« La morale de la survie a pris la place de l’héroïsme au sommet de l’échelle des qualités qu’on admire. »
Allan Bloom,
L’Âme désarmée, éditions Julliard, 1987
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« La morale de la survie a pris la place de l’héroïsme au sommet de l’échelle des qualités qu’on admire. »
Allan Bloom,
L’Âme désarmée, éditions Julliard, 1987
« Mais quelle Europe ? C’est pourtant en réfléchissant sur l’Europe que nous pourrions accéder au plus haut point de vue d’où nous serait dévoilé dans “tout ce qui se passe” un unique enjeu. Je ne parle pas de l’Europe des marchés ou de l’Europe des masses. Je parle des traditions fondamentales de l’esprit européen. Je parle du réveil de la vieille mentalité européenne, toujours présente en nous portant. Car l’homme est ceci et cela, mais d’abord du temps lié. Je parle de la vieille recréation, sous des formes nouvelles, du vieil esprit de l’Europe, prométhéen et aristocratique. Prométhéen : la volonté de puissance de l’homme sur la nature. Aristocratique : reconnaître et cultiver dans les hommes leur capacité à se distinguer les uns des autres. Vieil esprit pour lequel chiffrer n’est pas tout, et pour lequel le nombre n’est pas le chef. Vieil esprit pour lequel il y a quelque chose au-dessus du social, de l’économique, du quantitatif : la faculté délicate, les hautes énergies intimes qu’il faut pour sentir et pour célébrer la qualité. Vieil esprit immortel qui voit dans les plus profonds enracinements la condition de la plus haute élévation, dans la disparité des natures humaines la condition de l’humanité organique, dans la diversité des cultures la condition de la culture. Je dis que notre fonds est à repenser. Ressaisir le passé de l’Europe, notre héritage, et l’adapter au nouveau millénaire qui approche. Rien ne me paraît plus important que la réflexion sur ce qu’il y a de spécifique dans l’esprit européen. Il y a bien, pour moi, un unique enjeu. Recréer le monde mental européen qui s’oppose à la fois au communisme et à l’américanisme. Et en refaire le premier parce qu’il fut le primordial. »
Louis Pauwels
Comment devient-on ce que l’on est ?, éditions Stock, 1978
« Il ne reste plus au Français conscient que d’agir pour que sa volonté soit faite et non une autre : non celle de l’oligarchie, non celle de l’Étranger. »
Charles Maurras
L’ordre et le désordre (1945−1950), Éditions de L’Herne, 2007
« Un journaliste de Libération, c’est un porte-plume de la banque Rothschild. Un journaliste du Monde, c’est un porte-flingue de la banque Lazard ! Les plumitifs de l’extrême gauche et le grand capital se sont alliés pour détruire les nations et les traditions. »
Jean-Yves Le Gallou
Cinquième Journée de la réinformation de Polémia, 13 octobre 2012
« Entourez-vous de gens qui pensent comme vous et essayez d’agrandir peu à peu le cercle de ceux que vous jugez comme fiables et fidèles. Dans la société de demain, peu importe désormais qui est riche ou pauvre, influent ou impuissant ; tout ce qui comptera, comme en temps de guerre, sera le degré de confiance, que nous pourrons avoir en notre prochain. »
David Engels
Que faire ? Vivre avec le déclin de l’Europe, Blue Tiger Media, 2019
« Que faire ?
C’est simple : arrêtez de jouer au citoyen modèle qui, en bon chrétien, tend bravement l’autre joue quand on vient le gifler. Au contraire : cessez de jouer au bétail, indignez-vous, pour reprendre la célèbre formule de Stéphane Hessel, et exprimez votre colère par des actes, tout en ne vous attendant pas à pouvoir changer le cours des choses du jour au lendemain à vous tout seul. L’objectif n’est pas – ou en tout cas pas encore – celui de lancer un nouvel assaut de la Bastille, mais plutôt celui de montrer, par vos actions, qu’une résistance au système politique et social existe bel et bien et ose se manifester en paroles et en actes. »
David Engels
Que faire ? Vivre avec le déclin de l’Europe, Blue Tiger Media, 2019
« Rendons-nous à l’évidence : les choses ne changeront pas de sitôt. Les citoyens européens, de plus en plus abrutis par les médias, l’endoctrinement scolaire, l’inculture généralisée et le matérialisme gangrénant l’ensemble de nos interactions sociales, ne seront capables d’un soubresaut de fierté et de solidarité que quand il sera très, peut-être même trop tard. »
David Engels
Que faire ? Vivre avec le déclin de l’Europe, Blue Tiger Media, 2019
« Ainsi, même si nous nous sentons parfois seuls, démunis et même défaitistes, notre nombre est sans doute beaucoup plus grand que ne veulent l’imaginer la plupart de ces hommes politiques dont toute la carrière est bâtie sur la déconstruction des valeurs traditionnelles, sur la destruction de la solidarité entre être humains et sur la peur exercée sur l’esprit de ceux qui oseraient s’écarter du chemin tordu du politiquement correct. »
David Engels
Que faire ? Vivre avec le déclin de l’Europe, Blue Tiger Media, 2019
« Et combien en sommes-nous encore à nous opposer à l’avilissement de notre histoire, de notre civilisation, de nos traditions, par ceux qui, sous couvert de multiculturalisme, d’ouverture et d’individualisme, tentent de déconstruire non seulement tous les réseaux traditionnels de solidarité – familles, religions, ethnies, États, cultures –, mais visent aussi un brassage culturel, un nivellement social et un formatage idéologique rendant impossible toute résistance à ce futur État mondial qui se dessine à l’horizon ? Bref, combien en sommes-nous encore de vrais, de derniers Européens, pour qui la solidarité n’est pas seulement une formule électorale, mais une composante innée de notre style de vie, et pour qui les valeurs de notre histoire ne sont pas seulement des formes mortes, mais des racines vivantes ? »
David Engels
Que faire ? Vivre avec le déclin de l’Europe, Blue Tiger Media, 2019
« L’Europe centrale dévoile en s’éveillant la double personnalité de l’UE : un havre où perdurer et un projet auquel se soumettre, le “Docteur Jekyll” du visage unitaire du continent et le “Mister Hyde” du cosmopolitisme sans visage. »
Thibaud Gibelin
Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne. Résurgence de l’Europe centrale, Fauves Éditions, 2020
« Aux antipodes de l’Europe Centrale, Viktor Orbán connaît les faveurs du destin. Son engagement de jeunesse contre la domination soviétique concorde avec l’effondrement du monde de Yalta ; la Russie s’éloigne longtemps du bassin des Carpates. Vingt ans plus tard, la crise structurelle de l’Occident libéral lui confère une marge de manœuvre, habilement exploitée, pour édifier un État illibéral. Ces circonstances favorables donnent au parcours politique de Viktor Orbán son aspect météorique. »
Thibaud Gibelin
Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne. Résurgence de l’Europe centrale, Fauves Éditions, 2020
« Les pays de Visegrád savent la passion de la liberté, le prix des sacrifices qu’elle exige, mais aussi les illusions dont elle se nourrit. Ils savent que les continuités recèlent plus de libertés que les ruptures : on ne peut pas faire moins libéral. »
Thibaud Gibelin
Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne. Résurgence de l’Europe centrale, Fauves Éditions, 2020