« Il n’y a pas de dictateur plus sanguinaire que le peuple ; seule la main sévère mais juste du chef peut en tempérer la fureur. »
Giuliano da Empoli
Le mage du Kremlin, éditions Gallimard, 2022
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter faisant un don.
« Il n’y a pas de dictateur plus sanguinaire que le peuple ; seule la main sévère mais juste du chef peut en tempérer la fureur. »
Giuliano da Empoli
Le mage du Kremlin, éditions Gallimard, 2022
« Nous savons que nous ne serons plus des éveilleurs de peuple, mais peut-être pouvons-nous encore être des réveilleurs de peuple. Pour cela, notre légendaire doit être prospectif, non rétrospectif. Il doit se projeter, aller de l’avant, être conquérant. »
François Bousquet
Courage ! Manuel de guérilla culturelle, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
« De même que l’œuvre d’art présuppose la disponibilité esthétique de ceux à qui elle entend “parler”, ainsi le mythe présuppose, au sein du cadre social où il naît, la disponibilité d’hommes et de groupes humains à l’accueillir. »
Giorgio Locchi
Wagner, Nietzsche et le mythe surhumaniste, traduit de l’italien par Philippe Baillet et Pierluigi Locchi, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Agora, 2022
« L’homme d’âge moyen élevé, vacciné, revacciné, débarrassé de ses microbes, habitué aux médicaments, a moins de chances d’en sortir qu’un autre qui ne sait rien de tous ces remèdes. La basse mortalité des époques paisibles ne donne pas la mesure de la santé véritable ; elle peut, d’un jour à l’autre, faire place à son contraire. Il se peut même qu’elle provoque des maladies encore inconnues. Le tissu des peuples devient fragile. »
Ernst Jünger
Traité du rebelle ou le recours aux forêts (Der Waldgang), 1951, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1995
« La bourgeoisie vend tout. C’est elle la vraie canaille marchande. Et la démocratie, c’est la bourgeoisie. Le peuple, lui, peut reconnaître la hauteur même s’il aspire aux bassesses. La bourgeoisie démocrate : jamais ! »
Jean Cau
Les écuries de l’Occident. Traité de morale, éditions de La Table Ronde, 1973
« Hommes, femmes, dieux ou déesses, chefs de clan, représentation de la Grande Mère, gardiens des seuils, des morts ou des vivants, œuvres d’art ou de culte, les hypothèses ne manquent pas sans qu’il ait été possible, à ce jour, d’en mettre une en exergue qui invaliderait ou amoindrirait la valeur des autres. Quoi qu’il en soit, les statues-menhirs sont œuvres de mon profond peuple primitif, signes à nous envoyés par-delà les temps, présences muettes gravées dans la pierre immuable qui désignent au moins la permanence d’un long peuplement. Fichées en terre, enracinées, elles bornent notre mémoire commune, blocs rocheux semés qui balisent un chemin de campagne dont nous avons perdu le sens mais dont nous conservons la présence éclatée. »
Rémi Soulié
Racination, éditions Pierre Guillaume de Roux, 2018
« Un pays qui n’a plus de légendes, dit le poète, est condamné à mourir de froid. C’est bien possible. Mais un peuple qui n’aurait pas de mythes serait déjà mort. La fonction de la classe particulière de récits que sont les mythes est en effet d’exprimer dramatiquement l’idéologie dont vit la société, de maintenir devant sa conscience non seulement les valeurs qu’elle reconnaît et les idéaux qu’elle poursuit de génération en génération, mais d’abord son être et sa structure mêmes, les éléments, les liaisons, les équilibres, les tensions qui la constituent, de justifier enfin les règles et les pratiques traditionnelles sans quoi tout en elle se disperserait. »
Georges Dumézil
Heur et malheur du guerrier, Presses universitaires de France, 1969, éditions Flammarion, coll. Champs, 1999
« Le fric qui efface paysages et pays est un phénomène bactérien, corrupteur et destructeur. Aux biens naturels, au plaisir de l’œuvre personnelle, il substitue ses fantasmes qui se succèdent sur l’écran de télé qu’on offre au peuple en guise de vie. Les vraies richesses qui sont le fruit de la terre ou le don de l’homme, le fric si prompt à nous en priver, est impuissant à nous les donner. Vraiment, où va le fric ? Question stupide : au fric. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« Une fois que l’on proclame que l’individu est supérieur au collectif, il lui est supérieur en tout. Si on dit que le monde n’est composé que d’individus, alors il est naturel que tout ce qui reste de distinctions soit progressivement balayé : il n’y a plus lieu de faire de différence entre Africains et Européens, car tous ne sont que des individus ; il n’y a plus lieu de faire de différence entre hommes et femmes, car tous ne sont que des individus abstraits. »
Guillaume Travers
Entretien au site La Droite de demain, 15 février 2021
« Il n’y a de piété vraie que la piété filiale, élargie aux ancêtres, à la lignée et au peuple. Nos ancêtres disparus ne sont ni spirituellement morts ni passés dans un autre monde. Ils sont à nos côtés, en foule invisible et bruissante. Ils nous entourent aussi longtemps que leur souvenir est perpétué par leur descendance. Par-là se justifient le culte des ancêtres et le devoir de faire respecter leur nom. »
Alain de Benoist
Pour un réveil européen. Nature – Excellence – Beauté (postface), éditions La Nouvelle Librairie éditions, coll. Iliade, 2020
« L’émergence d’une culture est toujours intimement liée à un territoire, ce qui implique la notion de frontière, de limite : toute culture est le produit de l’histoire d’un peuple donné, c’est-à-dire d’un groupe humain particulier sur un espace géographique délimitée. Frontières et limites ne doivent pas être perçues comme des carcans qui nous enferment, mais comme les conditions d’existence des cultures humaines dans leur diversité. »
Henri Levavasseur
« Nature, culture, génétique : une anthropologie réaliste pour une écologie à l’endroit », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020
« Qu’est-ce qu’un peuple ? Des origines communes, une géographie partagée, un espace ordonné de la même manière, des intérêts communs. Tout cela, les Européens le possèdent. »
Jean-Yves Le Gallou
Pour un réveil européen. Nature – Excellence – Beauté, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2020