« Vivre, c’est faire de son rêve un souvenir. »
Sylvain Tesson
Petit traité sur l’immensité du monde, éditions des Équateurs, 2005
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« Vivre, c’est faire de son rêve un souvenir. »
Sylvain Tesson
Petit traité sur l’immensité du monde, éditions des Équateurs, 2005
« Il n’y a pas de progrès qui vaille (et qui puisse rendre superflu la fonction que peut avoir la religion au sens le plus haut et sévère, pour l’homme non dégradé), quand il s’agit de problèmes plus réels, qui sont ceux de la mort, de l’angoisse existentielle, de bouleversements dus à l’irruption de l’irrationnel, aux passions et aux instincts eux-mêmes. Croire le contraire, croire que le progrès, la science, la technocratie ou même le Christ quand il est présenté comme un modèle d’altruisme humanitaire, puisse résoudre de tels problèmes, relève du primitivisme et d’un manque complet de sens du tragique de la vie et de la condition humaine. »
Julius Evola
Il Conciliatore, 15 juin 1969
« Vivre selon notre tradition, c’est se conformer à l’idéal qu’elle incarne, cultiver l’excellence par rapport à sa nature, retrouver ses racines, transmettre l’héritage, être solidaire des siens. »
Dominique Venner
Histoire et tradition des Européens, Éditions du Rocher, coll. Histoire, 2002
« L’imagination a‑t‑elle déserté l’esprit des voyageurs modernes, n’ont-ils plus assez d’inspiration pour inventer des traverses à leurs chemins de vie ? »
Sylvain Tesson
Petit traité sur l’immensité du monde, éditions des Équateurs, 2005
« L’enjeu : rappeler à l’existence la mentalité aristocratique, ressusciter l’esprit de la vieille Europe. Il ne s’agit pas d’un retour en arrière. Il ne s’agit pas de réanimer artificiellement des choses mortes. Mais de reprendre conscience d’un héritage pour le recréer sous des formes nouvelles. »
Louis Pauwels
Comment devient-on ce que l’on est ?, éditions Stock, 1978
« Nous voulons qu’on nous donne des raisons de vivre ! Pourtant je vous corne qu’il n’y en a pas et que tout l’égarement du troupeau est là, dans cet appel creux que le démagogue et le philosophe incitent à pousser. Il y a des passions de vivre. Il y a des poussées énormes et des volontés de vivre. Il y a un honneur à vivre. Il n’y a pas de raison. »
Jean Cau
La grande prostituée, éditions de La Table Ronde, 1974
« Croyez-moi ! Le secret pour récolter la plus grande fécondité, la plus grande jouissance de l’existence, consiste à vivre dangereusement. »
Friedrich Nietzsche
Le Gai Savoir (Die fröhliche Wissenschaft, la gaya scienza), 1882, trad. Patrick Wotling, éditions Garnier-Flammarion, 2007
« Le Sud était le peuple même et combattait pour sa propre existence comme nation, pour son indépendance, pour ses champs et ses foyers. »
Major Scheibert, officier prussien détaché auprès des armées sudistes, cité par Dominique Venner
Le blanc soleil des vaincus – L’épopée sudiste et la guerre de Sécession (1607 – 1865), La Table Ronde, 1975
« Ne comprenez-vous pas que le don de soi, le risque, la fidélité jusqu’à la mort, voilà des exercices qui ont largement contribué à fonder la noblesse de l’homme ? Quand vous cherchez un modèle à proposer, vous le découvrez chez le pilote qui se sacrifie pour son courrier, chez le médecin qui succombe sur le front des épidémies, ou chez le méhariste qui, à la tête de son peloton maure, s’enfonce vers le dénuement et la solitude. Quelques-uns meurent chaque année. Si même leur sacrifice est en apparence inutile, croyez-vous qu’ils n’ont point servi ? Ils ont frappé la belle pâte vierge que nous sommes d’abord une belle image, ils ont ensemencé jusqu’à la conscience du petit enfant, bercé par des contes nés de leurs gestes. Rien ne se perd et le monastère clos de murs, lui-même, rayonne. »
Antoine de Saint-Exupéry
Un sens à la vie, éditions Gallimard, coll. Blanche, 1956
« Même si l’on admet, pour le plaisir d’argumenter, que la vie n’a pas de “sens” en tant que signification, la question se poserait encore de savoir si nous pouvons nous passer d’un “sens” en tant que direction. Un tel sens, nous ne le comprenons pas en nous élançant plus haut que les réalités concrètes, mais au contraire en nous insérant nous-mêmes dans leur courant ou, pour emprunter une image à Plotin, en dansant à leur rythme. »
Rémi Brague
Modérément moderne, éditions Flammarion, 2014