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Le livre
Utopie des usuriers

Utopie des usuriers

Auteur : Gil­bert K. Chesterton
Édi­teur : édi­tions de l’Homme Nou­veau (2010)

Pré­sen­ta­tion de l’é­di­teur : Lec­teur, atten­tion ! Dans ce livre, Ches­ter­ton est en colère. Face à une socié­té aux mains des puis­sances de l’argent, l’écrivain, habi­tuel­le­ment si débon­naire, ne cache pas son écœu­re­ment et dis­sèque quelques aspects d’un sys­tème qui peu à peu donne tous les droits à l’argent au détri­ment des anciennes valeurs morales. À son habi­tude, il ne suit pas une démons­tra­tion rigou­reuse et conserve son humour pour pour­fendre les fau­teurs de scan­dales, les puis­sants du moment.
Livre de colère, essai d’hier pour aujourd’hui, Uto­pie des usu­riers nous apprend qu’il y a un moment où le silence se fait com­plice et qu’il faut se réveiller au moins pour res­pec­ter son propre hon­neur. On trou­ve­ra aus­si dans ce livre 18 autres essais à tra­vers les­quels Ches­ter­ton aborde la ques­tion irlan­daise, l’industrialisme prus­sien, la Révo­lu­tion fran­çaise, le mau­vais jour­na­lisme ou la situa­tion sociale de son temps. Lors de sa publi­ca­tion en 1917, l’ouvrage ne fut pas publié en Angle­terre, en rai­son de sa viru­lence, mais direc­te­ment à New York.Il est aujourd’­hui publié pour la pre­mière fois en France.

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Découvrez 4 citations extraites du livre

La vérité concernant la presse...

« La véri­té concer­nant la presse, c’est qu’elle n’est pas telle que son nom la désigne. Elle n’est pas la presse popu­laire”. Elle n’est pas la presse publique. Elle n’est pas davan­tage un organe de l’o­pi­nion publique. Elle est une conspi­ra­tion our­die par un petit nombre de mil­lion­naires qui se sont enten­dus sur ce que cette grande nation (à laquelle nous appar­te­nons) doit savoir sur elle-même, ses alliés, ses ennemis. […]
Si bien que le lec­teur de jour­nal reçoit toutes ses infor­ma­tions et ses mots d’ordre poli­tiques de ce qui à l’heure qu’il est consti­tue plus ou moins consciem­ment une sorte de socié­té secrète, com­po­sée d’un très petit nombre de membres dis­po­sant de beau­coup d’argent. »

Gil­bert Keith Chesterton
Uto­pie des usu­riers, trad. Gérard Jou­lié, édi­tions de l’Homme Nou­veau, 2010

Le problème que doit résoudre aujourd'hui le journaliste...

« Le pro­blème que doit résoudre aujourd’­hui le jour­na­liste poli­tique est le sui­vant : s’il a véri­ta­ble­ment l’in­ten­tion de dénon­cer devant l’o­pi­nion un mar­chan­dage contac­té entre un gou­ver­ne­ment et un entre­pre­neur, c’est, de nos jours, au Par­le­ment qu’il a affaire ; c’est-à-dire un comi­té qui le contrôle. Et il doit tran­cher entre deux points de vue. Ou bien il décide qu’il ne peut exis­ter de gou­ver­ne­ment cor­rom­pu. Ou bien il décide qu’il appar­tient à un gou­ver­ne­ment cor­rom­pu de dénon­cer sa propre cor­rup­tion. Je lui donne le choix tout en riant sous cape. »

Gil­bert Keith Chesterton
Uto­pie des usu­riers, trad. Gérard Jou­lié, édi­tions de l’Homme Nou­veau, 2010

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