« Les partis s’affaiblissent par la peur qu’ils ont des gens capables. »
Napoléon Bonaparte
Virilités, maximes et pensées compilées par Jules Bertaut, éditions Sansot et Cie, 1912
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« Les partis s’affaiblissent par la peur qu’ils ont des gens capables. »
Napoléon Bonaparte
Virilités, maximes et pensées compilées par Jules Bertaut, éditions Sansot et Cie, 1912
« Le gouvernement parlementaire n’est pas tant le gouvernement de la tribune ; et même, il n’est pas tant le gouvernement des commissions ; il est le gouvernement des couloirs. »
Charles Péguy
Débats parlementaires, Les Cahiers de la Quinzaine, IV-18, 1903, in Œuvres en prose complètes, Tome I, éditions Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, 1987
« Nous voulons un paradis difficile, dressé, implacable. Un paradis où l’on ne se repose jamais et qui ait dans l’embrasure des portes des anges avec des épées. »
José Antonio Primo de Rivera, 1935, cité par Domingo Gonzalez Hernandez
Présence de José Antonio, Les Bouquins de Synthèse nationale, 2013
« Tocqueville, en son temps, avait annoncé l’accomplissement parfait de la société bourgeoise dans la démocratie américaine, œuvre de bourgeois puritains. Il la définissait comme le despotisme de la médiocrité et du conformisme. Jack London lui donna indirectement raison dans son admirable Martin Eden, ce qu’on a écrit de plus vrai et de plus accablant sur l’esprit bourgeois. »
Dominique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014
« Les révoltes finissent toujours par être digérées – certaines moins bien que d’autres. Les insurrections essentielles ne naissent pas d’affrontements directs, mais parfois de l’exploration d’autres voix : tourner le dos, s’éloigner, montrer que l’on n’est pas dupe, donner du sens à ce qui nous entoure et nous arrive, un sens différent de celui de l’air du temps ; voilà ce que le système ne supporte pas. »
Erik L’Homme
Le regard des princes à minuit, éditions Gallimard Jeunesse, coll. Scripto, 2014
« Nos contemporains répugneront à faire leur deuil du culte et du primat de l’individu libre de toute détermination, libre de jouir sans entraves dans l’instantanéité du temps, l’homo festivus qu’a bien défini Muray, dont le “vivre ensemble” est un mélange paradoxal de consommation matérialiste, de jouissances fugitives et de convivialité factice.
Et c’est pourtant à cet individualisme qu’il faut renoncer pour revenir à une conception et une définition holiste et organique de la société de l’Être. C’est une question de survie individuelle et collective. »
Lionel Rondouin
Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité européenne, Philippe Conrad dir., édition Institut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018
« Les Russes sont la promesse d’une culture à venir au moment où les ombres du soir s’allongent sur l’Occident. »
Oswald Spengler
Prussianité et socialisme (Preussentum und Sozialismus), 1919
« Le temps du dernier homme est arrivé. C’est l’esprit qui nie tout. C’est la dérision qui se répand partout. C’est l’instant qui prime. Ce sont les paradis artificiels qu’on promeut. C’est la culture de mort qu’on met en avant. C’est la virilité qu’on dénigre. C’est la féminité qu’on dégrade. C’est la déambulation touristique privé de sens.
Qu’est-ce que le dernier homme ? Un présentateur de télévision qui ricane entre deux shoots ! C’est le petit que pourraient faire ensemble Yann Barthès et Cyril Hanouna. »
Jean-Yves Le Gallou
Après le dernier homme, l’Européen de demain !, allocution au quatrième colloque de l’Institut Iliade, Paris, Maison de la Chimie, 18 mars 2017
« On ne fait pas la révolution avec des mouchoirs ou des ballons. Ni avec des gens sages d’ailleurs. L’odeur de la révolution, c’est celle de la poudre. »
Erik L’Homme
Déchirer les ombres, éditions Calmann-Lévy, 2018
« La nature des hommes, celle qui précède leur volonté, est un sujet dont la seule mention suffit à offusquer le panjurisme contractuel, d’où procèdent, suivant un volontarisme sans frein, ces divagations de démocratie libérale qui supposent que nous pouvons tout ce qu’il nous vient à la fantaisie de vouloir ! Leurs ambitions sont folles, leur folie juge le principe d’où elles sortent. Tout ce que l’on bombycine en leur honneur ne fera jamais qu’il soit au pouvoir du petit homme d’élire son papa et sa maman, ni que sa liberté, si souveraine soit-elle, puisse choisir l’emplacement de son berceau. Ce point-là règle tout. Ni Kant ni Platon n’y font rien. »
Charles Maurras
Mes idées politiques, 1937, Éditions L’Âge d’Homme, 2002
« La mondialisation est inéluctablement liée au développement industriel, mais telle qu’on nous l’impose, elle n’est rien d’autre qu’une régression : la soumission de la vie spirituelle et culturelle de l’humanité aux lois aveugles de la circulation du capital et de la technologie. »
Slobodan Despot
Entretien accordé à la revue Rébellion, nº 55, juillet-août 2012
« L’idéologie droit de l’hommiste qui s’est imposée à la faveur de la chute du communisme, de la mise en œuvre du système libéral mondialisé et de l’effacement programmé des nations a imposé de fait le principe de libre circulation pour tout le monde et n’importe qui, et a proclamé l’obsolescence prochaine, souhaitable et définitive des frontières. Les incantations antiracistes formulées pour interdire tout débat sur la question et l’exaltation de l’homme nomade cher à Jacques Attali ne sont cependant pas parvenues à étouffer la résistance des peuples (…).
D’ores et déjà, les promoteurs du “village global” soumis à la “démocratie” et au marché semblent avoir perdu la partie et il y a quelque chose de pathétique à voir la technocratie bruxelloise, aussi illégitime qu’irresponsable et nuisible, s’accrocher à ses lubies immigrationnistes et à se prévaloir de ses “valeurs” pour justifier l’arrivée en Europe de cinquante millions d’immigrés dans les deux décennies qui viennent, un afflux nécessaire pour assurer demain le paiement de nos retraites… »
Philippe Conrad
Relever le défi migratoire, rendre à l’Europe son identité, allocution au troisième colloque de l’Institut Iliade, Paris, Maison de la Chimie, 9 avril 2016