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Citations sur l'universalisme

Ces marginaux parasites que l’Europe a sécrétés…

« En jeans et bas­kets déla­vés, les che­veux longs, blonds et sales, l’aspect géné­ral négli­gé, le regard tra­his­sant l’avachissement de l’âme, il repré­sen­tait assez bien ces mar­gi­naux para­sites que l’Europe a sécré­tés par cen­taines de mil­liers et qui forment déjà en son sein, comme un can­cer, une sorte de tiers monde volontaire. »

Jean Ras­pail
Le Camp des saints, édi­tions Robert Laf­font, 1973

Je ne proposerai pas une alternative socialiste…

« Non, certes, armé de l’expérience du pays du socia­lisme réa­li­sé, de toute façon je ne pro­po­se­rai pas une alter­na­tive socia­liste. Que tout socia­lisme en géné­ral comme dans toutes ses nuances abou­tit à l’anéantissement uni­ver­sel de l’essence spi­ri­tuelle de l’homme et au nivel­le­ment de l’humanité dans la mort. »

Alexandre Sol­je­nit­syne
Le déclin du cou­rage, dis­cours à l’université de Har­vard du 8 juin 1978, trad. Gene­viève et José Johan­net, édi­tions Les Belles Lettres, 2019

Toute question est interdite sur l’immigration…

« Toute ques­tion est inter­dite sur l’im­mi­gra­tion où l’on n’accepte que la réci­ta­tion du caté­chisme : l’immigration est une chance pour la France ; la France est depuis tou­jours mul­ti­cul­tu­relle, cos­mo­po­lite, métis­sée ; l’islam est une reli­gion de paix, de tolé­rance et d’amour. On sait que tout cela n’est pas vrai. »

Michel Onfray
« Dire la véri­té, toute la véri­té, rien que la véri­té », Élé­ments n°157, octobre 2015

Il est de bon ton de croire que l’on ne fait plus la guerre…

« Il est de bon ton de croire que l’on ne fait plus la guerre pour des par­ti­cu­la­ri­tés – la patrie, par exemple, mais seule­ment pour des valeurs” uni­ver­selles : la liber­té, la tolé­rance ou la démo­cra­tie. Fini le temps où nos ancêtres étaient som­més de mou­rir pour l’Al­sace-Lor­raine ! Désor­mais, nos sol­dats meurent pour les droits de l’homme. Nous pen­sons que c’est plus propre, en tout cas c’est plus snob (…). »

Chan­tal Delsol
14 juillet 2014, l’étrange fête natio­nale, Le Figa­ro, 14 juillet 2014

Il imite la voix de la conscience et des pénitents l’accompagnent…

« (…) nous avons sui­vi le joueur de flûte et il nous mène à tra­vers les décors qu’il a construits sur notre che­min. Il imite la voix de la conscience et des péni­tents l’ac­com­pagnent, se fla­gellent et gémissent sons leur cagoule. Et le chant de la conscience uni­ver­selle, les vêpres de la conscience uni­ver­selle, s’é­lèvent comme la nuée du taber­nacle en tête de la pro­ces­sion : leur faux-bour­don emplit le ciel, les haut-par­leurs dans les nues le réper­cutent comme un requiem déses­pé­ré, il s’é­lève entre les façades comme le chant immense de tous les hommes. Et les psaumes de ce mise­rere ne nous disent qu’une chose, qui est de tuer en nous la voix qui ne veut pas se taire, de tuer en nous la colère intrai­table, de tuer en nous la bête indo­cile qui refuse le joug et le trou­peau : et elle invite à res­pec­ter les maîtres”. »

Mau­rice Bardèche
Sparte et les Sudistes, édi­tions Les Sept Cou­leurs, 1969

Au croisement entre l’immanence du marché…

« Au croi­se­ment entre l’im­ma­nence du mar­ché qui dis­sout l’hu­ma­ni­té de l’Homme dans la mar­chan­di­sa­tion et du dévoie­ment d’un uni­ver­sa­lisme qui veut à tout prix faire ren­trer le monde dans l’i­dée pure de la concur­rence, la mon­dia­li­sa­tion s’im­pose à la fois comme le retour de la fata­li­té et comme une reli­gion révélée. »

Hen­ri Guaino
Ils veulent tuer l’occident, édi­tions Odile Jacob, 2019

Le modèle assimilationniste français est en faillite…

« Le modèle assi­mi­la­tion­niste fran­çais est en faillite. L’intégration répu­bli­caine est une illu­sion : les Mérah, Koua­chi ou Cou­li­ba­ly ont bien obte­nu admi­nis­tra­ti­ve­ment la natio­na­li­té fran­çaise. Mais ils n’étaient Fran­çais ni par les ori­gines, ni par la culture, ni par les sen­ti­ments. En Scan­di­na­vie, en Grande Bre­tagne et en Bel­gique, le modèle mul­ti­cul­tu­ra­liste est lui aus­si un échec. »

Jean-Yves Le Gallou
Pour la pré­fé­rence de civi­li­sa­tion, allo­cu­tion au troi­sième col­loque de l’Institut Iliade, Paris, Mai­son de la Chi­mie, 9 avril 2016

Qui était sorti vainqueur de cette fausse guerre ? Les États-Unis, bien entendu…

« Qui était sor­ti vain­queur de cette fausse guerre [la guerre froide, NDLR] ? Les États-Unis, bien enten­du, et l’économie de mar­ché. Mais aus­si la reli­gion de l’Humanité, une, uni­forme et uni­ver­selle. Une reli­gion com­mune aux deux adver­saires de la veille. Et ce n’était pas leur seule affi­ni­té. Que vou­laient les com­mu­nistes d’autrefois ? Ils vou­laient la mise en com­mun des richesses de l’humanité et une ges­tion ration­nelle assu­rant à tous abon­dance et paix. Ils vou­laient aus­si la créa­tion d’un homme nou­veau, capable de dési­rer ces bien­faits, un homme ration­nel et uni­ver­sel, déli­vré de toutes ces entraves que sont des racines, une nature et une culture. Ils vou­laient enfin assou­vir leur haine des hommes concrets, por­teurs de dif­fé­rences, leur haine éga­le­ment de la vieille Europe, mul­tiple et tra­gique. Et l’Occident amé­ri­cain, que veut-il ? Eh bien, la même chose. La dif­fé­rence porte sur les méthodes. Récu­sant la pla­ni­fi­ca­tion par la contrainte, le sys­tème amé­ri­cain voit dans le mar­ché le fac­teur prin­ci­pal de la ratio­na­li­té et des changements. […]
Le com­mu­nisme de mar­ché, autre nom du mon­dia­lisme, ne par­tage pas seule­ment avec son ex-frère enne­mi sovié­tique la vision radieuse du but final. Pour chan­ger le monde, lui aus­si doit chan­ger l’homme, fabri­quer l’homo œco­no­mi­cus de l’avenir, le zom­bi, l’homme du nihi­lisme, vidé de son conte­nu, pos­sé­dé par l’esprit du mar­ché et de l’Humanité uni­ver­selle. Le zom­bi se mul­ti­plie sous nos yeux. Il est heu­reux puisque l’esprit du mar­ché lui souffle que le bon­heur consiste à satis­faire tous ses dési­rs”. Et ses dési­rs étant ceux du mar­ché ne sont sus­ci­tés que pour être satisfaits. »

Domi­nique Venner
His­toire et tra­di­tion des Euro­péens, Édi­tions du Rocher, coll. His­toire, 2002

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