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Citations sur l'identité

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L’identité, socle de la cité

Le culte du héros commence avec le premier…

« Le culte du héros com­mence avec le pre­mier livre de la tra­di­tion occi­den­tale, L’Iliade, d’Homère, écrite vers le VIIe siècle avant notre ère. C’est le per­son­nage d’Achille qui res­te­ra un modèle pour l’éducation grecque : celui-ci pré­fère une vie courte et glo­rieuse à une vie longue et sans gloire. Achille dit qu’on lui a appris à tou­jours vou­loir être le pre­mier et à sur­pas­ser tous les autres. »

Ivan Blot
Le héros dans notre civi­li­sa­tion : héros tra­giques et héros his­to­riques, pre­mier opus du cycle de confé­rences sur « L’homme héroïque », 2 sep­tembre 2015

Sur les terres d’Europe, les religions antiques…

« Sur les terres d’Europe, les reli­gions antiques ont repré­sen­té de manières très diverses les arcanes du monde vécu. Leurs récits et leurs légendes, quoique com­po­sites et lin­guis­ti­que­ment éloi­gnés, ont néan­moins un carac­tère com­mun : de la Médi­ter­ra­née au cercle polaire, les per­son­nages divins y sont tou­jours décli­nés au pluriel. »

Jean-Fran­çois Gautier
À pro­pos des Dieux. L’esprit des poly­théismes, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2020

Vivre en Européen, c’est refuser d’être esclave…

« Vivre en Euro­péen, c’est refu­ser d’être esclave de sa propre vie : c’est agir et être res­pon­sable des consé­quences de ses actes. C’est épui­ser tous les pos­sibles tant qu’il en est encore temps. C’est pré­fé­rer en toute cir­cons­tance la ver­ti­ca­li­té de l’attitude à l’horizontalité des pul­sions et des besoins. C’est ne jamais se résoudre au désen­chan­te­ment du monde, pré­fé­rer comme Jose Anto­nio brû­ler sa vie au ser­vice d’une grande cause”, et entre­voir la per­ma­nence du divin à tra­vers l’aurore aux doigts de rose” chan­tée par Homère, le vitrail d’une cathé­drale, les fron­dai­sons d’une forêt. »

Gré­goire Gambier
Conclu­sion à Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité euro­péenne, Phi­lippe Conrad dir., édi­tion Ins­ti­tut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018

Là où les échanges monétaires ont une nature impersonnelle…

« Là où les échanges moné­taires ont une nature imper­son­nelle et abs­traite (un écu reste le même, qu’il soit ver­sé comme salaire à une per­sonne A ou B), les échanges non-moné­taires carac­té­ris­tiques du féo­da­lisme sont per­son­nels et concrets : ils lient entre eux des hommes par­ti­cu­liers et des lignées spécifiques. »

Guillaume Tra­vers
Éco­no­mie médié­vale et socié­té féo­dale. Un temps de renou­veau pour l’Eu­rope, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2020

Chaque fois que les règles de l’alternance unique…

« Chaque fois que les règles de l’alternance unique conduisent à confier de nou­veau à un pou­voir de gauche le soin de gérer loya­le­ment le capi­ta­lisme”, on peut être sûr que ce der­nier ne man­que­ra pas de dis­si­mu­ler cette ges­tion libé­rale sous un flux conti­nu de réformes dites socié­tales” (mariage pour tous, vote des étran­gers, dépé­na­li­sa­tion du can­na­bis, lutte contre l’ac­cent cir­con­flexe, etc.). »

Jean-Claude Michéa
Notre enne­mi, le capi­tal. Notes sur la fin des jours tran­quilles, édi­tions Flam­ma­rion, coll. Cli­mats, 2017

Ce qui fut longtemps sagesse populaire…

« Ce qui fut long­temps sagesse popu­laire, morale ances­trale, bon sens pay­san et qui pou­vait alors suf­fire pour consti­tuer un esprit sain, a dis­pa­ru sous les effets conju­gués de l’information de masse, d’abord avec la télé­vi­sion, ensuite avec la pro­li­fé­ra­tion numé­rique. Jamais l’illettrisme n’a été autant haut-de-gamme, concer­nant par­fois plus les diplô­més que ceux qui ne le sont pas, tant le bour­rage de crâne idéo­lo­gique fait sa loi depuis plus d’un demi-siècle. »

Michel Onfray
« Dire la véri­té, toute la véri­té, rien que la véri­té », Élé­ments n°157, octobre 2015

L’économie médiévale est un contre-modèle au capitalisme libéral…

« L’économie médié­vale est un contre-modèle au capi­ta­lisme libé­ral. Elle fonde ses ins­ti­tu­tions sur la terre plus que sur la richesse mobi­lière, les rap­ports entre les hommes sur des liens per­son­nels (vas­sa­li­té, ser­ments, etc.), non sur les méca­nismes imper­son­nels du mar­ché (concur­rence et libre-échange). Elle est for­te­ment ter­ri­to­ria­li­sée, loca­li­sée, et le com­merce loin­tain y est l’exception plu­tôt que la règle. Elle pense la divi­sion du tra­vail non comme l’aboutissement ex post d’un pro­ces­sus d’échanges libres, mais ex ante, de manière fonc­tion­nelle. Enfin, l’économie médié­vale pense les prix non comme résul­tant du libre jeu des inté­rêts indi­vi­duels (offre et demande), mais comme reflé­tant une forme de jus­tice dans les rela­tions inter­per­son­nelles (“juste prix”). »

Guillaume Tra­vers
Éco­no­mie médié­vale et socié­té féo­dale. Un temps de renou­veau pour l’Eu­rope, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2020

Il est de bon ton de croire que l’on ne fait plus la guerre…

« Il est de bon ton de croire que l’on ne fait plus la guerre pour des par­ti­cu­la­ri­tés – la patrie, par exemple, mais seule­ment pour des valeurs” uni­ver­selles : la liber­té, la tolé­rance ou la démo­cra­tie. Fini le temps où nos ancêtres étaient som­més de mou­rir pour l’Al­sace-Lor­raine ! Désor­mais, nos sol­dats meurent pour les droits de l’homme. Nous pen­sons que c’est plus propre, en tout cas c’est plus snob (…). »

Chan­tal Delsol
14 juillet 2014, l’étrange fête natio­nale, Le Figa­ro, 14 juillet 2014

Les anciens Grecs ajoutèrent à la vénération du réel…

« Les anciens Grecs ajou­tèrent à la véné­ra­tion du réel la puis­sance de leur ima­gi­naire. Sur la mer éclai­rée par les mythes et les méduses, il y eut un miracle, voi­là trois mil­lé­naires. Des hommes prirent une déci­sion : ne plus jamais assis­ter à un spec­tacle natu­rel sans y asso­cier la pré­sence d’un dieu. »

Syl­vain Tesson
La grande odys­sée de Syl­vain Tes­son, dans le sillage d’Ulysse, Le Figa­ro, 10 avril 2020

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