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Thème

Citations sur la vie

Être et durer : la belle devise du 3e RCP n’a jamais été autant d’actualité…

« Être et durer : la belle devise du 3e RCP n’a jamais été autant d’actualité. Durer dans son être, ce n’est pas seule­ment vivre, c’est sur-vivre. C’est donc trans­mettre. Par l’exemple. Par le tra­vail. Par l’enracinement et par la filia­tion bien sûr – c’est-à-dire par la construc­tion sans cesse renou­ve­lée et le main­tien de lignées enra­ci­nées dans des pays et dans des cultures qui leur sont propres. »

Gré­goire Gambier
Qui sommes-nous si nous ne sommes pas maîtres de nous, chez nous ?, 3e col­loque annuel de l’Institut Iliade, 18 mars 2017

Il mourait sur un champ de bataille sans gloire…

« Tout autour de lui, dans l’immensité et le désordre, s’étendait le pays pour lequel il souf­frait. Il allait lui don­ner sa vie. Mais ce grand pays, qu’il était prêt à contes­ter au point de se détruire lui-même, ferait-il seule­ment atten­tion à sa mort ? Il n’en savait rien ; et tant pis. Il mou­rait sur un champ de bataille sans gloire, un champ de bataille où ne pou­vait s’accomplir aucun fait d’armes : le lieu d’un com­bat spirituel. »

Yukio Mishi­ma
Patrio­tisme, 1961, in La mort en été, trad. Geof­frey W. Sargent puis Domi­nique Aury, édi­tions Gal­li­mard 1983, coll. Folio, 1988

Le sang s’écoule, l’existence est détruite…

« Le sang s’écoule, l’existence est détruite et les sens anéan­tis accré­ditent pour la pre­mière fois l’existence conçue comme un tout, com­blant l’espace logique entre voir et exis­ter… C’est cela, la mort.
Voi­là com­ment j’appris que l’heureux sen­ti­ment d’exister éprou­vé un moment au cou­cher du soleil dans une vie de sol­dat ne pou­vait être fina­le­ment accré­di­té que par la mort. »

Yukio Mishi­ma
Le soleil et l’a­cier, 1968, trad. Tan­guy Kenec’hdu, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1973, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1993

Le soleil fut désormais mon compagnon…

« C’est en 1952, sur le pont du navire où j’accomplis mon pre­mier voyage à l’étranger, que j’échangeai avec le soleil la poi­gnée de main de la récon­ci­lia­tion. Depuis ce jour, je suis deve­nu inca­pable de lui faus­ser com­pa­gnie. Le soleil fut désor­mais mon com­pa­gnon sur la grand-route de ma vie. Petit à petit, ma peau a bru­ni sous son hâle, signe que j’appartenais désor­mais à l’autre race. »

Yukio Mishi­ma
Le soleil et l’a­cier, 1968, trad. Tan­guy Kenec’hdu, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1973, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1993

Ce que je voulais, c’était mourir parmi des étrangers…

« Ce que je vou­lais, c’était mou­rir par­mi des étran­gers, pai­si­ble­ment, sous un ciel sans nuages. Pour­tant mon désir était bien éloi­gné des sen­ti­ments de cet ancien Grec qui sou­hai­tait mou­rir sous un ciel écla­tant. Ce que je vou­lais, c’était un sui­cide natu­rel, spontané. »

Yukio Mishi­ma
Confes­sion d’un masque, 1949, trad. Renée Vil­lo­teau, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1971, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1983

La guerre avait suscité en nous une maturité étrangement sentimentale…

« La guerre avait sus­ci­té en nous une matu­ri­té étran­ge­ment sen­ti­men­tale. Elle venait de ce que la vie nous parais­sait sus­cep­tible de se ter­mi­ner vers nos vingt ans ; nous n’envisagions même pas qu’il pût y avoir quelque chose au-delà de ces quelques années qui nous restaient. »

Yukio Mishi­ma
Confes­sion d’un masque, 1949, trad. Renée Vil­lo­teau, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1971, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1983

La victime offerte en sacrifice…

« La vic­time offerte en sacri­fice devait lan­cer de longs cris, lugubres et pathé­tiques, afin que ceux qui les enten­daient vinssent à sen­tir l’inexprimable soli­tude de l’existence. Alors ma joie de vivre, jaillis­sant de quelque endroit secret au plus pro­fond de moi, pous­sait fina­le­ment une cla­meur de joie triom­phante, répon­dant cri pour cri à la vic­time. N’était-ce pas exac­te­ment sem­blable à la joie que l’homme d’autrefois trou­vait dans la chasse ? »

Yukio Mishi­ma
Confes­sion d’un masque, 1949, trad. Renée Vil­lo­teau, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1971, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1983

À la morale du péché…

« À la morale du péché, cepen­dant, on peut tou­jours oppo­ser l’éthique de l’honneur. Dans l’éthique de l’honneur, on ne se repend de rien. Quand on a fait une faute, on en tire la leçon. On oublie sou­vent, mais l’on ne par­donne pas plus qu’on ne demande à être par­don­né. Never explain, never com­plain. On ne s’explique pas, on ne se jus­ti­fie pas. On ne se plaint pas, on ne se pose pas en vic­time, on ne cherche pas à faire un ins­tru­ment de pou­voir d’une souf­france réelle ou sup­po­sée. On ne s’agenouille pas, on ne courbe pas la tête. On vit et on meurt debout. »

Alain de Benoist
« Mau­vaise conscience », Élé­ments n°175, décembre-jan­vier 2019

Méditant sur l’urbanisation extrême…

« Médi­tant sur l’urbanisation extrême de nos socié­tésl’agriculture tech­ni­cienne a rom­pu elle-même le lien immé­mo­rial avec la nature, le socio­logue Ber­nard Her­vieu en arrive à pen­ser que les chas­seurs et les pêcheurs sont les seuls à pré­ser­ver un lien cultu­rel indis­pen­sable avec l’animal, la proie, la vie et la mort. »

Domi­nique Venner
Dic­tion­naire amou­reux de la chasse, édi­tions Plon, coll. Dic­tion­naire amou­reux, 2006

Limite, foyer, prudence, beauté : tels devraient être les points cardinaux d’une écologie authentique…

« Limite, foyer, pru­dence, beau­té : tels devraient être les points car­di­naux d’une éco­lo­gie authen­tique. Il fau­drait lui en ajou­ter une cin­quième : l’écologie de la conscience, c’est-à-dire le droit de pré­ser­ver son âme de la publi­ci­té, du bruit, de la pol­lu­tion lumi­neuse et de tout ce qui dans le monde moderne conspire contre toute forme de vie inté­rieure” (Ber­na­nos). »

Eugé­nie Bastié
« Pour un sou­ve­rai­nisme vert », Front Popu­laire n°1, été 2020

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