa­li­té natu­relle et que l’homme est par nature un être des­ti­né à vivre en cité (ani­mal poli­tique) ; celui qui est sans cité est, par nature et non par hasard, un être ou dégra­dé ou supé­rieur à l’homme. »

Aris­tote
Poli­tique, Livre I‑2, IVe siècle avant notre ère, trad. Jean Aubon­net, édi­tions Gal­li­mard, coll. Tel, 1993

L’État démocratique enivré de liberté

« Quand un État démo­cra­tique, alté­ré de liber­té, trouve à sa tête de mau­vais échan­sons, il ne connaît plus de mesure et s’enivre de liber­té pure ; alors, si ceux qui gou­vernent ne sont pas extrê­me­ment cou­lants et ne lui donne pas une com­plète liber­té, il les met en accu­sa­tion et les châ­tie comme des cri­mi­nels et des oligarques. »

Pla­ton
La Répu­blique, Livre VIII, IVe siècle avant notre ère, trad. Émile Cham­bry, édi­tions Gal­li­mard, coll. Tel, 1989

Créer des électrochocs idéologiques, des idéo-chocs…

« Dans une socié­té qui déclare sub­ver­sive toute véri­table idée, qui cherche à décou­ra­ger l’ima­gi­na­tion idéo­lo­gique, qui entend abo­lir la pen­sée au pro­fit du spec­tacle, l’objectif prin­ci­pal doit être de réveiller les consciences, de poser les ques­tions trau­ma­ti­santes, de créer des élec­tro­chocs idéo­lo­giques, des idéo-chocs. »

Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Tech­no-science et retour aux valeurs ances­trales, édi­tions L’Æncre, 2011/La Nou­velle Librai­rie, coll. Ago­ra, 2023

L’être humain possède une faculté, la faculté d’imitation…

« L’être humain pos­sède une facul­té, la facul­té d’i­mi­ta­tion, qui est de la plus grande uti­li­té du point de vue col­lec­tif et qui est on ne peut plus nui­sible du point de vue de l’in­di­vi­dua­tion. La vie psy­cho­lo­gique et sociale des groupes ne sau­rait se pas­ser de l’i­mi­ta­tion : sans elle, pas d’or­ga­ni­sa­tion des masses, pas d’État ni d’ordre pos­sible. Car ce n’est pas la loi qui fait l’ordre et la struc­ture sociale, mais bel et bien l’i­mi­ta­tion notion dans laquelle il faut inclure la sug­ges­ti­bi­li­té, la sug­ges­tion et la conta­gion mentale. »

Carl Gus­tav Jung
L’Âme et la Vie, recueil de textes, trad. Roland Cahen et Yves Le Lay, édi­tions Buchet-Chas­tel, 1963, Le Livre de Poche, coll. Réfé­rences, 1995

Personne ne fait l’histoire, s’il n’ose risquer sa peau…

« Per­sonne ne fait l’his­toire, s’il n’ose ris­quer sa peau en condui­sant jus­qu’au bout l’ex­pé­rience qu’est sa vie et s’il ne la consi­dère pas comme un com­men­ce­ment et non comme une conti­nua­tion. Conti­nuer, l’a­ni­mal lui-même sait le faire ; com­men­cer est la pré­ro­ga­tive de l’homme. »

Carl Gus­tav Jung
L’Âme et la Vie, recueil de textes, trad. Roland Cahen et Yves Le Lay, édi­tions Buchet-Chas­tel, 1963, Le Livre de Poche, coll. Réfé­rences, 1995

Laissons donc la raison aux philosophes…

« Lais­sons donc la rai­son aux phi­lo­sophes, mais ne lui deman­dons pas trop d’intervenir dans le gou­ver­ne­ment des hommes. Ce n’est pas avec la rai­son, et c’est sou­vent mal­gré elle, que se sont créés des sen­ti­ments tels que l’hon­neur, l’abné­ga­tion, la foi reli­gieuse, l’amour de la gloire et de la patrie, qui ont été jusqu’ici les grands res­sorts de toutes les civi­li­sa­tions. »

Gus­tave Le Bon
Psy­cho­lo­gie des foules, 1937, édi­tions BoD – Books on Demand, 2018

Les foules ne sont pas influençables par des raisonnements…

« Nous avons déjà mon­tré que les foules ne sont pas influen­çables par des rai­son­ne­ments, et ne com­prennent que de gros­sières asso­cia­tions d’idées. Aus­si est-ce à leurs sen­ti­ments et jamais à leur rai­son que font appel les ora­teurs qui savent les impres­sion­ner. Les lois de la logique ration­nelle n’ont aucune action sur elles. Pour convaincre les foules, il faut d’abord se rendre bien compte des sen­ti­ments dont elles sont ani­mées, feindre de les par­ta­ger, puis ten­ter de les modi­fier, en pro­vo­quant au moyen d’associations rudi­men­taires, cer­taines images sug­ges­tives ; savoir reve­nir au besoin sur ses pas, devi­ner sur­tout à chaque ins­tant les sen­ti­ments qu’on fait naître. Cette néces­si­té de varier son lan­gage sui­vant l’effet pro­duit au moment où l’on parle, frappe d’avance d’impuissance tout dis­cours étu­dié et pré­pa­ré. L’orateur sui­vant sa pen­sée et non celle de ses audi­teurs, perd par ce seul fait toute influence. »

Gus­tave Le Bon
Psy­cho­lo­gie des foules, 1937, édi­tions BoD – Books on Demand, 2018

Une foule n’a pas besoin d’être nombreuse…

« Une foule n’a pas besoin d’être nom­breuse pour que sa facul­té de voir cor­rec­te­ment soit détruite, et les faits réels rem­pla­cés par des hal­lu­ci­na­tions sans paren­té avec eux. Quelques indi­vi­dus réunis consti­tuent une foule, et alors même qu’ils seraient des savants dis­tin­gués, ils revêtent tous les carac­tères des foules pour les sujets en dehors de leur spé­cia­li­té. La facul­té d’observation et l’esprit cri­tique pos­sé­dés par cha­cun d’eux s’évanouissent. »

Gus­tave Le Bon
Psy­cho­lo­gie des foules, 1937, édi­tions BoD – Books on Demand, 2018

Les impulsions diverses auxquelles obéissent les foules

« Les impul­sions diverses aux­quelles obéissent les foules pour­ront être, sui­vant les exci­ta­tions, géné­reuses ou cruelles, héroïques ou pusil­la­nimes, mais elles seront tou­jours tel­le­ment impé­rieuses que l’intérêt de la conser­va­tion lui-même s’effacera devant elles. »

Gus­tave Le Bon
Psy­cho­lo­gie des foules, 1937, édi­tions BoD – Books on Demand, 2018

Livres

À l'affiche

Comprendre la stratégie hongroise
Dominique Venner. La flamme se maintient
Sur les chemins noirs
Bienvenue dans le meilleur des mondes. Quand la réalité dépasse la science-fiction
Frédéric Mistral. Patrie charnelle et Provence absolue
Les Indo-Européens
Le soleil et l'acier
L’exil intérieur. Carnets intimes
La société de propagande
Tolkien, l’Europe et la tradition. La civilisation à l’aune de l’imaginaire
Voyage au bout de la nuit
Game over. La révolution antipolitique
Pour un réveil européen. Nature - Excellence - Beauté
Ceux de 14
La hache des steppes
Le japon moderne et l'éthique samouraï
Walter, ce boche mon ami
Les grandes légendes de France
Courage ! manuel de guérilla culturelle
À propos des Dieux. L’esprit des polythéismes
Les Déshérités ou l’urgence de transmettre
L’enracinement
Impasse Adam Smith. Brèves remarques sur l'impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche
Citadelle
Œuvres en prose complètes, tome III
L'Empire du politiquement correct
L’opprobre. Essai de démonologie
La grande séparation
Orthodoxie
Économie et société médiévale
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis
Précis de décomposition
L’homme surnuméraire
L'Argent
Les Horreurs de la démocratie
Petit traité sur l’immensité du monde
La Cause du peuple
Histoire et tradition des Européens
Mémoire vive. Entretiens avec François Bousquet
Le déclin du courage
Sire
La France contre les robots
Le regard des princes à minuit
L’œuvre de chair
Service inutile
Traité du rebelle ou le recours aux forêts
Les sentinelles du soir
Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ?