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La servitude, la misère et le césarisme sont les précipices inévitables où conduisent tous les chemins socialistes…

« La ser­vi­tude, la misère et le césa­risme sont les pré­ci­pices inévi­tables où conduisent tous les che­mins socia­listes. Et pour­tant il semble inévi­table, l’effroyable régime. Il faut qu’un pays au moins le subisse pour l’enseignement de l’univers. Ce sera une de ces écoles expé­ri­men­tales, qui seules aujourd’hui peuvent éclai­rer les peuples qu’hallucinent les rêves de bon­heur déployés à leurs yeux par les prêtres de la nou­velle foi. Sou­hai­tons que ce ne soit pas un pays ami qui tente le pre­mier cette expérience. »

Gus­tave Le Bon
La Révo­lu­tion fran­çaise et la Psy­cho­lo­gie des révo­lu­tions, 1912, édi­tions La délé­ga­tion des siècles, 2021

Il faut que les hommes supérieurs déclarent la guerre à la masse…

« Il faut que les hommes supé­rieurs déclarent la guerre à la masse. Par­tout les médiocres se ras­semblent pour deve­nir les maîtres. Tout ce qui amol­lit, tout ce qui adou­cit, tout ce qui favo­rise le peuple” ou les valeurs fémi­nines” agit en faveur du suf­frage uni­ver­sel, c’est-à-dire de la domi­na­tion de l’homme vil. »

Frie­drich Nietzsche
La Volon­té de puis­sance, tome II (Der Wille zur Macht), 1888, trad. Gene­viève Bian­quis, édi­tions Gal­li­mard, Coll. Tel, 2 tomes, 1995

Celui qui n’aime pas d’un amour passionné la Patrie…

« Celui qui n’aime pas d’un amour pas­sion­né la Patrie, toutes les choses hautes et belles qu’elle repré­sente, le pas­sé de ses aïeux, l’avenir de ses enfants, la force de sa race, est sur la pente de la déca­dence et s’achemine vers sa fin. On n’a contes­té la Patrie, on n’en a dis­cu­té l’idée sainte que dans les nations en proie à l’anarchie morale et près de suc­com­ber sous le poids de leurs fautes. Les répu­bliques grecques finis­santes, Rome aveu­lie et cor­rom­pue ont vu naître les sophistes, pro­fes­sant qu’il n’y avait plus de Patrie et qu’il fal­lait uni­que­ment son­ger à bien vivre. Ils ont pré­ci­pi­té la Grèce et Rome vers la mort, la mort cruelle et igno­mi­nieuse, sous la domi­na­tion étran­gère ou dans la furieuse des­truc­tion de l’invasion des bar­bares. Les peuples modernes, la France sur­tout, hélas ! ont aujourd’hui leurs sophistes. Ils prêchent un cos­mo­po­li­tisme dis­sol­vant qui détrui­rait, si l’on n’y pre­nait garde, et le patrio­tisme et la Patrie elle-même. »

Paul Dou­mer
Livre de mes fils, édi­tions Vui­bert et Nony, 1906

Une nationalité jeune comme la nôtre doit être hardie…

« Une natio­na­li­té jeune comme la nôtre doit être har­die, tou­jours en pro­grès et confiante en elle-même. Nos res­sources sont immenses, je ne crains pas de le dire, nous pou­vons en tirer un par­ti incal­cu­lable. Il suf­fit d’oser pour réus­sir. C’est là un des secrets de la puis­sance et de la splen­deur dont jouirent pen­dant plus d’un siècle nos voi­sins du Nord, les Pro­vinces Unies. Nous pos­sé­dons, sans aucun doute, autant d’éléments de suc­cès, pour­quoi nos vues se por­te­raient-elles moins haut ? »

Léo­pold II, roi des Belges
Cité par Georges-Hen­ri Dumont in Pen­sées et réflexions, édi­tions L’amitié par le livre, 1948

Mesurons-nous, dans notre thébaïde européenne…

« Mesu­rons-nous, dans notre thé­baïde euro­péenne, le poten­tiel de cruau­té en train de s’amasser chez nos voi­sins défa­vo­ri­sés de l’Est ? L’Histoire est un per­pé­tuel recom­men­ce­ment, même si elle revêt d’autres formes. »

René Cagnat
La rumeur des steppes, édi­tions Payot, coll. Voya­geurs, 1999

La civilisation européenne est d’essence individuelle…

« Par oppo­si­tion à cer­taines civi­li­sa­tions orien­tales, la civi­li­sa­tion euro­péenne est d’essence indi­vi­duelle. Elle est insé­pa­rable de l’homme. Son sou­ci majeur a tou­jours été d’assurer son épa­nouis­se­ment spi­ri­tuel, moral et maté­riel, de garan­tir et de pro­té­ger sa vie et ses liber­tés. Le chris­tia­nisme n’est pas le seul à avoir contri­bué à cette évo­lu­tion. Il a ampli­fié et pro­lon­gé en Europe l’appel de civi­li­sa­tions anté­rieures et par­ti­cu­liè­re­ment des civi­li­sa­tions cel­tiques. Les droits de l’homme, le libé­ra­lisme et la démo­cra­tie ne sont que la tra­duc­tion moderne sur le plan poli­tique et juri­dique de ce sou­ci majeur de notre civilisation. »

Yann Foué­ré
L’Europe aux cent dra­peaux, Presses d’Europe, 1968

La monarchie était l’élément fédérateur…

« C’est le jaco­bi­nisme révo­lu­tion­naire qui invente la nation” telle que les Fran­çais la conçoivent encore aujourd’hui. La monar­chie était l’élément fédé­ra­teur qui unis­sait au sein du royaume les nations”, les eth­nies” et les pro­vinces qu’il conte­nait. La monar­chie sup­pri­mée, les jaco­bins inventent la nation” une et indi­vi­sible, abs­traite et théo­rique, au sein de laquelle, par la créa­tion d’un état uni­fié et cen­tra­li­sé, les nations et les pro­vinces vont être for­cées de dis­pa­raître et de s’intégrer. »

Yann Foué­ré
L’Europe aux cent dra­peaux, Presses d’Europe, 1968

Souvenez-vous de ceci : il y a d’abord la France…

« Sou­ve­nez-vous de ceci : il y a d’abord la France, ensuite l’État, enfin, autant que les inté­rêts majeurs des deux sont sau­ve­gar­dés, le Droit. »

Charles de Gaulle
Cité par Jean Foyer in Sur les che­mins du droit avec le Géné­ral – Mémoires de ma vie poli­tique – 1944 – 1988, édi­tions Fayard, 2006

Être Patriote…

« Être Patriote (…), c’est aimer, c’est haïr, c’est sen­tir, comme aime, comme haït, comme sent notre Patrie. »

Juan Dono­so Cortès
Théo­lo­gie de l’his­toire et crise de civi­li­sa­tion (Dis­cur­so sobre la Dic­ta­tu­ra), 1849, trad. ano­nyme, édi­tions Cerf, coll. La Nuit étoi­lée, 2013

Quand la Gauche remporte la lutte pour le pouvoir…

« Donc : La Droite veut le déve­lop­pe­ment” (pour la simple rai­son qu’elle le fait) ; La Gauche veut le Pro­grès”.
Mais quand la Gauche rem­porte la lutte pour le pou­voir, voi­là qu’elle aus­si veut – Pour pro­gres­ser d’un point de vue social et poli­tique – le déve­lop­pe­ment”. Mais un déve­lop­pe­ment” dont la confi­gu­ra­tion est désor­mais fixée dans le contexte de l’industrialisation bour­geoise. »

Pier Pao­lo Pasolini
Écrits cor­saires (Scrit­ti Cor­sa­ri), 1976, trad. Phi­lippe Guil­hon, édi­tions Le Livre de Poche, 1976

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