Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne

Citatio, un portail ouvert sur notre civilisation

Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter en faisant un don.

Thème

Citations sur le peuple

Un pays qui n’a plus de légendes…

« Un pays qui n’a plus de légendes, dit le poète, est condam­né à mou­rir de froid. C’est bien pos­sible. Mais un peuple qui n’aurait pas de mythes serait déjà mort. La fonc­tion de la classe par­ti­cu­lière de récits que sont les mythes est en effet d’exprimer dra­ma­ti­que­ment l’idéologie dont vit la socié­té, de main­te­nir devant sa conscience non seule­ment les valeurs qu’elle recon­naît et les idéaux qu’elle pour­suit de géné­ra­tion en géné­ra­tion, mais d’abord son être et sa struc­ture mêmes, les élé­ments, les liai­sons, les équi­libres, les ten­sions qui la consti­tuent, de jus­ti­fier enfin les règles et les pra­tiques tra­di­tion­nelles sans quoi tout en elle se disperserait. »

Georges Dumé­zil
Heur et mal­heur du guer­rier, Presses uni­ver­si­taires de France, 1969, édi­tions Flam­ma­rion, coll. Champs, 1999

Le fric qui efface paysages et pays est un phénomène bactérien…

« Le fric qui efface pay­sages et pays est un phé­no­mène bac­té­rien, cor­rup­teur et des­truc­teur. Aux biens natu­rels, au plai­sir de l’œuvre per­son­nelle, il sub­sti­tue ses fan­tasmes qui se suc­cèdent sur l’écran de télé qu’on offre au peuple en guise de vie. Les vraies richesses qui sont le fruit de la terre ou le don de l’homme, le fric si prompt à nous en pri­ver, est impuis­sant à nous les don­ner. Vrai­ment, où va le fric ? Ques­tion stu­pide : au fric. »

Ber­nard Charbonneau
Il court, il court le fric…, édi­tions Opales, 1996

Si on dit que le monde n’est composé que d’individus…

« Une fois que l’on pro­clame que l’indi­vi­du est supé­rieur au col­lec­tif, il lui est supé­rieur en tout. Si on dit que le monde n’est com­po­sé que d’individus, alors il est natu­rel que tout ce qui reste de dis­tinc­tions soit pro­gres­si­ve­ment balayé : il n’y a plus lieu de faire de dif­fé­rence entre Afri­cains et Euro­péens, car tous ne sont que des indi­vi­dus ; il n’y a plus lieu de faire de dif­fé­rence entre hommes et femmes, car tous ne sont que des indi­vi­dus abstraits. »

Guillaume Tra­vers
Entre­tien au site La Droite de demain, 15 février 2021

Lorsqu’un jeune bourgeois « va au peuple »…

« Lorsqu’un jeune bour­geois va au peuple”, il lui faut sur­mon­ter deux ten­ta­tions : la pre­mière tient à ce qu’on peut appe­ler ses habi­tudes de caste : répu­gnance et dégoût devant le tra­vail manuel, la sale­té, la sueur, la pau­vre­té et, il faut bien le dire aus­si, l’étroitesse petite-bour­geoise qui tient lieu de ver­tu aux meilleurs repré­sen­tants de la classe ouvrière ; la seconde ten­ta­tion, contraire à la pre­mière, n’est en réa­li­té que le résul­tat du refou­le­ment de celle-ci : elle se mani­feste par un désir fré­né­tique d’idéaliser l’homme aux mains sales, de le véné­rer, de le consi­dé­rer comme un oracle, et d’adopter à son égard une atti­tude maso­chiste, aus­si sotte que malsaine. »

Pierre Gri­pa­ri
La Scie­rie (pré­face), édi­tions L’Âge d’Homme, 1975

Il n’y a de piété vraie que la piété filiale…

« Il n’y a de pié­té vraie que la pié­té filiale, élar­gie aux ancêtres, à la lignée et au peuple. Nos ancêtres dis­pa­rus ne sont ni spi­ri­tuel­le­ment morts ni pas­sés dans un autre monde. Ils sont à nos côtés, en foule invi­sible et bruis­sante. Ils nous entourent aus­si long­temps que leur sou­ve­nir est per­pé­tué par leur des­cen­dance. Par-là se jus­ti­fient le culte des ancêtres et le devoir de faire res­pec­ter leur nom. »

Alain de Benoist
Pour un réveil euro­péen. Nature – Excel­lence – Beau­té (post­face), édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Iliade, 2020

L’émergence d’une culture…

« L’émergence d’une culture est tou­jours inti­me­ment liée à un ter­ri­toire, ce qui implique la notion de fron­tière, de limite : toute culture est le pro­duit de l’histoire d’un peuple don­né, c’est-à-dire d’un groupe humain par­ti­cu­lier sur un espace géo­gra­phique déli­mi­tée. Fron­tières et limites ne doivent pas être per­çues comme des car­cans qui nous enferment, mais comme les condi­tions d’existence des cultures humaines dans leur diver­si­té. »

Hen­ri Levavasseur
L’i­den­ti­té, socle de la cité, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Car­touches, 2021

L’écologie est une invitation à la cohérence…

« L’écologie est une invi­ta­tion à la cohé­rence. Il est invrai­sem­blable que cer­tains éco­lo­gistes défendent la PMA géné­ra­li­sée tout en s’opposant fer­me­ment aux OGM. Ou pro­clament le droit à la pré­ser­va­tion des peuples autoch­tones d’Amazonie tout en prô­nant l’ouverture totale des fron­tières pour les peuples occi­den­taux. Le no-bor­de­risme, tout comme la sur­en­chère socié­tale, sont incom­pa­tibles avec une éco­lo­gie authentique. »

Eugé­nie Bastié
« Pour un sou­ve­rai­nisme vert », Front Popu­laire n°1, été 2020

Quelle faim morale lui crispait l’âme…

« Quelle était donc cette faim qui tenaillait le vieillard ? Quelle faim morale lui cris­pait l’âme sans qu’il pût la tra­duire autre­ment qu’en termes de gibier dis­pa­ru et de jeunes gens déser­teurs ? Je crois que je la connais­sais. Je l’a­vais déjà ren­con­trée. Sans doute la faim de ce qui fut, de ce qui ne sera plus, la silen­cieuse et invi­sible famine qui conduit les peuples per­dus à la mort plus sûre­ment encore que la vraie faim du corps. »

Jean Ras­pail
Pêcheur de lunes. Qui se sou­vient des hommes…, édi­tions Robert Laf­font, 1990

On a bien trop endormi la population…

« On a bien trop endor­mi la popu­la­tion pour qu’elle pos­sède encore la force d’imaginer d’autres formes de guerre que celles que l’on com­mé­more bête­ment chaque année. La guerre ? Le Fran­çais peut bien lire ce mot noir sur blanc et sur huit colonnes sans que cela lui fasse ni chaud ni froid, à moins d’avoir vu l’ennemi, enten­du le canon ou tou­ché sa carte d’alimentation ! Tout ce que nous obtien­drions, c’est un rush des bonnes femmes sur le sucre, l’huile et le café, et un rush des mor­veux dans les rues du Quar­tier Latin. »

Jean Ras­pail
Le Camp des saints, édi­tions Robert Laf­font, 1973

Il y a toujours quelque chose de désespéré chez les réactionnaires…

« Il y a tou­jours quelque chose de déses­pé­ré chez les réac­tion­naires, ils s’engagent dans les plus folles aven­tures avec au cœur l’idée de rédemp­tion, et quand ils y vont c’est tou­jours un peu avec l’esprit de sacri­fice, ils ont le goût de l’action d’éclat et rêvent de faire de leur mort une apo­théose. Tan­dis que les pro­gres­sistes, eux, y croient réel­le­ment, naï­ve­ment même, ce sont eux les plus dan­ge­reux évi­dem­ment car ils ne savent pas s’arrêter à temps, ils entrainent les peuples avec eux en leur pro­met­tant un ave­nir mer­veilleux quand les réac­tion­naires, qui ne croient pas au peuple, ont une per­cep­tion plus esthé­tique des choses et se pré­oc­cupent d’abord du salut de leur âme. »

Oli­vier Bardolle
Petit trai­té des ver­tus réac­tion­naires, L’Éditeur, 2010

Livres

À l'affiche

Comprendre la stratégie hongroise
Dominique Venner. La flamme se maintient
Sur les chemins noirs
Bienvenue dans le meilleur des mondes. Quand la réalité dépasse la science-fiction
Frédéric Mistral. Patrie charnelle et Provence absolue
Les Indo-Européens
Le soleil et l'acier
L’exil intérieur. Carnets intimes
La société de propagande
Tolkien, l’Europe et la tradition. La civilisation à l’aune de l’imaginaire
Voyage au bout de la nuit
Game over. La révolution antipolitique
Pour un réveil européen. Nature - Excellence - Beauté
Ceux de 14
La hache des steppes
Le japon moderne et l'éthique samouraï
Walter, ce boche mon ami
Les grandes légendes de France
Courage ! manuel de guérilla culturelle
À propos des Dieux. L’esprit des polythéismes
Les Déshérités ou l’urgence de transmettre
L’enracinement
Impasse Adam Smith. Brèves remarques sur l'impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche
Citadelle
Œuvres en prose complètes, tome III
L'Empire du politiquement correct
L’opprobre. Essai de démonologie
La grande séparation
Orthodoxie
Économie et société médiévale
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis
Précis de décomposition
L’homme surnuméraire
L'Argent
Les Horreurs de la démocratie
Petit traité sur l’immensité du monde
La Cause du peuple
Histoire et tradition des Européens
Mémoire vive. Entretiens avec François Bousquet
Le déclin du courage
Sire
La France contre les robots
Le regard des princes à minuit
L’œuvre de chair
Service inutile
Traité du rebelle ou le recours aux forêts
Les sentinelles du soir
Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ?